Loudun

commune française du département de la Vienne

Loudun
Loudun
La Tour carrée, monument emblématique de Loudun.
Blason de Loudun
Blason
Loudun
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
(siège)
Maire
Mandat
Joël Dazas
2020-2026
Code postal 86200
Code commune 86137
Démographie
Gentilé Loudunais
Population
municipale
6 743 hab. (2021 en augmentation de 0,04 % par rapport à 2015)
Densité 154 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 38″ nord, 0° 05′ 04″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 120 m
Superficie 43,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Loudun
(ville isolée)
Aire d'attraction Loudun
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Loudun
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Loudun
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Loudun
Liens
Site web ville-loudun.fr

Loudun est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne. Ses habitants sont appelés les Loudunais.

C'est une ville avec les ruines de l'ancien château détruit par Richelieu, et dont le centre historique est entouré de vieux remparts. Cette ville possède un grand patrimoine culturel avec, entre autres, sa Tour Carrée, ses ruelles ayant gardé l'esprit du Moyen Âge, toutes les caves à champignons et à vins, sans oublier le musée Renaudot.

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lauzdunensis vicaria en 850[1] ; Laucidunensis en 895[2],[3] ; Losdunum en 1059[4],[3].

Étymologie modifier

Dun est un toponyme ou un élément de toponyme courant dans les régions de peuplement ou d'ancien peuplement celtique. Il signifie à l'origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont. On le trouve sous la forme dunon (lire dūnon avec un U long en gaulois ou plutôt dūno, latinisé en dunum, dun en gaélique et din en gallois et en breton (dans Dinan). On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.

Il est souvent associé au nom d’un chef gaulois, comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno[5].

Loudun se serait appelée Lugdunum[Information douteuse]. Le nom de la ville signifie donc « colline, du dieu Lugus ». Lugus a été rapproché du gaulois lugos, qui aurait signifié « corbeau ». Selon Plutarque, il signifierait plutôt « lumineux », ou « lumière », Lugus étant une divinité du soleil et de la lumière.

Géographie modifier

Localisation modifier

Tout au nord du département de la Vienne, la commune de Loudun est bordée à l'ouest par le Martiel, un sous-affluent de la Dive et par la Négron au sud-est.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Basses, Bournand, Messemé, Mouterre-Silly, Sammarçolles, Les Trois-Moutiers, La Roche-Rigault et Chalais.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

  • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 614 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LOUDUN (86) - alt : 96 m 47° 02′ 00″ N, 0° 05′ 48″ E
Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1990 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2,3 4,1 5,7 9,4 12,2 14 14,2 11,1 8,9 5 2,5 7,7
Température moyenne (°C) 5,2 5,9 8,7 10,8 14,8 17,9 19,9 20,1 16,5 13 8,2 5,2 12,2
Température maximale moyenne (°C) 8 9,5 13,2 15,8 20,1 23,6 25,8 26,1 22 17,1 11,4 8 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−14
07.01.09
−14,3
12.02.12
−9,6
01.03.05
−3,3
10.04.03
0,2
07.05.97
3,5
01.06.06
7,1
04.07.90
6,8
28.08.98
2,7
25.09.02
−3,7
30.10.97
−8
23.11.93
−10,5
29.12.96
−14,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
05.01.99
22,5
27.02.19
24,5
19.03.05
29,4
30.04.05
32,2
27.05.05
41,1
29.06.19
40,7
25.07.19
40,2
09.08.03
35,3
14.09.20
29,9
03.10.11
22,7
07.11.15
18
07.12.00
41,1
2019
Ensoleillement (h) 101,1 194,2 218,8 265,7 254,4 234,8 134 82
Précipitations (mm) 55,8 44,4 44,6 53 48,9 38,9 49,2 44,2 48,5 65,3 70,9 63,8 627,5
Source : « Fiche 86137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Voies de communication et transports modifier

La ville est située au croisement de la route nationale 147 et des routes départementales 14, 61, 63, 147 et 759, soit en distances orthodromiques, 20 km à l'est de Thouars, 22 km au sud-ouest de Chinon, 30 km au sud-sud-est de Saumur et 52 km au nord-nord-ouest de Poitiers.

