Magdalene ou Silent Night est un film ouest-allemand sorti en 1989, réalisé par Monica Teuber, à propos du prêtre qui a composé le cantique de Noël Douce nuit, sainte nuit.

Magdalene

Réalisation Monica Teuber
Scénario Monica Teuber
Musique Cliff Eidelman[1]
Acteurs principaux
Sociétés de production TAT FILM GmbH
Pays de production Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre drame
Durée 105 min
Sortie 1989

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis modifier

Magdalene, prostituée, est l'objet du désir de tous les hommes du quartier. Elle a une âme cristalline, malgré son métier objet de mépris. C'est le manque de moyens de subsistance et la rencontre de mauvaises personnes qui l'ont mise sur la mauvaise voie. Son destin va changer au contact du Père Mohr, qui arrive dans le quartier, sous les ordres d'un prieur corrompu. Magdalene tombe amoureuse du prêtre, mais celui-ci reste fidèle à sa vocation, malgré sa passion pour la jeune femme. Faussement dénoncé par son prieur, le Père Mohr est muté, et Magdalene restera seule. Mais elle ne se vendra plus jamais : elle s'est convertie. Le Père Mohr a aussi contribué à la conversion du cruel baron von Seidl et du voleur Janza. Le prieur lui-même se rendra compte de son péché. Victoire éclatante du bien. En arrière-fond de l'intrigue, le Père Mohr compose le chant Douce nuit, sainte nuit (Stille Nacht) avec l'instituteur Franz Gruber.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

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Critique modifier

La critique a eu la dent dure sur le film : intrigue trop évangélique et pas assez psychologique, personnages falots, à l'exception du jeu de Nastassja Kinski qui relève un peu le niveau[2].

Références modifier

  1. « Cliff Eidelman », dans ASCAP in Action, New York, American Society of Composers, Authors and Publishers, (lire en ligne), p. 21
  2. (pl) Magdalena Luków, « Video : Magdalena », Film,‎ , p. 25 (lire en ligne) :

    « „Magdalena” jest niewątpłiwie filmem o bardzo szłachetnych intencjach ewangelicznych. Zrealizowanym jednak topornie i bez wyczucia. Papierowe postaci działają wbrew wszelkiej prawdzie psychologicznej. Z pięknej biblijnej opowieści o nawróceniu Marii Magdaleny reżyserka — chcąc oddać Panu Bogu świeczkę i diabłu ogarek — wykreowała jedynie lanie romansidełko, o dość dwuznacznej wymowie. Ewangelizacja przez uwodzenie z miejsca podaje w wąpłiwość intencje księdza. Film mogłaby jeszcze ralować obsada. Niestety, mimo imponującego zestawu nazwisk w czołówce, tylko Nastassja Kinski potraliła uczłowieczyć swoją bohaterkę. Nalomiast Steve Bond jako Mohr może wzbudzić silniejsze emocje tylko w chrabąszczach. »

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