Margaret Fuller

écrivaine américaine et militante féministe
Margaret Fuller
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 40 ans)
Fire IslandVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres noms
Margaret Fuller Ossoli
Nationalité
Domiciles
Cherry Street (d), Brattle Street (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Timothy Fuller (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Margaret Crane (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Ellen K. Channing (d)
Richard Frederick Fuller (d)
Arthur Buckminster Fuller (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Giovanni Angelo Ossoli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Angelo Eugenio Filippo Ossoli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Influencée par
Distinction
Œuvres principales
signature de Margaret Fuller
Signature
Vue de la sépulture.

Sarah Margaret Fuller Ossoli, née le à Cambridge dans l'État du Massachusetts et morte le lors d'un naufrage à proximité de Fire Island, une île de l'État de New York, est une journaliste, essayiste, critique littéraire , traductrice et féministe américaine. Elle est connue pour être une des figures majeures du transcendantalisme ; avec Ralph Waldo Emerson elle fonde la revue littéraire The Dial (magazine littéraire) (en). Son essai Woman in the Nineteenth Century (en) paru en 1844 est un des textes fondateurs du féminisme débutant et sera un ouvrage de référence pendant plus de 150 ans pour les mouvements féministes.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Sarah Margaret Fuller est la fille aînée des neuf enfants de Timothy Fuller (en) et de Margaret Crane Fuller. La famille de Timothy Fuller descend de migrants originaires de la ville anglaise de Middleton (Essex) qui se sont installés dans le Massachusetts en 1638. Margaret Crane Fuller descend d'une famille d'artisans cultivés installés à Canton dans le Massachusetts, elle-même était maîtresse d'école avant son mariage[1].

Son père, un juriste diplômé de Harvard est une figure politique importante du Massachusetts, il a été successivement élu membre du sénat du Massachusetts et membre de la Chambre des représentants des États-Unis[1].

Déçu que son enfant aînée ne soit pas un fils, Timothy Fuller élève Sarah Margaret Fuller comme un garçon en lui donnant la meilleure formation possible de l'époque. Elle apprend la syntaxe anglaise en même temps que la grammaire latine. Dès ses sept ans elle lit Virgile, Ovide, Horace dans le texte. Adolescente, elle a accès à la bibliothèque de son père et lit des auteurs comme Shakespeare, Cervantès ou Molière ainsi que les écrivains du courant de la littérature augustine (style littéraire britannique) (en) et les romanciers du courant dit du roman jacobin (style littéraire anglo-saxon) (en). Le prix de cette éducation à la dure, sous la férule de son père, se paie par des cauchemars, des crises de somnambulisme, des hallucinations. Sarah Margaret Fuller confiera dans mémoires qu'elle n'a pas eu une enfance normale, que ce fut une période de tristesse et de terreurs[1],[2],[3].

Carrière professionnelle modifier

Son premier article publié, une réponse à l'historien George Bancroft, paraît en novembre 1834 dans la North American Review.

En 1836, elle enseigne à la Temple School de Boston, puis, de 1837 à 1839, à Providence, dans le Rhode Island.

Elle devient l'amie de Ralph Waldo Emerson et s'associe bientôt au transcendantalisme. Elle édite le journal transcendantaliste, The Dial, pendant les deux premières années de sa parution, de 1840 à 1842. Quand elle entre au New York Tribune de Horace Greeley comme critique littéraire en 1844, elle devient la première journaliste de sexe féminin à travailler dans l'équipe d'un grand journal. L'historienne Jill Lepore la présente comme la femme, à son époque, la plus instruite des États-Unis.

Dans les années 1840, elle organise des groupes de discussion de femmes où l'on débattait d'une grande variété de sujets, tels que l'art, l'éducation et les droits des femmes. Un certain nombre de figures marquantes du mouvement féministe assistent à ces « conversations ». Des idées mises en avant lors de ces discussions sont développées dans son œuvre majeure, La Femme au dix-neuvième siècle (Woman in the Nineteenth Century) paru en 1845, qui plaide pour l'indépendance des femmes[4]. Elle argumente que la lutte abolitionniste, à laquelle beaucoup de femmes ont participé, leur a permis d'obtenir une conscience de l'inégalité de leur position.

