Méridien de Bruxelles

Le méridien de Bruxelles est un méridien référence qui passe par l'ancien Observatoire royal de Belgique, au sud de la rue du Méridien à Saint-Josse-ten-Noode. Il est situé à 4° 22' 4.71" (4,367975°) à l'est de celui de Greenwich.

À ne pas confondre avec la méridienne de Bruxelles, destinée à synchroniser les horloges et située dans la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles. Elle se trouve non loin de là, légèrement à l'ouest du méridien[1]. Sa longitude n'est pas significative, la méridienne sert juste à définir l'heure de Bruxelles, en 1836.

Détermination de la longitude du méridien de Bruxelles modifier

En 1841, Adolphe Quetelet, s'attèle à déterminer la différence de longitude entre son observatoire et l'Observatoire royal de Greenwich au moyen de mesures astronomiques. Il échange des chronomètres qui voyagent en train jusqu'à Anvers où ils prennent le bateau pour Greenwich et observe le passage d'étoiles de diverses constellations. Il trouve un écart, en temps, de 17 minutes et 27,6 secondes[2].

Histoire de la méridienne modifier

La méridienne de Bruxelles a été installée le par le mathématicien et astronome belge Adolphe Quetelet. Elle fait partie d'une série répartie dans tout le pays. Les lieux choisis sont vastes, pour plus de précision, et accessibles au public qui peut venir y régler sa montre (à midi les jours ensoleillés).

Dans le pavement de la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule se trouve un fil de cuivre témoin. Des clous de cuivre indiquent l'emplacement où viennent frapper les rayons du soleil aux solstices. Un petit trou dans le vitrail dit de Marie de Hongrie (transept sud), juste sous la jambe du roi Louis II de Hongrie, laisse passer les rayons du soleil.

La méridienne servait à synchroniser les horaires des trains. Le temps uniforme sur un fuseau horaire n'apparaîtra, en Angleterre qu'en 1847.

Références modifier

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Bibliographie modifier

  • Guide Illustré de Bruxelles par G. Des Marez, 1979.
  • Bruxelles Mystérieux par Paul de Saint Hilaire, 1976.