Au nord, la départementale 47 dessert le village de Véniers.

L'enclavement de Loudun en matière de transport peut expliquer, pour une part, son retard de croissance et sa difficulté à se rendre attractif pour les entreprises comme pour les résidents. Dans une société où la gestion des temps est un enjeu de plus en plus central, l'éloignement, autant en termes de distance que de temps, de Loudun du cœur dynamique du département et de son offre de services administratifs, de santé, culturels, économiques, etc., est un handicap majeur[13].

Histoire modifier

Loudun était une cité pictave. Terre de convoitises, le Loudunais et la sénéchaussée de Loudun furent rattachés à l'Anjou, contrairement au découpage administratif au XXIe siècle, où la région Nouvelle-Aquitaine présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun. Au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois qui s'enfonce dans le Poitou actuel, englobant Loudun et le Loudunais jusqu'à Mirebeau au sud.

Moyen Âge modifier

En 986, Guillaume III d'Aquitaine et Geoffroy Ier d'Anjou s'affrontent au lieu-dit les Roches Saint-Paul, alors rattaché à la paroisse de Coussay. Geoffroy obtient le fief de Loudun mais est vassal de Guillaume. Loudun dépend des comtes d'Anjou jusqu'en 1206, date à laquelle Philippe Auguste la rattache à la Couronne de France. Cependant, Philippe Auguste donne Loudun en garde à Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, car le roi de France considère Loudun comme une place stratégique et décide de remplacer l'ancien château par une nouvelle forteresse pour contrer les puissants Plantagenêts.

En 1214, Jean sans Terre intrigue contre le roi Philippe Auguste, en achetant l’aide des barons poitevins : les Chauvigny, les Mauléon et les Thouars. Jean-sans-Terre occupe Angers. Louis, le fils de Philippe Auguste intervient à Moncontour dont il fait détruire le château. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines (et le prince Louis à La Roche-aux-Moines) en juillet 1214. Il vient aussitôt à Loudun pour imposer la paix de Chinon (septembre 1214) à Jean sans Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.

Le , Charles V octroie Loudun au duc d'Anjou Louis, en échange de Champtoceaux[14].

 
La sénéchaussée de Loudun en Anjou au XVIIIe siècle.

Le , le traité de Loudun est signé entre le roi de France et les principaux barons poitevins, qui lui rendent hommage. Il met ainsi fin à la reconquête du Poitou qui avait suivi le traité de Brétigny (1360).

En 1476, le roi René, duc d'Anjou, est contraint de conclure un accord avec Louis XI, étant accusé d'avoir négocié avec Charles le Téméraire. Loudun est à nouveau réunie à la couronne de France. Louis XI l'érige en bailliage. François Ier ordonne qu'on rédige la coutume de Loudun. Le Loudunais devient une sénéchaussée, qui dépend du gouverneur de Saumur.

À la fin d'année 1480, Louis XI libère le cardinal Jean de la Balue et le transfère provisoirement à Loudun, à condition qu'il quitte le royaume de France. Aussi le légat Giuliano della Rovere, futur pape Jules II, y arrive-t-il au début du mois de [15].

Les Hospitaliers modifier

La commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou chapelle Saint-Jean), date du XIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1995[16].

Temps modernes modifier

En 1542, lors de la création de la généralité de Tours, la sénéchaussée de Loudun intègre cet ensemble territorial constitué par les provinces d'Anjou, du Maine et de la Touraine.

