Margarete Gussow
Cet article est une ébauche concernant une astronome allemande.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Biographie modifier
Elle étudie en mathématiques, astronomie et physique à Berlin. En 1924, elle est assistante à l'observatoire de l'Université de Berlin-Babelsberg où, en 1938, elle accède au poste d'observatrice à vie[1].
Elle a compilé des données de plusieurs observateurs sur epsilon Aurigae, dans une publication de 1936[2].
Sous la République de Weimar, seulement 1 % des chaires universitaires sont occupées par des femmes. Le , un décret dispose que seuls les hommes peuvent être nommés à ces chaires, si ce n'est dans le domaine social. Néanmoins, le , « à titre individuel et exceptionnel » à la suite du lobbying de la Reichsfrauenführerin, la plus haute responsable de la branche féminine du parti nazi, Gertrud Scholtz-Klink[3], on accorde à Margarete Gussow une chaire d'astronomie[4].
On ne sait pas où elle se trouve après 1945[1].
Références modifier
- « Dr. Margarete Güssow (1896- ) Babelsberg 1941 » sur DHM
- (de)Publication citée dans (en)Literature Review: Mid-Eclipse Brightening?
- Anna Maria Sigmund, Les femmes du IIIe Reich, 2004, page 180.
- François Delpla, Les femmes ont-elles été nazies ?, extrait du chapitre 10 des «Tentatrices du diable »
Liens externes modifier
- Ressource relative à la recherche :
- « Margarete Güssow*1896-Astronomin, DPorträt am Refraktor der Sternwarte- undatiert, um 1933veröffentlicht: Tempo Foto: Foto-Jacobi » sur GettyImages
