Loxodonta atlantica

Loxodonta atlantica est une espèce fossile d'éléphants d'Afrique du genre Loxodonta (qui comprend les éléphants d'Afrique vivants).

Description modifier

Loxodonta atlantica était plus grand que les éléphants d'Afrique modernes, avec une dentition plus progressive[1]. Il comprend des fossiles du Pléistocène de Ternifine, en Algérie[2], des fossiles du Pléistocène moyen d'Elandsfontein, en Afrique du Sud et des fossiles du Pliocène supérieur de la rivière Omo, en Éthiopie[3].

Il est suggéré d'avoir une date d'extinction d'environ 400 000 ans, au Pléistocène moyen[4]. Il a été suggéré que L. atlantica dérive probablement de L. adaurora[5] ; ou L. exoptata[6].

C'est probablement un ancêtre de l'éléphant de savane d'Afrique actuel, Loxodonta africana[6], avec lequel il a coexisté au Pléistocène moyen avant son extinction[3].

Liste de sous-espèces modifier

  • Loxodonta atlantica atlantica (Pomel, 1879) - Afrique du Nord[5]
  • Loxodonta atlantica zulu (Scott, 1907) - Afrique australe[5]

Classification modifier

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Loxodonta atlantica (Pomel, 1879)[7].

Le type de Loxodonta atlantica est conservé au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, mais est répertorié sans numéro de spécimen[6].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Elephas sous le protonyme Elephas atlanticus Pomel, 1879[7],[8].

Loxodonta atlantica a pour synonyme[7] :

  • Elephas atlanticus Pomel, 1879
  • Palaeoloxodon atlanticus (Pomel, 1879)

Étymologie modifier

L'épithète spécifique, du latin atlantica, « de l'Atlas », a été donnée en référence « aux premiers hommes mentionnés dans la mythologie dans le massif du Nord de l'Afrique »[8].

Publication originale modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Loxodonta atlantica » (voir la liste des auteurs).
  1. R. Norman Owen-Smith, Megaherbivores: the influence of very large body size on ecology, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-36020-X)
  2. D. Geraads, « Dating the Northern African cercopithecid fossil record », Human Evolution, vol. 2,‎ , p. 19–27 (DOI 10.1007/BF02436528, S2CID 84223113, lire en ligne)
  3. a et b Jane Carruthers, André Boshoff, Rob Slotow, Harry C. Biggs, Graham Avery et Wayne Matthews, Elephant management: A Scientific Assessment for South Africa, Wits University Press, , 23–83 p. (ISBN 978-1-86814-479-2, DOI 10.18772/22008034792), « The Elephant in South Africa: History and Distribution »
  4. (en) Mathew Stewart, Julien Louys, Gilbert J. Price, Nick A. Drake, Huw S. Groucutt et Michael D. Petraglia, « Middle and Late Pleistocene mammal fossils of Arabia and surrounding regions: Implications for biogeography and hominin dispersals », Quaternary International, vol. 515,‎ , p. 12–29 (DOI 10.1016/j.quaint.2017.11.052, lire en ligne)
  5. a b et c Y. Coppens, V. J. Maglio, C. T. Madden et M. Beden, Evolution of African mammals, Cambridge MA, Harvard University Press, , 336–367 p. (ISBN 0-674-27075-4), « Proboscidea »
  6. a b et c Nancy E. Todd, « New Phylogenetic Analysis of the Family Elephantidae Based on Cranial‐Dental Morphology », The Anatomical Record: Advances in Integrative Anatomy and Evolutionary Biology, vol. 293, no 1,‎ , p. 74–90 (PMID 19937636, DOI 10.1002/ar.21010  )
  7. a b et c Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 2 mai 2024
  8. a et b Pomel 1879, p. 99