Louis Krevel

peintre allemand

Friedrich Heinrich Ludwig Krevel, plus connu sous le nom de Louis Krevel ( à Brunswick - à Trèves) était un portraitiste allemand de la période Biedermeier.

Louis Krevel
Biographie
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Genre artistique

Biographie modifier

Son père, Johann Hilarius Krevel (1776-1846) était un marchand d'art et portraitiste. Après avoir pris ses premières leçons d'art avec son père[1] il étudie avec Justus Krauskopf (de), un peintre portraitiste et paysagiste ayant une école privée à Cassel. Il était lui même un élève de Jacques-Louis David. Grâce aux contacts de Krauskopf, en 1824, Krevel a pu étudier à Paris. Durant cette période, il a travaillé avec Antoine-Jean Gros et a été très influencé par le travail de Ingres.

En 1827, l'un de ses portrait est présenté au Salon. L'année suivante, il ouvre son propre atelier et son nom apparaît dans l'Almanach des 25 000 adresses des principaux habitants de Paris. À la suite de cela il reçoit une commande de la ville de Sète pour faire une copie d'une peinture de François Gérard, dépeignant le couronnement de Charles X. Ses portraits ne lui rapporte cependant pas assez, il travaille donc en tant que peintre décorateur.

En 1830, il décide de retourner en Allemagne où il semble avoir travaillé pour la Westphalie. En 1836, il travaille dans la région de la Sarre et est exposé quatre ans plus tard à l'Académie prussienne des arts (de). Son travail est vanté par Christian Daniel Rauch, qui essaie de le persuader de venir vivre à Berlin. Krevel semble cependant préférer rester dans un environnement moins compétitif. En se basant sur les emplacements de ses apparitions, il a passé beaucoup de son temps à Baden-Baden. La plupart de ses clients font partie de la nouvelle bourgeoisie, nouvellement créé avec l'industrialisation de la Sarre. Les plus connus d'entre eux étaient Adolf Kraemer et sa famille; les frères Stumm et Heinrich Böcking.

Au milieu des années 1840, il s'installe à Cologne et devient un membre de la Kölnischer Kunstverein. En 1856, il participe à une exposition de la Prussian Academy.

En 1865, découragé par la popularité grandissante des portraits photographiques, il arrête de peindre et s'installe dans une petite maison à Fribourg-en-Brisgau. Il a subi un accident vasculaire cérébral en 1873 et déménage à Trèves pour vivre avec sa sœur, Jenny, qui était nouvellement veuve. Sa santé continua à se détériorer et il y mourut trois ans plus tard.

Bibliographie modifier

  • (de) Johann Jakob Merlo (de), « Krevel, Ludwig », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 17, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 149-150
  • Eduard Böcking: Die Familie Stumm als Eisenhüttenbesitzer aus dem Hunsrück im 18. Jahrhundert. Mülheim/Ruhr, 1902.
  • Louis Krevel (1801–1876). Ausstellungskatalog. Saarland-Museum und Museum der Stadt Trier im Simeonsstift. Saarbrücken / Trier, 1956.
  • Walter Dieck: Saarländische Bildnisse des Malers Louis Krevel. In: Saarbrücker Hefte; 1957/5, S. 8 ff.
  • Walter Dieck: Louis Krevel, ein rheinischer Bildnismaler des 19. Jahrhunderts. In: Walraff-Richartz-Jahrbuch 20(1958), S. 275 ff.
  • Josef Giesen: Louis Krevel – ein fast vergessener Bildnismaler. In: Die Kunst und das schöne Heim; Jg. 1966/67, H. 12, S. 575 ff.
  • Wolfgang Becker: Paris und die deutsche Malerei 1750–1840. München, 1971 (Studien zur Kunst des 19. Jahrhunderts; 10)
  • Hans-Walter Herrmann (de): Die wirtschaftlichen Führungskräfte im Saarland in der Zeit der Frühindustrie 1790–1850. In: Führungskräfte der Wirtschaft in Mittelalter und Neuzeit 1350–1850. Limburg/Lahn, 1973. S. 281 ff.
  • Teja Hohensee: Louis Krevel (1801–1876) – ein Bildnismaler von europäischem Rang. In: Rheinische Heimatpflege (de). Neue Folge. Jg. 17, Nr. 4, 1980, S. 271 ff.
  • (de) Ingeborg Decker-Staab, « Krevel, Ludwig », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 13, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 32–33 (original numérisé).
  • Gottfried Boehm: Bildnis und Individuum – über den Ursprung des Portraits in der italienischen Renaissance. München, 1985.
  • Ingeborg Krueger: Bildnis der Henriette Stumm. Zur Neuerwerbung eines Bildes von Louis Krevel (1836). In: Das Rheinische Landesmuseum; Jg. 1986, Nr. 5, S. 68 ff.
  • Christof Trepesch: Von Unternehmern, Arbeitern und Fabriken. Industrie und Kunst in der Saar-Region. In: IndustrieMenschenBilder. Hrsg.: Liselotte Kugler. Saarbrücken: Histor. Museum Saar, 1996. S. 52 ff.
  • Peter Burg: Saarbrücken 1789–1860. Von der Residenzstadt zum Industriezentrum. Blieskastel: Gollenstein-Verl., 2000. (Saarland-Bibliothek; 14)
  • Christof Trepesch (Hrsg.): Kultur des Biedermeier – der Maler Louis Krevel. Wernersche Verlagsgesellschaft, Worms 2001, (ISBN 3-88462-175-0)
  • Roland Augustin: Kultur des Biedermeier. Der Maler Louis Krevel (Ausstellungskatalog). Wernersche Verlagsgesellschaft (de), Worms 2001. (ISBN 978-3-88462-175-2)
  • Eva Elisabetha Schmidt: Louis Krevel (1801–1876) – Leben und Werk. Ein Beitrag zur Porträtmalerei der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts. Universität, Bonn 2009. (Dissertation)
  • Robert Skwirblies: Krevel, Ludwig (Krevel, Louis), in: Savoy, Bénédicte und Nerlich, France (Hg.): Pariser Lehrjahre. Ein Lexikon zur Ausbildung deutscher Maler in der französischen Hauptstadt. Band 1: 1793–1843, Berlin/Boston 2013, S. 158–160.

Notes et références modifier

  1. (de) Johann Jakob Merlo (de), « Krevel, Ludwig », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 17, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 149-150

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