Louis de Savoie-Raconis

bâtard d'Achaïe
Louis de Savoie-Raconis
Fonction
Maréchal de Savoie
-
Biographie
Naissance
(?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Savoie-Achaïe, maison de Savoie-Raconis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
NN (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
François de Savoie-Raconis (d)
Marie de Savoie (d)
Francesco di Savoia, Signore di Racconigi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Blason

Louis de Savoie seigneur de Raconis, ou Louis de Savoie-Raconis, dit le bâtard de Savoie ou encore bâtard d'Achaïe, né probablement vers la fin du XIVe siècle (1390 ou 1391 ?) et mort vers 1459, est un prince et militaire du XVe siècle. Fils naturel du seigneur Louis de Savoie-Achaïe, il est à l'origine d'un rameau de la maison de Savoie, les Savoie-Raconis (it).

Biographie modifier

Origines modifier

La date de naissance de Louis bâtard de Savoie (Dominum Ludovicum Bastardum Achayæ[1]) n'est pas connue. Le site MedLands avance l'année 1390[1],[2]. Il est le fils de Louis de Savoie-Achaïe, seigneur de Piémont (1364-1418)[3],[2], avec une « grande Dame de Naples », nous dit Samuel Guichenon[4].

Le , Louis de Savoie épouse Alix (Alice) de Montbel (+ 1454/1464), fille du chevalier Guigues seigneur de Montbel et Entremonts et de Catherine de Maubec[3],[2].

Seigneur modifier

Son père lui donne en apanage plusieurs seigneuries, situées en Piémont[3] : en 1407, Pancalier, puis, en 1414, de Racconigi (Rac(c)onis en français) et de Moille-brune (it) (Raconis), puis en 1417 celle de Cavour et de Château-Regnier (it) (Pancalier)[1],[2].

En 1433, il obtient de son parent le duc Amédée VIII de Savoie, pour services rendus, le château et la seigneurie de Cavour en Piémont[3].

Vers l'année 1434, il est fait chevalier de l'Ordre du Collier[5].

Louis de Savoie est nommé maréchal de Savoie entre 1436 et au moins l'année 1455[6].

Familles modifier

En 1412, Louis bâtard d'Achaïe épouse Alix (Alice) de Montbel (+ 1454/1464)[3],[2]. Ils ont deux fils et une fille selon Guichenon[3]. Le site MedLands donne six enfants, deux garçons et quatre filles[2] :

Armes modifier

 
Armoiries des Savoie-Raconis :
De Savoie chargée de cinq croisettes d'azur.

Selon François Capré de Megève (1662), Louis de Savoie portent de Savoie plein, De gueule à la croix d'argent[5]. Selon Samuel Guichenon (1660), il porte de Savoie brisé d'un filet de sable en barre[8],[5], qu'il brise parfois de cinq croisettes d'azur[8],[5],[9]. Ses successeurs, avec la permission du duc de Savoie, portent de Savoie au bâton d'azur, brochant sur le tout[8],[5]

La devise du rameau, Tout net, se prête à une controverse sur sa signification, Guichenon avance en effet que le souverain aurait autorisé les successeurs de Louis le bâtard à porter les armes pures des princes d'Achaïe, "tout net" signifierait ainsi qu'il n'y avait rien à redire sur ses origines[8]. Au contraire Claude-François Ménestrier (1677) estime que la devise se lit en rébus avec les armes du blason original de Louis, faites de cinq choux cabus confondus par la suite avec des croisettes : "Tout n'est qu'abus", en rapport avec la condition de bâtard de Louis de Savoie[10].

Références modifier

  1. a b et c (en) Charles Cawley, « Louis de Savoie », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), 2006-2019 (consulté en ).
  2. a b c d e f g h i j et k (en) Charles Cawley, « Louis bâtard de Savoie », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), 2006-2019 (consulté en ).
  3. a b c d e f g et h Guichenon 1660, p. 253 (lire en ligne).
  4. Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, (lire en ligne), p. 346 (Livre I).
  5. a b c d et e Amédée de Foras, Chevaliers de l'ordre du Collier de Savoie, dit de l'Annonciade, appartenant au duché de Savoie, de 1362 à 1860, Grenoble, Impr. de E. Allier, , 42 p. (lire en ligne), p. 12.
  6. Guido Castelnuovo, « Les maréchaux en Savoie au bas Moyen Age », dans La société savoyarde et la guerre. Huit siècles d'histoire, XIIIe – XXe siècles, XXXVIe Congrès des Sociétés Savantes de Savoie, Chambéry, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et Documents », (lire en ligne), p. 91-99.
  7. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. 6, Société du Grand armorial de France, 1939, p. 218-219 (lire en ligne).
  8. a b c et d Guichenon 1660, p. 251 (lire en ligne).
  9. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 5, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966, p. 419.
  10. Claude-François Ménestrier, Abbrégé [sic] méthodique des principes héraldiques, ou, Du véritable art du blason, chez Thomas Amaulry, , 253 p. (lire en ligne), p. 64

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques, chez Jean-Michel Briolo, , (Livre III).
  • Claude-François Ménestrier, Abbrégé méthodique des principes héraldiques, ou, Du véritable art du blason, chez Thomas Amaulry, .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier