Manuel Rodríguez de Guzmán

peintre espagnol
Manuel Rodríguez de Guzmán
Biographie
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Formation
Académie royale des beaux-arts de Sainte-Isabelle de Hongrie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maître

Manuel Rodríguez de Guzmán, né à Séville le et mort à Madrid en , est un peintre espagnol romantique, qui appartient au courant artistique du costumbrismo.

Biographie modifier

Manuel Rodríguez de Guzmán se forme à la Real Academia de Bellas Artes de Santa Isabel de Hungría dans sa ville natale où il est l'élève de José Domínguez Bécquer ; en 1852, il y est nommé professeur adjoint de dessin, sans rémunération[1].

En 1854, il s'installe à Madrid, travaille pour l'ambassadeur britannique[2] et reçoit des commandes pour la cour au sein du cercle andalou d'Antonio María Esquivel et de José Gutiérrez de la Vega, par le biais de la Société de protection des beaux-arts dont il est membre. La reine Isabelle II lui passe commande de tableaux représentant des scènes typiques de chacune des provinces espagnoles, ainsi qu'une série chronologique de portraits des rois d'Espagne.

Œuvres modifier

Ses tableaux les plus représentatifs sont des scènes populaires se déroulant en Andalousie, telles que La Procession du Rocío (1853), La Foire de Santiponce (1855) considérée comme son chef-d'œuvre[3], La Foire de Séville (1855)[4] et Boleras del beso (Musée des Beaux-Arts de Séville), ou des scènes madrilènes comme Lavandières au bord du Manzanares et Bal champêtre à Virgen del Puerto (1856)[5], dont certaines ont été commandées par la reine Isabelle II. Il a peint des tableaux historiques, comme La Prise de Vélez par Ferdinand le Catholique, Pierre Ier ordonnant de jeter par la fenêtre le cadavre de son frère qu'il avait fait assassiner, La Bataille d'Otumba en 1842[6] et Portrait du roi wisigoth Euric. Il peint également des tableaux d'inspiration littéraire comme en 1858 Rinconete y Cortadillo inspirée de la nouvelle du même nom de Cervantes, pour lequel il reçoit une mention honorable à l'Exposition nationale des beaux-arts[7].

Références modifier

  1. (ca) Esteban Casado, « Manuel Rodríguez de Guzmán », sur Musée Carmen-Thyssen.
  2. (es) Ossorio y Bernard, Galería biográfica de artistas españoles del siglo XIX, Madrid, Imprenta de Moreno y Rojas, 1883-1884, p. 591.
  3. (es) « La feria de Santiponce », sur museodelprado.es, .
  4. Rafaela Castrillo Márquez 1994.
  5. Ana María Preckler 2003, p. 168.
  6. (en) « Battle of Otumba », sur collections.mfa.org.
  7. (es) « Rinconete y Cortadillo », sur museodelprado.es, .

Bibliographie modifier

  • (es) Bernardino de Pantorba, « Manuel Rodríguez de Guzmán », Revista Española de Arte,‎ .
  • (es) Rafaela Castrillo Márquez, « La Feria de Sevilla: visión literaria de un lienzo del pintor Manuel Rodríguez de Guzmán », Reales Sitios: Revista del Patrimonio Nacional, no 121,‎ , p. 28-30.
  • (es) Luis Méndez Rodríguez, Manuel Rodríguez de Guzmán, Séville, Diputación Provincial de Sevilla, , 207 p. (ISBN 84-7798-163-9).
  • (es) Ana María Preckler, Historia del arte universal de los siglos XIX y XX, Madrid, Editorial Complutense, (ISBN 8474917069).
  • (es) Rocio Plaza-Orellana, « Bailes boleros y flamencos en la pintura costumbrista sevillana », Laboratorio de Arte: Revista del Departamento de Historia del Arte, no 31,‎ , p. 537-560 (lire en ligne).

Liens externes modifier