Elle est envoyée en Europe par le New York Tribune comme correspondante étrangère et interroge nombre d'auteurs éminents, comme George Sand ou Thomas Carlyle, ce dernier la décevant, notamment par ses opinions politiques réactionnaires. En Italie, elle rencontre le révolutionnaire italien Giovanni Ossoli (it), avec lequel elle se marie en 1847 et dont elle a un fils. Le couple soutient la révolution menée par Giuseppe Mazzini pour établir la République romaine, en 1849 — lui participe aux combats, tandis qu'elle se porte volontaire pour aider dans un hôpital[5],[6].

Elle, son mari et son fils trouvent la mort dans le naufrage du bateau qui les transportait d'Italie en Amérique vers Fire Island, près de New York. Henry David Thoreau se rend à New York pour essayer de récupérer son corps et ses écrits, mais rien n'est retrouvé. Parmi les articles perdus, il y avait le manuscrit de l'histoire de la république romaine. Plusieurs de ses écrits ont été réunis par son frère dans At Home and Abroad (1856) et dans Life Without and Life Within (1858). Un mémorial lui est consacré au cimetière de Mount Auburn, à Cambridge, dans le Massachusetts.

Elle est par ailleurs la grand-tante de l'architecte et ingénieur utopiste Richard Buckminster Fuller, resté célèbre pour l'invention de la forme architecturale du dôme géodésique.

Œuvres modifier

Quand une œuvre est suivie d'un identifiant ISBN, cela signifie qu'elle a fait l'objet de rééditions récentes sous forme de fac-similé ou non, l'identifiant est celui, en principe, de la réédition la plus récente, sans préjuger d'autres rééditions antérieures ou ultérieures. La lecture accessible en ligne est, tant que se faire se peut, la lecture de l'édition originale.

Critiques littéraires modifier

Essais modifier

Mémoires modifier

  • Memoirs of Margaret Fuller Ossoli, vol. 1, Boston, Massachusetts, Phillips, Sampson and Company, , 354 p. (OCLC 85802626, lire en ligne),
  • Memoirs of Margaret Fuller Ossoli, vol. 2, Boston, Massachusetts, Phillips, Sampson and Company, , 364 p. (OCLC 1154281489, lire en ligne),

Correspondance modifier

  • Robert N. Hudspeth (dir.), The Letters of Margaret Fuller : 1817-1838, vol. 1, Ithaca, état de New York, Cornell University Press, , 384 p. (ISBN 9780801413865, lire en ligne),
  • Robert N. Hudspeth (dir.), The Letters of Margaret Fuller : 1839-1841, vol. 2, Ithaca, état de New York, Cornell University Press, , 288 p. (ISBN 9781501725234, lire en ligne),
  • Robert N. Hudspeth (dir.), The Letters of Margaret Fuller : 1842-1844, vol. 3, Ithaca, état de New York, Cornell University Press, , 280 p. (ISBN 9780801417078, lire en ligne),
  • Robert N. Hudspeth (dir.), The Letters of Margaret Fuller : 1845-1847, vol. 4, Ithaca, état de New York, Cornell University Press, , 336 p. (ISBN 9780801419720, lire en ligne),
  • Robert N. Hudspeth (dir.), The Letters of Margaret Fuller : 1848-1849, vol. 5, Ithaca, état de New York, Cornell University Press, , 328 p. (ISBN 9780801421747, lire en ligne),
  • Julia Ward Howe (dir.), Love-Letters of Margaret Fuller : 1845-1846, New York, AMS Press, , 256 p. (ISBN 9780404048358, lire en ligne),