En 1568, les luttes entre protestants et catholiques reprennent. Henri, roi de Navarre, alors âgé de 16 ans, se trouve à Loudun avec l'armée protestante. Les protestants brûlent la collégiale Sainte-Croix, le couvent de l'église des Carmes (Saint-Hilaire-du-Martray) et l'échevinage. Le duc d'Anjou (futur Henri III) fait le siège de Loudun pour récupérer la cité aux mains des protestants. En 1569, Coligny assiège Poitiers, mais l’arrivée de l’armée royale le force à lever le siège. L’affrontement a lieu lors de la bataille de Moncontour : le duc d'Anjou inflige une défaite sanglante aux Huguenots.

En 1579, le roi Henri III élève Loudun au rang de duché non héréditaire au profit de Françoise de Rohan. En 1584, Henri III donne l'ordre de faire détruire la forteresse érigée par Philippe II Auguste, le palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile et l'enceinte fortifiée de Loudun. En 1587, Henri de Navarre s'empare de Loudun, ainsi que de Vivonne, Mirebeau et Châtellerault.

En 1605 fut prévu un siège de présidial à Loudun, qui aurait compris le bailliage de Chinon, mais l'opposition de Tours et de Poitiers empêcha le projet d'aboutir. En 1616, pour mettre un terme à une nouvelle révolte des nobles, la paix de Loudun (désastreuse pour la Cour) est signée entre Marie de Médicis (la régente) et le prince de Condé.

En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur[17]. En 1630, la ville de Loudun fut le théâtre d'une traque lancée par le cardinal de Richelieu, avec pour objectif de faire taire le prêtre catholique Urbain Grandier qui l'avait critiqué férocement. En 1631, Louis XIII envoie à Loudun le conseiller d'État Jean Martin, baron de Laubardemont, afin de terminer la démolition de la forteresse construite par Philippe-Auguste, du palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile, du donjon et de l'enceinte fortifiée de la ville. En 1634, commença à proprement parler « l'affaire des démons de Loudun ».

Le , un tremblement de terre a mis à bas une partie des murailles, et provoqué l'effondrement d'une partie de l'église principale.

Révolution française modifier

En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.

Loudun accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution et, en tant que symbole, il est coupé le , lorsque la nouvelle de la prise de Thouars par les armées vendéennes arrive, par crainte de représailles. Les membres du conseil municipal jugèrent également plus prudent de se replier sur Chinon, et le drapeau blanc fleurdelysé flotte un instant sur la bourgade[18]. Dès l’alerte passée, il est replanté (le ), puis à nouveau le 18 (remplacé par un spécimen de plus grande taille)[19]. Lorsqu'un détachement de cavalerie vendéenne pénètre dans la ville le , l’arbre est abattu une nouvelle fois[20]. Il est à nouveau replanté, suivi de trois autres : un porte (Saint-)Nicolas, un autre place de la Bœufetterie, un troisième porte de Chinon, et le dernier dans le quartier du Martray[21]. Ils deviennent des lieux de ralliement pour toutes les fêtes et les principaux événements révolutionnaires, comme la célébration des victoires des armées révolutionnaires, la lecture des lois, l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI[21]. Ces quatre arbres sont abattus de nuit en , au moment de la réaction royaliste, mais replantés immédiatement. Un autre arbre est abattu et replanté en [21].

Loudun est chef-lieu du district de Loudun de 1790 à 1795, puis de son arrondissement de 1800 à 1926. En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque d’Angers.

XXe siècle modifier

La sous-préfecture de Loudun créée le 17 février 1800 est supprimée le 10 septembre 1926. La ville n'est plus qu'un simple chef-lieu de canton et celui-ci comme les cantons environnant furent rattachés à l'arrondissement de Châtellerault.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe bombarde la gare le  : le quartier environnant souffre, et le bilan est de 20 morts[22].

Le 20 juin 1940, des préparatifs de défense de la ville sont menés. A la barrière du passage à niveau, route de Saumur, des soldats français construisent hâtivement un barrage avec les matériaux des immeubles détruits par le bombardement. Une mitrailleuse est installée ainsi qu'un canon anti-tank. Des militaires sont postés munis de fusils mitrailleurs et attendent l'arrivée de l'armée allemande[23]. Une autre barricade est construite rue Croix Moquet et des soldats français sont postés munis de fusils mitrailleurs[24]. Des unités de la Wehrmacht pénètrent dans la ville par l'Est le [25].

Le 21 juin 1940, vers 9 heures du matin, un char et quatre chenillettes qui formaient l'arrière garde d'une formation motorisée, ayant participé aux Combats de Saumur et se dirigeant sur Poitiers venait de traverser la ville, se sont rencontrés avec une formation de chars allemands qui entraient à Loudun venant de Chinon. Le conducteur Raymond Louis Jules Loche et le mitrailleur René Matras, du 1er G.R.D.I. périrent carbonisés dans leur chenillette ainsi que le soldat François Arthur Tadieu qui fut tué lors de l'affrontement sur le Boulevard des Écoles. Les soldats français dont des tirailleurs sénégalais faits prisonniers dans les environs de Loudun et dans la ville même y sont conduits rue du Colombier l'Abbé sous l'escorte d'automitrailleuses allemandes dans un camp de prisonniers.

Durant l’, les aviations alliées mènent de nombreuses opérations de strafing : des chasseurs patrouillent sur les axes (voies ferrées, routes principales) à la recherche de cibles d’opportunité. C’est ainsi que des chasseurs alliés tirent sur la gare le [26] et qu’elle est à nouveau bombardée le [27].

En 1948, pour célébrer le centenaire de la révolution française de 1848 et de la Deuxième République, un arbre de la liberté est planté dans le jardin de la mairie[28].

Durant les années suivantes, la ville est marquée par le retentissement national de l'affaire Marie Besnard, accusée d'avoir empoisonné son mari en 1949 ainsi qu'onze autres personnes, puis acquittée à l'issue de trois procès en 1961. Le rôle des rumeurs dans cette affaire rappelle celui qu'elles ont joué dans celle d'Urbain Grandier trois siècles plus tôt.

En 1964, l'ancienne commune de Veniers fusionne avec Loudun[29]. En 1972, Rossay en fait autant[29].

Démographie modifier

La commune de Loudun s'est agrandie à deux reprises, d'abord en 1964 avec l'intégration de Véniers, puis en 1972 avec la fusion-association de Rossay, qui reste commune associée.

Démographie de Véniers modifier

Évolution démographique de Véniers
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
442499499407467481462488500477
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
488464437436407434481492476460
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 - -
488466462432441459454430--
1962 population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[30].)

La population de Véniers est toujours restée relativement stable, entre 400 et 500 habitants.

Démographie de Rossay modifier

Évolution démographique de Rossay
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
168153170181157184197201213226
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
226206210198177188203224228228
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 -
230215233231219211203197146-
1962 et 1968 population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[31].)

La population de Rossay a atteint son maximum en 1926 avec 233 habitants.

Démographie de Loudun modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 6 743 habitants[Note 4], en augmentation de 0,04 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0005 1505 1285 0445 0785 0324 9804 6704 557
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 8104 5044 4034 4934 5224 5254 5284 6524 617
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6154 6534 7814 8365 2525 0595 2195 3135 501
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 5876 9488 0358 1207 8547 7047 2557 1736 819
2017 2021 - - - - - - -
6 7476 743-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Longtemps cantonnée entre 4 500 et 5 500 habitants, la population de Loudun a brusquement augmenté avec l'intégration de Véniers en 1964, puis avec la fusion-association de Rossay en 1972. Elle a culminé à 8 120 habitants au recensement de 1982, et a depuis perdu près de 1 000 habitants en 26 ans. Loudun comptait 7 854 habitants en 1990, à peine 150 de moins dix ans plus tard ; elle tombe désormais (en 2014) à 6 740. En revanche, le reste du Loudunais connaît une certaine stabilité, notamment dans le canton des Trois-Moutiers où l'ouverture, en 2015, du Center Parcs devrait dynamiser la démographie.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Administration municipale modifier

Liste des maires modifier

 
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs depuis 1943
Période Identité Étiquette Qualité
1943 1947 Jean Mannet Rad. puis DVD Conseiller général du canton de Loudun (1945 → 1955)
Marc Godrie   Administrateur[35]
[36]
(démission)
René Monory CD puis UDF-CDS
puis UDF-FD
Garagiste
Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (1977 → 1978),
de l'Économie (1978 → 1981), de l'Éducation nationale (1986 → 1988)
Sénateur de la Vienne (1968 → 1977, 1981 → 1986 et 1988 → 2004)
Président du Sénat (1992 → 1998)
Conseiller régional de Poitou-Charentes (1973 → 1989)
Président du conseil régional de Poitou-Charentes (1985 → 1986)
Conseiller général du canton de Loudun (1961 → 2004)
Président du conseil départemental de la Vienne (1977 → 2004)
Président de la CC du Pays loudunais (1993 → 2002)
Suppléant du député Pierre Abelin
Jean-Pierre Fredaigue[37],[38] DVD Ébéniste
Jean Touret UDF puis UMP Chef d'entreprise retraité
Conseiller régional de Poitou-Charentes (1998 → 2004)
Conseiller général du canton de Loudun (2004 → 2011)
Vice-président du conseil départemental de la Vienne [Quand ?]
Suppléant du député Jean-Pierre Abelin
Elefthérios Benas[39] DVD puis UMP Médecin
Conseiller général du canton de Loudun (2011 → 2015)
En cours Joël Dazas DVD Chargé d'affaires
Président de la CC du Pays loudunais (2015 → )
Suppléant du conseiller départemental Bruno Belin (2015 → )

La communauté de communes du Pays loudunais modifier

Loudun est le siège de la communauté de communes du Pays loudunais qui regroupe 52 communes, dont sept communes associées et quatre cantons : Loudun, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Les Trois-Moutiers.

En 1999, sa population était de 24 625 habitants, pour une superficie de 849 km2.

Jumelages modifier

Loudun est jumelée à sept villes :

Politique environnementale modifier

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[41].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Loudun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[42],[43],[44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loudun, une unité urbaine monocommunale[45] de 6 747 habitants en 2017, constituant une ville isolée[46],[47].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[48],[49].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), zones urbanisées (12 %), forêts (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), prairies (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[50]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Loudun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[51]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[52].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Négron et le ruisseau Boire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2008, 2010 et 2013[53],[51].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Loudun.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[54]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 41,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[57].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999, 2001 et 2010[51].

Transports modifier

  • Réseau TER Nouvelle-Aquitaine (Autocars)

La ville de Loudun est desservie par la relation Autocars TER no 14[58] : Chinon ↔ Loudun ↔ Thouars

  • Réseau départemental Lignes en Vienne (Autocars)

Géré par le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le réseau Lignes en Vienne dessert la ville et ses établissements scolaires via les lignes 110 et 201[59].

Économie modifier

Le Loudunais est une région agricole et viticole. Le leader mondial des produits tubulaires destinés aux bovins, la société Agritubel, est basée à Loudun.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne.

Zone industrielle et artisanale au nord de la ville en direction de Saumur et Fontevraud.

Santé modifier

Le CHU de Poitiers possède une antenne, le centre hospitalier Renaudot.

La ville dispose d'une maison de santé, familièrement appelée "l'octogone" qui a subi des travaux de rénovation en 2022. Cet établissement du centre-ville, très connu des Loudunais et Loudunaises, s'agrandit pour plus de confort mais aussi prévoir l'arrivée de praticiens supplémentaires voire de stagiaires[60].

Le groupe ARPAVIE gère un EPHAD dans la zone de l'hôpital, la résidence "Porte du Martray".

Différents praticiens, médicaux et para-médicaux offrent une offre de santé importante dans le pays loudunais.

