Louis Bouvier-Dumolart

personnalité politique française

Louis Bouvier-Dumolart, écrit également Dumolard est né le à Bouzonville et est mort le à Paris. Il était un préfet et député [1].

Caveau de Louis Bouvier-Dumolart à Valmunster.

Biographie modifier

Entré tôt dans l'administration, il est chargé des bureaux du sous-préfet de Sarrebourg en 1801. Il devient auditeur au Conseil d’État en 1805, intendant de la Carinthie en 1806, puis la même année, commissaire impérial près la République de Raguse et intendant en Saxe. Sous-préfet de Sarrebruck en 1808, il est préfet du Finistère en 1810 et de Tarn-et-Garonne en 1813.

Préfet de la Meurthe en 1815, il est député de ce département pendant les Cent-Jours. Il est en exil en Allemagne et Italie du au . Nommé préfet du Rhône en , lors du soulèvement de la part des Canuts de Lyon (Révolte des canuts), il fixe un tarif minimum pour la vente de la soie. Il reçoit ensuite les ouvriers ce qui lui vaut d'être désavoué par le gouvernement car il a enfreint la loi Le Chapelier et il est remplacé le .

Il a écrit quelques rapports et essais politiques.

Œuvre modifier

  • 1815 : « Plaidoyer de M. Bouvier Dumolart, ancien préfet, contre M. Alphonse de Beauchamp, prévenue de Calomnie »[2].
  • 1829 : « Essai sur les moyens d'éteindre la mendicité » [3].
  • 1832 : « Relation de M. Bouvier Du Molard, ex-préfet du Rhône, sur les événements de Lyon » [4].
  • 1832 : « Compte-rendu des événements qui ont eu lieu dans la ville de Lyon au mois de . » [5].
  • 1834 : « Des causes du malaise qui se fait sentir dans la société, des agitations qui la troublent, et des moyens d'y remédier. » [6].

Sources modifier

Notes et références modifier