Œuvres choisies modifier

  • , Arthur B. Fuller (dir.), At Home And Abroad : Or, Things And Thoughts In America and Europe, Boston, Massachusetts, Crosby, Nichols, and Company (réimpr. 2016) (1re éd. 1856), 492 p. (ISBN 9781530311576, lire en ligne)
  • Arthur Buckminster Fuller (dir.), Life Without and Life Within : or, Reviews, Narratives, Essays, and Poems, Boston, Massachusetts, Brown, Taggard, and Chase (réimpr. 2016) (1re éd. 1859), 438 p. (OCLC 561055119, lire en ligne),
  • Jeffrey Steele (dir.), The Essential Margaret Fuller, Rutgers University Press, , 536 p. (ISBN 9780813517780),
  • Mary Kelley (dir.), The Portable Margaret Fuller, New York, Penguin Books, , 580 p. (ISBN 9780140176650, lire en ligne),

Hommage modifier

  • Dans sa préface au Valjoie de Nathaniel Hawthorne, André Maurois écrit que l'auteur se serait servi de la figure de Margaret Fuller (complétée par celle de l'artiste Fanny Kemble) pour son personnage de Zenobia dont le corps est retrouvé dans la rivière, comme la reine Zénobie d'Arménie[8].
  • L'auteure de romans graphiques américaine Alison Bechdel, évoque la vie et l’œuvre de Margaret Fuller dans son dernier ouvrage Le secret de la force surhumaine, publié en France en 2022 chez Denoël.

Références modifier

  1. a b et c (en-US) Paul Wilson Boyer (dir.), Notable American Women : A Biographical Dictionary, vol. 1 : A-F, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press., , 687 p. (ISBN 9780674288362, lire en ligne), p. 678-682
  2. (en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer (dir.), Women in World History : A Biographical Encyclopedia, vol. 5 : Ead-Fur, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, , 837 p. (ISBN 9780787640644, lire en ligne), p. 818-823
  3. (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 8 : Fishberg - Gihon, New York, Oxford University Press, USA, , 959 p. (ISBN 9780195127874, lire en ligne), p. 552-555
  4. Serge Audier, « "De l'égalité des deux sexes. De l'éducation des dames. De l'excellence des hommes" et "Des femmes en Amérique" : pionniers de l'émancipation », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (en-US) Joan von Mehren, « Margaret Fuller, the Marchese Giovanni Ossoli, and the Marriage Question: Considering the Research of Dr. Roberto Colzi », Resources for American Literary Study, Vol. 30,‎ , p. 104-143 (40 pages) (lire en ligne  )
  6. (en-US) Judith Thurman, « The Desires of Margaret Fuller »  , sur The New Yorker,
  7. (en-US) « Margaret Fuller », sur National Women’s Hall of Fame
  8. Le corps de Zénobie d'Arménie est retrouvé dans la rivière Araxe, ainsi que Crébillon le raconte, reprenant Tacite. Cf. Imago Mundi [1]

