Lycabette

colline et quartier d'Athènes

Lycabette
La colline du Lycabette, vue de l'Acropole.
La colline du Lycabette, vue de l'Acropole.
Géographie
Altitude 277 m
Massif Pentélique
Coordonnées 37° 58′ 55″ nord, 23° 44′ 35″ est
Administration
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Périphérie Attique
District régional Athènes-Centre
Géologie
Roches calcaire
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Lycabette

Le Lycabette ou Lykavittós (en grec ancien : Λυκαβηττός) est une colline de l'Attique appartenant à la chaîne du Pentélique.

Formée au Crétacé[1], elle est constituée de calcaire gris[2]. Elle culmine à 277 mètres[3] et constitue le point le plus élevé de la ville d'Athènes : le panorama qu'elle offre sur la ville en fait une destination touristique appréciée. Un funiculaire, inauguré en 1965[4], permet de rejoindre le sommet sur lequel se trouve la chapelle Saint-Georges (Ágios Geórgios), bâtie au XIXe siècle.

La colline a donné son nom au quartier de Lykavittós, qui constitue une sous-partie informelle des quartiers de Kolonáki et Neápoli.

Étymologie modifier

 
Le funiculaire du Lycabette.

L'étymologie de son nom n'est pas assurée. On a pensé, par exemple que cette hauteur était un refuge de loups (en grec : lukoi) ou encore qu'elle aurait porté un sanctuaire dédié à Lycos, fils de Pandion (en grec : lukios). Il semblerait qu'il faille trouver une explication sur l'existence en grec ancien du terme lukabas signifiant : « année ». En effet, on sait qu'en Allemagne méridionale et en Suisse, on appelle « Jahresberg » des montagnes sur le sommet desquelles l'apparition de soleil indique le commencement du printemps, et donc de l'année, dans l'ancien calendrier julien (en allemand Jahr signifie « année »). Il est possible que le Lycabette, vu d'un certain endroit, ait eu une fonction analogue, mais cela n'apparaît sur aucun document ancien[5].

 
Panorama d'Athènes depuis la colline du Lycabette, avec vue sur le stade panathénaïque, le temple de Zeus olympien, le Parlement hellénique, le jardin national et l'Acropole.

Notes et références modifier

  1. (en) Dimitrios I. Papanikolaou, The Geology of Greece, Londres, Springer Nature, , 345 p. (ISBN 978-3-030-60731-9, lire en ligne), p. 190.
  2. Lya Matton et Raymond Matton, Athènes et ses monuments : du XVIIe siècle à nos jours, , 342 p. (lire en ligne), p. 20.
  3. Jacques Bersani, Histoire d'Athènes : des origines à nos jours, Paris, Éditions Tallandier, , 202 p. (ISBN 979-10-210-0201-2, lire en ligne), p. 11.
  4. (en) Peter Fotis Kapnistos ((ed.)), Hitler's Doubles: Fully-Illustrated, , 572 p. (ISBN 978-1-4960-7146-0, lire en ligne), p. 405.
  5. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, éditions Le Robert, 1994 (ISBN 285036195X).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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