Louis Ferdinand Antoni

peintre et sculpteur français

Louis Ferdinand Antoni est un peintre, graveur et sculpteur français né à Bastia le et mort à Alger le .

Louis Ferdinand Antoni
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AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie modifier

Très tôt après sa naissance en Corse, Louis Ferdinand Antoni débarque en Algérie française avec ses parents. Il fait ses études au collège Saint-Charles à Blida, puis au lycée d'Alger qu'il quitte pour entrer à l'École des beaux-arts d'Alger où il est élève d'Hippolyte Dubois. En 1892, il obtient une bourse qui lui permet d'intégrer l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris dans l'atelier de Léon Bonnat. Les deux influences qui se font sentir chez lui sont celles d'Eugène Delacroix et des impressionnistes[1].

Il quitte Paris pour le Sud algérien et expose régulièrement aux salons algériens et au Salon des artistes français. En 1906, il rencontre à Alger Marie Gautier, peintre et graveuse, qui l'initie à la technique de gravure en couleurs qui l'enthousiasme. Il produit des eaux-fortes publiées chez l'éditeur Petit et ses envois ne sont destinés dorénavant qu'à la Société nationale des beaux-arts. Il épouse Marie Gautier le à Paris[2].

En 1909, le peintre remporte une bourse de voyage en Afrique occidentale française et débarque à Dakar. Il visite la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Sénégal et Tombouctou. C'est une période de travail acharné, très féconde, matérialisée par des œuvres — eaux fortes et toiles — de haute facture. Revenu à Paris, il étudie l'art de la fresque.

En 1912, il est nommé professeur d'arts décoratifs à l'École des beaux-arts d'Alger, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort.

Engagé volontaire comme simple soldat le , blessé durant la Grande Guerre, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[Quand ?].

En 1922, il est sociétaire du Salon de la Société nationale des beaux-arts qui lui décerne le prix Paquin. En 1928, il reçoit le prix Gillot-Dard.

Après la mort de Léon Cauvy, il assume la direction de l'École des beaux-arts d'Alger.

Œuvres modifier

 
Maternité à Dakar, vers 1909, encre sur papier, localisation inconnue.
 
Rue à Gafsa, localisation inconnue.
Algérie
France
  • Localisation inconnue :
    • Samson, anciennement à Paris au musée du Luxembourg ;
    • Portrait du peintre Julien, sculpture ;
    • Monument à Ernest Mercier, projet.

Illustration modifier

  • Robert Randau, Terrasses de Tombouctou, publié en 1933.
  • Antoine Abitreccia, La Corse dans l'histoire, Lyon/Paris, Éditions Archat, 1939.

Notes et références modifier

  1. Robert Randau, « Un grand peintre algérien », sur Cercle algérianiste, l'algérianiste, no 80, décembre 1997.
  2. Archives de Paris Acte de mariage no 709 dressé au 16e arrondissement de Paris, vue 31 / 31.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres 1830-1962, éditions Paris Méditerranée, 2000.
  • Élisabeth Cazenave, Les artistes de l'Algérie, Bernard Giovanangeli, éditions Association Abd-el-Tif, 2001.
  • Robert Randau, « Les Maîtres de la peinture Algérienne », Afrique, .
  • Algeria, et noël 1955.
  • Archives nationales : cote F 21/6721.

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