Makino Chikashige

daimyo
Makino Chikashige
Fonction
Daimyo
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
牧野親成Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Makino Nobushige (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Makino Chikashige (牧野 親成?, 1607-) est un daimyō du début de l'époque d'Edo[1]. Il est aussi connu par son titre, Sado no kami, Makino Sado no kami Chiashige. Il est un des fils de Makino Takumi no kami Nobushige[2].

Les Makino sont identifiés comme un des fudai daimyō ou clans intérieurs, c'est-à-dire alliés ou vassaux héréditaires du clan Tokugawa, en contraste avec les tozama daimyo ou clans extérieurs[3].

Généalogie du clan Makino modifier

Le clan Makino fudai trouve son origine au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[3]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[4], homme d'État légendaire[5] et amant de la légendaire impératrice Jingū[6].

Chikashige fait partie d'une branche cadette des Makino, créée en 1633[3]. Les Makino s'installent au domaine de Sekiyado dans la province de Shimōsa en 1644. De 1668 jusqu'à la restauration de Meiji, leurs descendants possèdent des terres dans le domaine de Tanabe (35 000 koku) dans la province de Tango[3]. D'autres descendants vivent de 1634 jusqu'à l'abolition du système han en 1868 au domaine de Mineyama (11 000 koku) dans la province d'Echigo[4].

Le chef de cette lignée du clan est anobli avec le titre de « vicomte » au cours de l'ère Meiji grâce au système nobiliaire kazoku[4].

Fonctionnaire des Tokugawa modifier

Jeune, Chikashige rejoint la maison de Tokugawa Iemitsu comme page. En 1633, il a atteint le grade de gozenban, le fonctionnaire qui sert ses repas au shogun. En 1642, ayant encore été promu, il est goshoinban, capitaine des gardes du corps d'Iemitsu[2].

Avant sa promotion en revenus au niveau de daimyo, Chikashige est hatamoto de rang élevé.

Il sert le shogunat Tokugawa comme troisième Kyoto shoshidai pendant la période allant du au [1]. En tant que shoshidai, il est engagé activement et personnellement à la tête d'un réseau d'espions chargés de découvrir et de signaler toute source secrète de sédition, d'insurrection ou autres types de troubles[7].

Il prend sa retraite en 1673 et meurt quatre ans plus tard.

Notes et références modifier

  1. a et b Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Universität Tübingen.
  2. a et b Reinier H. Hesselink, Prisoners from Nambu: Reality and Make-believe in Seventeenth-century, (lire en ligne), p. 112.
  3. a b c et d Georges Alpert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 70.
  4. a b et c Edmond Papinot (Jacques Papinot, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
  5. Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
  6. Christine Guth (dir.), « Book Reviews: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Numen, vol. 33, no 1,‎ , p. 178-179 (lire en ligne).
  7. James Murdoch, A History of Japan, (lire en ligne), p. 134.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • Reinier H. Hesselink, Prisoners from Nambu: Reality and Make-Believe in Seventeenth-Century Japanese Diplomacy, Honolulu, University of Hawaii Press, (ISBN 0-8248-2463-6, lire en ligne).
  • Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
  • James Murdoch, A History of Japan, Londres, Routledge, (ISBN 0-415-15417-0, lire en ligne).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
  • Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .

Lien externe modifier