Enseignement modifier

  • lycée Guy Chauvet (mixte public) ;
  • lycée professionnel Marc Godrie (mixte public) ;
  • collège Joachim du Bellay (mixte public)  ;
  • collège Chavagnes Saint-Joseph (Mixte privé) ;
  • école primaire Jacques-Prévert (mixte public) ;
  • école primaire Saint-Joseph (mixte privé) ;
  • école primaire du Martray (mixe public) ;
  • école maternelle Les Lutins ;
  • école Maternelle Le Chat Botté ;

Sport modifier

  • Le LHHP (Loudun Handball Haut-Poitou) fondé en 1966, en tant que section handball du Loudun Athlétic Club, évolue en Honneur Régional. L'équipe féminine évolue également à ce niveau. Le club, après avoir évolué quelques années en Nationale 3 au vieux gymnase du Petit-Colas situé en centre-ville près du lycée Guy Chauvet, joue au gymnase Jean Touret construit il y a quelques années près du stade municipal.
  • Le FC Loudun fondé en 1907, est le club de football de la ville. Il évolue au stade municipal Jean Tursini en Départemental 2 et connut son heure de gloire dans les années 80 lorsque le club jouait en Division d'Honneur et actuel Régional 1.

Lieux et monuments modifier

  • La Tour carrée, ancienne tour de guet du château. On a longtemps attribué la construction en 1040 de la tour à Foulques Nerra, comte d'Anjou. En 2018 paraît un rapport des fouilles préventives réalisées dans le cadre des travaux de restauration de la tour, expliquant que "l’attribution de la tour carrée à Foulques Nerra n’est plus recevable"[61]. La tour est classée depuis 1877[62].
  • Le château du Bois-Gourmond, XIVe et XVIe siècles, dépendant féodalement du château de Loudun[63], inscrit partiellement en 1929 puis en intégralité depuis 1993[64].
  • Le château du Bois-Rogue à Rossay, dont la chapelle du XIIIe siècle et la galerie du XVIe siècle sont classées depuis 1970[65].
  • L'église Sainte-Croix, appelée aujourd'hui collégiale Sainte-Croix sert d'écrin à de nombreuses expositions d'art contemporain et concerts. Le chœur et le transept du XIIe siècle sont classés depuis 1955, les parties subsistantes de l'ancienne nef étant inscrites depuis 1992[66].
  • Le musée Théophraste-Renaudot : met à l'honneur Théophraste Renaudot, dont les œuvres appartiennent à l'histoire de la pensée, de la littérature.
  • L'Aquarium : présente tous les milieux aquatiques d'eau douce grâce à une quinzaine de bacs et bassins (fermé définitivement).
  • Le musée Charbonneau-Lassay : les collections disposées à l'image d'un cabinet de curiosités traitent de l'histoire de la cité et de son riche passé.
  • Le Jardin d'Inspiration médiévale : au pied de la Tour Carrée, il présente des plantes médicinales ainsi que des condiments. Des carrés en châtaignier tressés, des pergolas, des arceaux de bois servent de décor à ce jardin.
  • Le couvent des Carmes, XIVe siècle au XVIIe siècle, inscrit depuis 1995[67].
  • L'église Saint-Hilaire du Martray, attenante au couvent des Carmes, classée depuis 1921[67].
  • L'église Saint-Pierre du marché, construite sous Philippe II Auguste, classée depuis 1921[68].
  • Église Saint-Étienne de Rossay.
  • Église Notre-Dame de Veniers
  • Enceinte (douves, enceinte, ancienne tour ronde), XIIIe siècle, inscrite depuis 1948[69].
  • L'hôtel de Saint-Laon, XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit depuis 1995[70].
  • L'hôtel de ville, XIXe siècle, inscrit depuis 1995[71].
  • La maison des Échevins (ou Échevinage), XVe et XVIIe siècles, inscrite depuis 1972[72].
  • La porte du Martray, unique vestige des quatre portes de l'enceinte urbaine construite sous Philippe Auguste, classée depuis 1946[73].
  • Deux maisons des XVe et XVIe siècles[74],[75] ainsi qu'un portail du XVIIIe siècle[76] sont également inscrits.
  • Le Logis gothique, à proximité de la chapelle Saint-Jean.
  • La Maison de l'Art Roman : le noyau de cette collection privée est constituée de 35 chapiteaux romans du XIIe siècle, d'une dizaine de tailloirs et de deux voussures de portail.

