Lucius Nonius Asprenas

consul suffect romain en 36 av. J.-C.

Lucius Nonius Asprenas est un homme politique et militaire de la fin de la République romaine, lieutenant de Jules César et consul suffect en 36 av. J.-C.

Lucius Nonius Asprenas
Fonction
Consul
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Nonii Asprenates (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lucius Nonius Asprenas (en)
Nonia Polla (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens

Famille modifier

C'est un homo novus originaire du Picenum[1].

Il a au moins un fils, homonyme, marié à Quinctilla, sœur de Publius Quinctilius Varus, et père de Lucius Nonius Asprenas, consul suffect en 6 ap. J.-C. et peut-être, biologiquement ou par adoption, de Sextus Nonius Quinctilianus, consul en 8 ap. J.-C.[2]

Il a aussi une fille, Nonia Polla, épouse de Lucius Volusius Saturninus, consul suffect en 12 av. J.-C., et mère de Lucius Volusius Saturninus, consul suffect en l'an 3 apr. J.-C. et préfet de Rome sous Claude et Néron[2].

Biographie modifier

Asprenas est élu préteur en l'an 47 av. J.-C.[3]. Bien que n'ayant pas d'étroits liens familiaux ou politiques avec Jules César[4], il obtient un commandement proconsulaire sous le dictateur en Afrique pendant la guerre civile, tenant la ville de Thapsus avec deux légions en 46 av. J.-C.[5],[a 1]. L'année suivante, il suit César en Hispanie, où il reçoit un commandement sur la cavalerie, probablement en tant que légat[6].

Pendant les premières années du second triumvirat, Asprenas est largement oublié pour le commandement militaire, mais il a finalement un rôle dans la guerre entre Octavien et Sextus Pompée[7]. Il est récompensé pour ses services par le consulat suffect en l'an 36 av. J.-C. avec Quintus Marcius[8],[9],[a 2].

En 31 av. J.-C., il est élu comme membre du collège des épulons (Septemviri Epulones)[10].

Références modifier

  • Sources modernes
  1. Syme 1939, p. 92.
  2. a et b Syme 1939, p. 56.
  3. Broughton 1952, p. 286.
  4. Syme 1939, p. 63-64.
  5. Broughton 1952, p. 297.
  6. Broughton 1952, p. 312.
  7. Syme 1939, p. 111.
  8. Broughton 1952, p. 398.
  9. Syme 1939, p. 199.
  10. Broughton 1952, p. 427.
  • Sources antiques
  1. Jules César, Guerre d'Afrique, 80, 4.
  2. Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 9.

Bibliographie modifier

  • (en) Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, vol. 2 : 99 Β. C. - 31 Β. C., New York, American philological association, coll. « Philological monographs » (no XV.II),‎ , 647 p. (BNF 31878141)
  • (en) Ronald Syme, The Roman revolution, Oxford, Clarendon press, , 568 p. (BNF 31425326)

Voir aussi modifier