Marie Trellu-Kane

présidente et co-fondatrice de Unis-Cité

Marie Trellu-Kane est la présidente exécutive et cofondatrice d’Unis-Cité.

Marie Trellu-Kane
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Unis-Cité
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Unis-Cité
Biographie
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Biographie modifier

Présidente Exécutive et fondatrice d’Unis-Cité, association pionnière et experte du Service Civique des Jeunes en France, elle est diplômée de l’ESSEC et de la Harvard Kennedy School[1],[2].

En 1995, elle cofonde Unis-Cité[3],[4].

Elle a été coordinatrice de la chaire entrepreneuriat social de l’ESSEC et a fondé l’incubateur social et fonds d’amorçage philanthropique Antropia[5].

Parcours professionnel modifier

Unis-Cité modifier

Elle cofonde Unis-Cité en 1994, qui propose aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à servir la collectivité tout en faisant l’apprentissage du travail d’équipe dans la diversité. Depuis 1995, ce sont 12.500 jeunes qui ont été accompagnés. Le profil est hétérogène:  décrocheurs comme diplômés, des quartiers populaires comme des quartiers plus aisés[6].

Pendant ses années à l’ESSEC, Marie Trellu-Kane rencontre celles avec qui elle va créer Unis-Cité: Anne-Claire Pache et Julie Chénot, étudiantes sur le campus de Cergy. Une étudiante de l'université de Yale vient présenter à l’ESSEC l’expérience de la City Year (en) («une année pour la ville»), qui propose aux jeunes Américains de consacrer douze mois de leur vie à la solidarité. Cette association créée à la fin des années 1980 par des étudiants d’Harvard va inspirer les étudiantes et plus tard les politiciens, sur le modèle des Etats-Unis[7]: ce concept des étudiants de Harvard ayant été à l’origine du lancement du «service civil américain», lancé par Bill Clinton[4].

Marie Trellu-Kane ajoute à ce concept la nécessité de la diversité dans les actions[8], les volontaires devant faire équipe avec d’autres n’étant pas de la même “origine sociale” a priori[9],[10].

Au début expérimental, Unis-Cité sera la source du lancement du service civique en France. En 2005, à la suite des émeutes urbaines, Jacques Chirac lance le service civil volontaire[11], mais c’est en 2010 que le service civique est créé[12].

Le CESE modifier

Depuis 2010, Marie Trellu-Kane est membre du CESE[13], au titre de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative. Elle y a effectué deux mandatures : de 2010 à 2015 et de 2015 à 2020. Elle siège à la commission temporaire sur la dépendance et à celle sur le « Rapport annuel sur l'état de la France ». Elle est aussi suppléante au Comité national du programme européen jeunesse en action[2].

Durant cette période, elle a corédigé, avec Olivier Mugnier, l’Avis du CESE sur le Projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, publié en septembre 2020[14].

Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage modifier

Marie Trellu-Kane est administratrice et Secrétaire du Bureau de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage[15],[16].

Ashoka modifier

Marie Trellu-Kane est depuis 2010 Fellow Ashoka[8],[17].

Prix et distinctions modifier

Ouvrages modifier

  • Liberté, égalité et ?, Éd. Débats Publics Editions, , 118 p. (ISBN 2375096614)
  • Changer le monde à 20 ans - Du rêve citoyen au service civique, Éd. Le Cherche-Midi, , 192 p. (ISBN 2749141133)
  • L'entreprise sociale (aussi) a besoin d'un business plan, avec Thierry Sibieude, Éd. Rue de l'échiquier, , 320 p. (ISBN 978-2-917770-27-6)
  • Demain, le service civil - Et si tous les jeunes consacraient une année de leur vie à la solidarité ?, avec Anne-Claire Pache, Lisbeth Sheperd, Éd. Pearson, , 211 p. (ISBN 2-7440-6215-4)

Notes et références modifier

  1. (en) « Marie Trellu-Kane at Unis-Cite », sur Harvard Business School, (consulté le )
  2. a b et c « Marie TRELLU-KANE », sur Conseil Economique Social et Environnemental (consulté le )
  3. « Economie sociale et solidaire : ces dix femmes qui feront demain », sur Europe 1, (consulté le )
  4. a et b « UN SERVICE CIVIQUE POUR TOUS », sur Le Un Hebdo, (consulté le )
  5. « Marie Trellu-Kane », sur Huffington Post (consulté le )
  6. « Changer le monde à 20 ans : du rêve citoyen au service civique », sur France Culture (consulté le )
  7. « Unis-Cité, association pionnière du service civique, fête ses 20 ans », sur Challenges, (consulté le )
  8. a et b « PERMETTRE À TOUS LES JEUNES DE CONSACRER UNE ÉTAPE DE LEUR VIE À LA SOLIDARITÉ PRÈS DE CHEZ EUX », sur Ashoka France (consulté le )
  9. « La jeunesse reprend du service », sur France Culture, (consulté le )
  10. « Changer le monde à 20 ans. Du rêve citoyen au service civique », sur Socio Eco (consulté le )
  11. « Marie Trellu-Kane : l’engagement citoyen des jeunes doit être beaucoup plus valorisé », sur Mouvement Up, (consulté le )
  12. « Quel parcours citoyen pour les jeunes ? », sur France Inter, (consulté le )
  13. « A l’Essec, les nouveaux étudiants côtoient déjà les patrons », sur Le Monde, (consulté le )
  14. « Projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales », sur Conseil Economique Social et Envirronemental, (consulté le )
  15. « La Fondation pour la mémoire de l'esclavage portée sur les fonts baptismaux »  , sur France Antilles, (consulté le )
  16. « À Paris, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage voit officiellement le jour », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  17. « Marie Trellu-Kane : Le service civique inventé par UnisCité doit pouvoir toucher 850.000 jeunes par an », sur Mediatico, (consulté le )