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références modifier

  • (en-US) Paul Wilson Boyer (dir.), Notable American Women : Notable American Women, vol. 1 : A-F, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press, , 687 p. (ISBN 9780674288362, lire en ligne), p. 678-682.  ,
  • (en-US) Leonard Unger, A. Walton Litz & Molly Weigel (dir.), American Writers : A Collection Of Literary Biographies, vol. 2 : Ralph Waldo Emerson to Carson McCullers, New York, Scribner Book Company, , 419 p. (ISBN 9780684136622, lire en ligne), p. 279-306,
  • (en-US) Matthew J. Bruccoli (dir.), Concise Dictionary of American Literary Biography, vol. 1 : Colonization to the American Renaissance, 1640-1865, Detroit, Michigan, Gale Research, , 423 p. (ISBN 9780810318199, lire en ligne), p. 120-129,
  • (en-US) Suzanne Michele Bourgoin & Paula K. Byers (dir.), Encyclopedia Of World Biography, vol. 6 : Ford - Grilliparzer, Detroit, Michigan, Gale Research, , 547 p. (ISBN 9780787625467, lire en ligne), p. 150-151,
  • (en-US) Steven R. Serafin & Alfred Bendixen (dir.), Encyclopedia Of American Literature, New York, Continuum, , 1309 p. (ISBN 9780826410528, lire en ligne), p. 414-415,
  • (en-US) John A. Garraty & Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 8 : Fishberg - Gihon, New York, Oxford University Press, USA, , 959 p. (ISBN 9780195127874, lire en ligne), p. 552-555.  ,
  • (en-US) Anne Commire & Deborah Klezmer (dir.), Women in World History : A Biographical Encyclopedia, vol. 5 : Ead-Fur, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale Cengage, , 837 p. (ISBN 9780787640644, lire en ligne), p. 818-823.  ,
  • (en-US) Katharine Rodier & Amy E. Hudock (dir.), American Women Prose Writers : 1820 1870, Detroit, Michigan, Gale Group, , 449 p. (ISBN 9780787646561, lire en ligne), p. 118-129,
  • (en-US) Carol Berkin & Lisa Paddock, Encyclopedia of American Literature, vol. 2 : The Age of Romanticism and Realism, 1815-1914, New York, Facts on File, , 269 p. (ISBN 9780816041213, lire en ligne), p. 78-79,
  • (en-US) Donna Langston, A to Z of American Women Leaders and Activists, New York, Facts on File, , 291 p. (ISBN 9780816044689, lire en ligne), p. 83-84,
  • (en-US) Elizabeth H. Oakes (dir.), American Writers, New York, Facts on File, , 433 p. (ISBN 9780816051588, lire en ligne), p. 133-134,
  • (en-US) Clay Farris Naff, Jessica Bomarito & Janet Witalec (dir.), Feminist Literature : A Gale Critical Companion, vol. 3 : 19th century, topics & authors (C-Z), Detroit, Michigan, Gale, , 585 p. (ISBN 9780787675738, lire en ligne), p. 167-198,
  • (en-US) Gary B. Nash (dir.), Encyclopedia of American History, vol. 4 : Expansion and Reform 1813 to 1855, New York, Facts On File, , 495 p. (ISBN 9780816071401, lire en ligne), p. 167,
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Essais et biographies modifier

Francophone modifier
  • (fr) Sylvie Chaput, Margaret Fuller, 1810-1850, Montréal, Canada, Éditions Saint-Martin, , 250 p. (OCLC 1345620603, lire en ligne),
Anglophones modifier
  • (en-US) Madeleine B. Stern, The Life of Margaret Fuller, New York, Haskell House (réimpr. 1968, 1991) (1re éd. 1942), 584 p. (OCLC 716313773, lire en ligne),
  • (en-US) Joseph Jay Deiss, The Roman Years of Margaret Fuller : A Biography, New York, Funk & Wagnalls Co. (réimpr. 1969) (1re éd. 1959), 360 p. (ISBN 9780308900981, lire en ligne),
  • (en-US) Paula Blanchard, Margaret Fuller : From Transcendentalism to Revolution, Reading, Massachusetts, Addison Wesley Publishing Company (réimpr. 1987) (1re éd. 1978), 404 p. (ISBN 9780201104585, lire en ligne),
  • (en-US) Abby Slater, In Search of Margaret Fuller : A Biography, New York, Delacorte Press, , 232 p. (ISBN 9780440039440, lire en ligne),
  • (en-US) David Watson, Margaret Fuller : An American Romantic, New York, Bloomsbury Publishing (réimpr. 1992) (1re éd. 1988), 152 p. (ISBN 9780854961818, lire en ligne),
  • (en-US) Laurie James, Why Margaret Fuller Ossoli is Forgotten : A True Account--Typical of How Famous Women Have Been Buried in History, New York, Golden Heritage Press Inc., , 88 p. (ISBN 9780944382011, lire en ligne),
  • (en-US) Laurie James, Men, Women, and Margaret Fuller : The Truth That Existed Between Margaret Fuller and Ralph Waldo Emerson and Their Circle of Transcendental Friends, New York, Golden Heritage Press Inc., , 526 p. (ISBN 9780944382028, lire en ligne),
  • (en-US) Carolyn Balducci (préf. Anna Quidlen), Margaret Fuller : A Life of Passion and Defiance, New York, Bantam Books, , 236 p. (ISBN 9780553351484, lire en ligne),
  • (en-US) Charles Capper, Margaret Fuller : An American Romantic Life, vol. 1 : The Private Years, New York, Oxford University Press, USA, , 460 p. (ISBN 9780195092677, lire en ligne),
  • (en-US) Charles Capper, Margaret Fuller : An American Romantic Life, vol. 2 : The Public Years, New York, Oxford University Press, USA, , 696 p. (ISBN 9780195063134, lire en ligne),
  • (en-US) Marie Mitchell Olesen Urbanski (dir.), Margaret Fuller : Visionary of the New Age, Orono, Maine, Northern Lights Publishing, , 400 p. (ISBN 9781880811146, lire en ligne),
  • (en-US) Joan Von Mehren, Minerva and the Muse : A Life of Margaret Fuller, Amherst, Massachusetts, University of Massachusetts Press, , 420 p. (ISBN 9781558490154, lire en ligne),
  • (en-US) Laurie James, How I Got to Harvard : Off & on Stage with Margaret Fuller, New York, Golden Heritage Press, , 392 p. (ISBN 9780944382035, lire en ligne),
  • (en-US) Meg McGavran Murray, Margaret Fuller : Wandering Pilgrim, Athens, Géorgie, University of Georgia Press, , 560 p. (ISBN 9780820328942, lire en ligne),
  • (en-US) John Matteson, The Lives of Margaret Fuller, New York, W. W. Norton & Co., , 536 p. (ISBN 9780393068054, lire en ligne),
  • (en-US) Megan Marshall, Margaret Fuller : A New American Life, Boston, Massachusetts, Houghton Mifflin Harcourt, , 504 p. (ISBN 9780547195605, lire en ligne),

