Le mât chinois est un agrès de cirque d’origine asiatique composé d’un ou de plusieurs poteaux en métal fixés verticalement.

Leosvel et Diosmani, deux artistes cubains au mât chinois.

Description modifier

S’il est nu, les acrobates utilisent une résine pour les mains afin d’améliorer la préhension. Le plus souvent, le mât est recouvert d’un revêtement de néoprène ou d’une gaine caoutchoutée afin d’améliorer l’adhérence, qui en contrepartie peut causer des brûlures par frottement. Afin de se prémunir contre de telles blessures, les artistes portent le plus souvent plusieurs couches de vêtement, ainsi que diverses protections. Le mât chinois est utilisé autant en rue qu’en salle ou en chapiteau dans des Numéros acrobatiques. Par sa forme, il peut être facilement intégré en transparence à un décor.

Sa taille peut varier de trois à neuf mètres de haut. Un ou plusieurs acrobates y grimpent et y évoluent, accomplissant différentes figures, acrobaties statiques et dynamiques. En présence de plusieurs mâts, l’on parle aussi de « mât à mât » lorsque les artistes passent d’un mât à un autre.

Un dérivé est le mât oscillant, ballant ou pendulaire qui n’est pas fixé au sol, mais suspendu en son sommet à l’aide d’un câble et parfois même un émerillon afin de permettre des mouvements de rotation. Il permet à l'utilisateur de dynamiser et diversifier les figures grâce au mouvement de pendule pouvant être créé par le mât.

Cette discipline est assez proche du tissu aérien ou de la corde et demande les mêmes dispositions physiques.

C'est une discipline assez présente dans le cirque contemporain, au même rang que le tissu. De nombreuses écoles enseignent aujourd'hui le mât chinois pour les amateurs ou les professionnels. Elle est pratiquée en France en particulier par Tsirihaka Harrivel.

Liens externes modifier

Notes et références modifier