Madeline Miller

écrivaine américaine
Madeline Miller
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Madeline Miller à la Rencontre littéraire de Calcutta en 2013.
Naissance (45 ans)
Boston, Massachusetts, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Anglais américain
Genres

Œuvres principales

  • Le Chant d'Achille (2011)
  • Circé (2019)
  • Galatée (2013)

Madeline Miller, née le à Boston dans le Massachusetts, est une écrivaine américaine. Son premier roman Le Chant d'Achille, paru en 2011, a remporté le Baileys Women Prize for Fiction.

Biographie modifier

Madeline Miller naît le à Boston, dans le Massachusetts, aux États-Unis[1]. Sa mère est bibliothécaire et institutrice[1]. Madeline Miller grandit à New York et Philadelphie[2]. Elle étudie le latin et le grec dans l'enseignement secondaire et obtient un Bachelor of Arts (équivalent d'une licence) puis un Master of arts (équivalent d'un master) en latin et en grec ancien au Brown College[1]. Elle enseigne ensuite le latin dans l'enseignement secondaire[1].

Miller commence à s'intéresser à l'écriture par l'intermédiaire du théâtre : à l'université, elle met en scène Troïlus et Cressida de Shakespeare, une pièce inspirée de la mythologie grecque, située dans le contexte de la guerre de Troie et où le personnage d'Achille joue un petit rôle. Cela lui donne envie de donner vie au personnage d'Achille et à l'univers des épopées homériques par l'intermédiaire d'un roman[1]. Fascinée par l'épisode de la mort de Patrocle et du chagrin d'Achille dans l’Iliade, elle s'intéresse à Patrocle, personnage secondaire de l'épopée : elle se propose alors d'imaginer qui est Patrocle et pourquoi Achille réagit ainsi à sa mort[3]. Elle conçoit alors le projet d'un roman consacré à la relation amoureuse entre Achille et Patrocle. Le projet met dix ans à se concrétiser[1].

En 2011, Miller publie son premier roman, Le Chant d'Achille (The Song of Achilles). Couronné du Orange Prize for Fiction au Royaume-Uni l'année suivante[2], le roman réalise de bonnes ventes et est traduit en 23 langues[4] et reçoit un accueil général positif des critiques : enthousiaste dans le Guardian[5], bon dans l’Independent[6], convenable dans le Telegraph[7], mitigé dans le New York Times (où le roman est chroniqué par Daniel Mendelsohn)[8]. En 2021, ses ventes augmentent de manière importante après qu'une utilisatrice du réseau social TikTok le mentionne dans une liste devenue virale des « romans qui vont vous faire sangloter » ; dix ans après sa sortie, il s'en écoule alors 10 000 exemplaires par semaine, neuf fois plus qu'à sa réception du Orange Prize[9].

Œuvres modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f (en) Sue Leonard, « Beginner's Pluck », Irish Examiner,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) Mark Brown, « Orange prize for fiction 2012 goes to Madeline Miller », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « Paperback Q&A: Madeline Miller on The Song of Achilles », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Aida Edemariam, « Circe by Madeline Miller review – myth, magic and single motherhood », sur The Guardian, .
  5. (en) Natalie Haynes, « The Song of Achilles by Madeline Miller – review », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Viv Groskop, « The Song of Achilles, By Madeline Miller », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Philip Womack, « The Song of Achilles by Madeline Miller: review », Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Daniel Mendelsohn, « Mythic Passions. ‘The Song of Achilles,’ by Madeline Miller », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Elizabeth A. Harris, « How Crying on TikTok Sells Books », sur The New York Times, .

Liens externes modifier