Articles modifier

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  • (en-US) Frederick A. Braun, « Margaret Fuller's Translation and Criticism of Goethe's "Tasso" », The Journal of English and Germanic Philology, Vol. 13, No. 2,‎ , p. 202-213 (12 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Gamaliel Bradford, « Portrait of Margaret Fuller », The North American Review, Vol. 210, No. 764,‎ , p. 109-121 (13 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Harry R. Warfel, « Margaret Fuller and Ralph Waldo Emerson », PMLA, Vol. 50, No. 2,‎ , p. 576-594 (19 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Frances M. Barbour, « Margaret Fuller and the British Reviewers », The New England Quarterly, Vol. 9, No. 4,‎ , p. 618-625 (8 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) William Peirce Randel, « Hawthorne, Channing, and Margaret Fuller », American Literature, Vol. 10, No. 4,‎ , p. 472-476 (5 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Madeleine B. Stern, « Margaret Fuller's Schooldays in Cambridge », The New England Quarterly, Vol. 13, No. 2,‎ , p. 207-222 (16 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Leona Rostenberg, « Margaret Fuller's Roman Diary », The Journal of Modern History, Vol. 12, No. 2,‎ , p. 209-220 (12 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Arthur R. Schultz, « Margaret Fuller: Transcendentalist Interpreter of German Literature », Monatshefte für Deutschen Unterricht, Vol. 34, No. 4,‎ , p. 169-182 (14 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Charles A. Madison, « Margaret Fuller: Transcendental Rebel », The Antioch Review, Vol. 2, No. 3,‎ , p. 422-438 (17 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Roland Crozier Burton, « Margaret Fuller's Criticism of the Fine Arts », College English, Vol. 6, No. 1,‎ , p. 18-23 (6 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Leopold Wellisz, « The Friendship of Margaret Fuller d'Ossoli et Adam Mickiewicz », Bulletin of the Polish Institute of Arts and Sciences in America, Vol. 4,‎ 1945-1946, p. 83-122 (44 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) J. Wesley Thomas, « A Hitherto Unpublished Textual Criticism by James Freeman Clarke of Margaret Fuller's Translation of "Tasso" », Monatshefte, Vol. 41, No. 2,‎ , p. 89-92 (4 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Edward A. Hoyt & Loriman S. Brigham, « Glimpses of Margaret Fuller: The Green Street School and Florence », The New England Quarterly, Vol. 29, No. 1,‎ , p. 87-98 (12 pages) (lire en ligne  ),

Liens externes modifier

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