Marianne Maret

personnalité politique suisse (Centre/VS)

Marianne Maret, née le à Martigny (originaire de Bagnes), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.

Marianne Maret
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique Centre (C-CED)
Commission CTT et CSEC
Prédécesseur Jean-René Fournier
Députée au Grand Conseil valaisan
Législature 2009-2013 à 2017-2021
Groupe politique PDCB
Conseillère communale de Troistorrents
Biographie
Nom de naissance Marianne Bachmann
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Martigny
Nationalité suisse
Parti politique PDC / Le Centre
Profession Employée de commerce

Présidente de Troistorrents de 2004 à 2012, et première femme à ce poste, elle est élue en 2019 au Conseil des États, devenant la première femme à y représenter le canton du Valais.

Biographie modifier

Marianne Maret, née Bachmann[1] et originaire de Bagnes[2], voit le jour le à Martigny, d'un père zurichois de confession protestante, fils d'ouvrier[3], et d'une mère originaire du Val-d'Illiez[1],[4]. Elle grandit à Sion[4], dans un quartier éloigné du centre-ville[5].

Ancienne employée de commerce et arbitre de basketball[6], mère au foyer pendant dix-neuf ans, elle se consacre ensuite à une carrière de femme politique[1].

Elle est mariée depuis l'âge de 21 ans à un enseignant spécialisé, Christian Maret, et mère de quatre enfants, dont un fils handicapé adopté à Calcutta[1]. Elle habite à Troistorrents[2].

Parcours politique modifier

Membre du Conseil communal (organe exécutif) de Troistorrents depuis 1997[7], Marianne Maret est élue présidente de Troistorrents en 2004. Elle occupe ce poste jusqu'en 2012[8]. Elle est la première femme ayant accédé à la présidence d'une commune du Val-d'Illiez[9],[10].

En 2009, elle devient également députée au Grand Conseil valaisan[11]. Réélue en 2013 et en 2017, elle préside la Commission de gestion pour la période 2017-2019[12],[13]. Son mandat provoque la controverse lors de l’affaire du lanceur d'alerte Joël Rossier[14],[15].

De 2009 à 2013, elle est présidente de la Fédération des Communes Valaisannes[16]. Nommée par le Conseil d’État valaisan, elle préside la Fondation pour le développement durable des régions de montagne depuis le [17].

Elle est également vice-présidente du parti démocrate-chrétien valaisan[18].

Conseillère aux États modifier

En 2019, son parti la lance dans la course au Conseil des États pour succéder à Jean-René Fournier, aux côtés de Beat Rieder[19],[20]. Elle obtient 39 660 voix au premier tour, se plaçant 2e ; au second tour, elle est en compétition avec le socialiste Mathias Reynard[21], qu'elle devance finalement de 1 370 suffrages. Elle devient ainsi la première femme à représenter le canton du Valais au Conseil des États[6]. Elle est réélue au second tour aux côtés de Beat Rieder le 12 novembre 2023, arrivant en deuxième position et devançant nettement le libéral-radical Philippe Nantermod (54 273 voix contre 29 143)[22].

Elle siège à la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et à la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC). Elle est également membre de la délégation suisse auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe[2].

Positionnement politique modifier

Elle s'est opposée au mariage pour tous[23].

Notes et références modifier

  1. a b c et d Christian Rappaz, « Avec Marianne Maret, ‹ il n’y a ni calcul, ni embrouille › », L'Illustré,‎ (lire en ligne).
  2. a b et c « Biographie de Marianne Maret », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse..
  3. Grégoire Baur, « Marianne Maret, une Valaisanne pour l’histoire au Conseil des États », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « L'invitée politique: Marianne Maret, conseillère aux États PDC valaisanne - Radio », sur Play RTS, (consulté le )
  5. « Sur les pas de Marianne Maret », sur rts.ch, (consulté le )
  6. a et b « Rencontres avec dix nouveaux visages du Palais fédéral », sur rts.ch, (consulté le ).
  7. Béatrice Claret, « Place de présidentevacante », Le Régional,‎ (lire en ligne).
  8. Grégoire Baur, « Marianne Maret, une Valaisanne pour l’histoire au Conseil des États », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  9. Emmanuelle Es-Borrat, « Il s'efface devant Marianne », sur Le Nouvelliste, (consulté le ), p. 3
  10. Yves Terrani, « Sa deuxième maison », Le Nouvelliste,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  11. « Marianne Maret – Parlement valaisan », sur parlement valaisan (consulté le ).
  12. « Parlement valaisan - Commission de gestion » (consulté le ).
  13. Yves Terrani, « Les décisions prises dans l’affaire Cleusix ne peuvent pas être critiquées », RTS Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Grégoire Baur, « Début 2018, Joël Rossier avait déjà tiré la sonnette d’alarme », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  15. Cédric Jordan, « La démission d'un chef de service prend un tour politique en Valais », RTS Info,‎ (lire en ligne).
  16. « Fédération des Communes Valaisannes », .
  17. « Fondation pour le développement durable des régions de montagne » (consulté le ).
  18. Stéphanie Germanier, « Serge Métrailler a été plébiscité par les siens pour conserver la présidence du PDC Vr », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne).
  19. « Le PDC du Valais romand lance Marianne Maret pour les États », RTS,‎ (lire en ligne)
  20. Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud, « Marianne Maret en route pour les États? «Pour défendre les femmes, j’ai l’atout d’en être une» », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne).
  21. Grégoire Baur, « En Valais, duel entre une femme et un féministe dans la course aux États », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  22. « Les centristes Beat Rieder et Marianne Maret réélus aux Etats haut la main, le PLR Philippe Nantermod rate son pari », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  23. Dimitri Mathey, « A Berne, les PDC valaisans sont à contre-courant sur le mariage pour tous », sur Le Nouvelliste, (consulté le )

Liens externes modifier