Mana Iwabuchi

joueuse de football japonaise

Mana Iwabuchi
Image illustrative de l’article Mana Iwabuchi
Avec le Bayern Munich en 2016.
Biographie
Nationalité Japonaise
Naissance (31 ans)
Tokyo (Japon)
Taille 1,55 m (5 1)[1]
Période pro. 2007-2023
Poste Attaquante
Pied fort Droit
Parcours junior
Années Club
2005-2007 NTV Beleza
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
2007-2012 NTV Beleza 091 (45)
2012-2014 TSG Hoffenheim 031 (10)
2014-2017 Bayern Munich 026 0(5)
2017-2020 INAC Kobe Leonessa 067 (16)
2021 Aston Villa 014 0(2)
2021-2023 Arsenal FC 025 0(5)
2023 Tottenham Hotspur 013 0(1)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
2007-2008 Japon -17 ans 007 0(3)
2009-2010 Japon -20 ans 007 0(6)
2010-2023 Japon 089 (37)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 29 novembre 2023

Mana Iwabuchi (岩渕 真奈, Iwabuchi Mana?), née le à Tokyo, est une ancienne footballeuse internationale japonaise. Elle compte 89 sélections avec les Nadeshiko.

Biographie modifier

Carrière en club modifier

Les débuts à Tokyo modifier

Mana Iwabuchi commence à jouer au niveau senior dès l'âge de 14 ans, avec le NTV Beleza en 2007. Elle y remporte trois championnats, accompagnés de deux coupes de l'impératrice et trois coupes de la ligue[2].

Une première expérience européenne en Allemagne modifier

Mana Iwabuchi s'engage en avec le TSG 1899 Hoffenheim, qui évolue en seconde division allemande[3].

Elle rejoint ensuite le Bayern Munich. C'est un des éléments clés de l'équipe bavaroise qui décroche le titre en championnat en 2014-2015[4],[5]. Elle se blesse et manque la première moitié de la saison suivante[6], mais est de retour pour soulever un deuxième trophée consécutif en championnat la saison suivante[7].

 
Mana Iwabuchi en 2020 avec le maillot de l'INAC Kobe Leonessa.

Elle retourne au Japon en 2017 et s'engage pour le Kobe Leonessa, où elle joue quatre saisons.

La fin de carrière en Angleterre modifier

En décembre 2020, Iwabuchi rejoint Aston Villa en championnat anglais[8]. Elle brille dès son premier match avec un but et une passe décisive face à Reading[9] et participe au maintien du club villan, avant d'être recrutée par Arsenal six mois plus tard[10]. Elle brille à ses débuts, avec notamment un doublé inscrit en Ligue des champions face au PSV[11]. Mais des blessures brisent sa trajectoire et elle finit par ne plus jouer avec les Gunners.

Le , elle est prêtée chez le rival Tottenham, pour obtenir du temps de jeu avant le mondial. Elle ne parvient pas non plus à briller avec les Hotspurs, et n'est pas sélectionnée pour la coupe du monde. En septembre 2023, elle prend sa retraite[2].

Carrière internationale modifier

Mana Iwabuchi fait partie de la sélection japonaise présente lors de la Coupe du monde féminine de football des moins de 17 ans 2008 qui termine son parcours en quarts de finale après avoir notamment étrillé la France 7-1[12]. Elle est ensuite quart-de-finaliste de la Coupe du monde féminine de football des moins de 20 ans 2010.

 
Iwabuchi face aux Américaines Julie Johnston et Crystal Dunn.

Elle fait ses débuts en équipe première en 2010 et remporte la Coupe du monde 2011, participant à tous les matchs dont la finale remportée face aux États-Unis. Elle dispute les Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres ; les Japonaises sont défaites en finale par les États-Unis.

Lors de la coupe du monde 2015, elle est encore la plus jeune joueuse de sa sélection, qui est battue en finale par les États-Unis[2]. Entrée en fin de match en quarts de finale face à l'Australie, elle inscrit le seul but de la rencontre à la 87e minute[13].

Elle participe également à la Coupe du monde 2019. Elle inscrit deux buts en phase de poules mais ne peut empêcher l'élimination prématurée de son équipe en huitième de finale[14].

Elle participe aux Jeux olympiques de Tokyo, dans sa ville natale, en 2021, mais malheureusement ne peut pas profiter de son public, les matches se déroulant à huis clos à cause de la pandémie de covid-19[15].

En 2023, après une saison compliquée à Arsenal puis à Tottenham, le sélectionneur japonais Futoki Isheda ne l'appelle pas pour la coupe du monde[16].

Palmarès modifier

En club modifier

  NTV Beleza

  TSG 1899 Hoffenheim

  Bayern Munich

En sélection nationale modifier

Style de jeu modifier

Mana Iwabuchi excelle au poste de meneuse de jeu, où la qualité de ses dribbles, la précision de ses passes et sa vision du jeu en font une arme redoutable pour lancer les attaquantes de son équipe vers le but[2],[12].

Notes et références modifier

  1. (en) « Mana Iwabuchi - Player profile », sur DFB data center (consulté le ).
  2. a b c et d (en-GB) Alex Bishop, « Mana Iwabuchi: ‘Manadona’ calls time on glittering career but stays in game », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  3. « Un mois au féminin : novembre 2012 », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le ).
  4. (en-GB) « Spurs sign Iwabuchi on loan from Arsenal », BBC Sport,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Bayern Frauen holen Deutsche Meisterschaft », sur Miasanrot.de, (consulté le )
  6. (en) Phillip Quinn, « Iwabuchi will miss time after knee surgery », sur Bavarian Football Works, (consulté le )
  7. (de) « Frauen des FC Bayern München wieder deutscher Fußballmeister », FAZ.NET,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )
  8. « La star japonaise Mana Iwabuchi signe à Aston Villa », sur SOFOOT.com (consulté le ).
  9. (en-GB) Molly McElwee, « Mana Iwabuchi takes centre stage for Aston Villa in first start in Women's Super League », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  10. « FA WSL: Arsenal verpflichtet Iwabuchi - Newsansicht - Frauenfußball auf soccerdonna.de », sur www.soccerdonna.de (consulté le )
  11. (en-GB) Tom Garry, « Mana Iwabuchi brace sees Arsenal Women into second round of Champions League », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « Coupe du monde 2019 : Mana Iwabuchi (Japon), une étoile qui brille enfin », sur L'Équipe (consulté le )
  13. (en-GB) Associated Press, « Mana Iwabuchi winner worth the wait for Japan in Women’s World Cup », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  14. « Coupe du monde féminine de la FIFA, France 2019 — Japon », sur fr.fifa.com (consulté le ).
  15. « Les stars du foot féminin s'illustrent déjà aux Jeux... sauf les Américaines », sur L'Équipe (consulté le )
  16. (en) Megan Feringa, « Mana Iwabuchi not included in Japan World Cup squad after disappointing season », sur Football London, (consulté le )

Liens externes modifier