Louis Goupy

peintre français

Louis Goupy ou Lewis Goupy (vers 1674 - 1747) est un artiste peintre, pastelliste, portraitiste et miniaturiste français, ayant fait carrière en Angleterre.

Louis Goupy
George White : mezzotinte d'après l'autoportrait de Goupy (vers 1720).
Naissance
Vers 1674
Nevers ?, Drapeau de la France France
Décès
Nationalité
Activité
Maître
Bernard Lens II ou III ?
Élève
Lieux de travail

Biographie modifier

Louis Goupy est peut-être né vers 1674 à Nevers en Bourgogne, comme les autres membres de la famille[1].

Élève du graveur anglais Bernard Lens II (1659–1725) — ou de son fils, Bernard Lens III, miniaturiste anglais fort réputé —, qui semble être son oncle maternel, il est actif à Londres, à partir de 1710, ayant rejoint son frère Charles Goupy, spécialisé dans les éventails peints.

Jusqu'en 1733, il réside sur King Street à Covent Garden. En 1711, il fréquente comme enseignant une école de peinture, la Great Queen Street Academy, fondée par Godfrey Kneller puis la quitte en 1720 pour se rapprocher de la St Martin's Lane Academy, fondée par Louis Chéron et John Vanderbank, où il donne des cours, notamment à ses deux neveux, Joseph Goupy et son frère Bernard (?) Goupy, peintre de paysage.

Il est mort à Londres le .

Œuvre modifier

 
Portrait de Brook Taylor, le mathématicien anglais, 1720, parfois attribué à Joseph Goupy.

Louis Goupy a pour commanditaire Richard Boyle, 3e comte de Burlington qu'il accompagne sur le chemin du retour de son Grand Tour en Italie en 1719[1],[2].

Il produit, après s'être réinstallé à Londres une quantité importante de portraits en miniature et de pastels, techniques qu'il enseigna toute sa vie.

Les miniatures de Louis Goupy sont difficiles à identifier[3].

Sources modifier

Références modifier

  1. a et b (en) « Neill Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800 », sur pastellists.com (consulté le )
  2. (en) James Lees-Milne, The Earls of Creation, 1962 : 89, 93.
  3. (en) Dudley Heath, Miniatures, Collection The Connaisseur's Library, Londres, Methuen, 1905, p. 147 — sur archive.org.

Liens externes modifier