Visite virtuelle église Sainte-Croix

Personnalités liées à la commune modifier

 
La statue de Théophraste Renaudot à Loudun.

Spécialités gastronomiques modifier

Le Croquant de Loudun est une spécialité biscuitière ayant pour origine la tradition de la culture d'amandiers en pays loudunais.

Emblèmes modifier

Héraldique modifier

  Blasonnement :
De gueules, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sable ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or[78].

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jacques Dumoustier de la Fond, Essais sur l'histoire de la ville de Loudun, Michel-Vincent Chevrier, 1778
  • Michel de Certeau, La Possession de Loudun, Luce Giard, 2005
  • Thierry Thomas, Loudun et son canton, A. Sutton, 2000

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 390a sous Laudun.
  3. a et b Ernest Nègre, Op. cit.
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
  5. « Gaulois », sur cndp.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Fiche du Poste 86137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. Étude de KPMG pour le Conseil général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009.
  14. Archives nationale, p. 1340, no 465 ; publié par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome X, p. 266, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1908 ; "...touchant la chastellenie de Lodun, baillee en recompense par noz predecesseurs au duc d'Anjou au lieu de ladicte baronnie de Champtoceuax, en nous suppliant et requerant que des dictes lectres..." (Lettre de Louis XI datée aux Montilz-lèz-Tours le 19 avril 1468 (même document, même page)
  15. Philippe de Commynes et Joël Blanchard, Lettres, , 335 p. (ISBN 978-2-600-00488-6, lire en ligne), p. 99.
  16. « Ancienne commanderie Saint-Jean », notice no PA00135596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997
  18. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 109-111.
  19. Robert Petit, op. cit., p. 118.
  20. Robert Petit, op. cit., p. 119-120.
  21. a b et c Robert Petit, op. cit., p. 200-201.
  22. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 28.
  23. « Loudun - Barricade route de Saumur », sur cmduloudunais.free.fr (consulté le ).
  24. « Loudun - Croix Moquet », sur cmduloudunais.free.fr (consulté le ).
  25. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 11.
  26. Christian Richard, op. cit., p. 203.
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  29. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Véniers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Historique du lycée Marc Godrie
  36. « René Monory abandonne son mandat de maire de Loudun », Les Échos,‎ (lire en ligne).
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  59. http://www.cg86.fr/193-lignes-en-vienne.htm
  60. Jean-Claude RABIN, « Loudun - la maison médicale en phase transitoire », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne  )
  61. Fabrice Mandon, « Loudun – La Tour carré », ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia,‎ (ISSN 2114-0502, lire en ligne, consulté le )
  62. « Ancien donjon », notice no PA00105498, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Tour du Bois-Gourmond, p. 416 », sur Dictionnaire topographique du département de la Vienne, par Louis Rédet, Imprimerie nationale, à Paris, 1881.
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  65. « Château du Bois-Rogue », notice no PA00105499, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Église Sainte-Croix », notice no PA00105501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. a et b « Couvent des Carmes et église Saint-Hilaire du Martray », notice no PA00105502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. « Église Saint-Pierre », notice no PA00105503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Enceinte », notice no PA00105504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Hôtel de Saint-Laon », notice no PA00135598, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Hôtel de Ville », notice no PA00135595, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Ancienne maison des Échevins », notice no PA00105505, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « Porte du Martray », notice no PA00105508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. « Maison, rue de la Porte-Saint-Nicolas », notice no PA00105506, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. « Maison, rue du Portail-Chaussée », notice no PA00135597, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Portail », notice no PA00105507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. Le Petit Robert des noms propres, édition 2008, p. 1359 et 1899, signale à l'article Loudun : « Maison natale de T. Renaudot (musée) ».
  78. (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)