Méthyleugénol

composé chimique

Méthyleugénol
Image illustrative de l’article Méthyleugénol
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Identification
DCI méthyleugénol
Nom UICPA 1,2-diméthoxy-4-prop-2-én-1-ylbenzène
Synonymes

4-allyl-1,2-diméthoxybenzène
allylvératrol
4-allylvératrol
eugénol méthyl éther

No CAS 93-15-2
No ECHA 100.002.022
No CE 202-223-0
No RTECS CY2450000
PubChem 7127
SMILES
InChI
Apparence liquide incolore à jaunâtre, odeur agréable[1]
Propriétés chimiques
Formule C11H14O2  [Isomères]
Masse molaire[2] 178,227 7 ± 0,010 4 g/mol
C 74,13 %, H 7,92 %, O 17,95 %,
Propriétés physiques
fusion −4 °C[1]
ébullition 255 °C[1]
Solubilité 0,5 g·l-1 (eau)[1]
Masse volumique 1,036 g·cm-3 (20 °C)[1]
Point d’éclair 117 °C[1]
Pression de vapeur saturante < 1 mbar (20 °C)
1,3 mbar (85 °C)[1]
Propriétés optiques
Indice de réfraction  1,534 [3]
Précautions
SGH[3]
H302, H315, H319, H335, H351, P261, P281 et P305+P351+P338
Transport[1]
non-soumis à règlementation
Écotoxicologie
DL50 112 mg·kg-1 (souris, i.v.)[4]
540 mg·kg-1 (souris, i.p.)[4]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le méthyleugénol est un composé organique aromatique présent dans les huiles essentielles.

Il appartient à la famille des phénylpropènes, un sous-groupe des phénylpropanoïdes.

On le retrouve dans les huiles essentielles de fenouil, de rose, de basilic, d'anis, de piment de la Jamaïque, de noix de muscade, de laurier sauce, de plante curry[5], de magnolia (op. feuilles, Michelia alba) ou de Bay Saint Thomas (Pimenta racemosa).

Propriétés[1] modifier

Le méthyleugénol est, en conditions normales, un liquide incolore ou très légèrement jaunâtre et à l'odeur agréable. Il est volatil, très peu inflammable et presque insoluble dans l'eau.

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Entrée « Methyleugenol » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 30 mai 2011 (JavaScript nécessaire)
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a et b Fiche Sigma Aldrich, consultée le 30 mai 2011
  4. a et b Archives Internationales de Pharmacodynamie et de Thérapie. Vol. 199, Pg. 226, 1972. PMID
  5. France Agrimer, « L’HELICHRYSE Production, utilisations, marchés », FOCUS IMMORTELLE (HELICHRYSE),‎ (lire en ligne)