Lord Yarborough

politicien britannique

Charles Anderson-Pelham
Illustration.
Blason du comte de Yarborough.
Fonctions
Membre de la Chambre des lords
Lord Temporal

(15 ans, 5 mois et 2 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur Charles Anderson-Pelham
Successeur Charles Anderson-Pelham
Député britannique

(13 ans, 8 mois et 26 jours)
Élection 10 décembre 1832
Réélection 6 janvier 1835
24 juillet 1837
29 juin 1841
Circonscription North Lincolnshire
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Sir Montague Cholmeley

(1 an, 7 mois et 12 jours)
Élection 28 avril 1831
Circonscription Lincolnshire
Prédécesseur Hon. Charles Chaplin
Successeur Circonscription abolie

(8 mois et 30 jours)
Élection 29 juillet 1830
Circonscription Newtown
Prédécesseur Charles Cavendish
Successeur Sir William Horne
Biographie
Titre complet Comte de Yarborough
Date de naissance
Date de décès (à 52 ans)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Parti politique Parti Whig
Parti libéral
Père Charles Anderson-Pelham
Mère Henrietta Simpson
Conjoint Maria Adelaide Maude
Enfants 4 enfants dont : Charles Anderson-Pelham
Diplômé de Collège d'Eton
Profession homme politique

Lord Yarborough (18091862), de son vrai nom Charles Anderson Worsley, est un lord qui a laissé son nom à des mains particulières au bridge et au whist, aussi appelée main blanche.

Famille modifier

Il est le fils de Charles Anderson-Pelham (1er comte de Yarborough). Il épouse Maria Adelaide Maude et est le père de Charles Anderson-Pelham (3e comte de Yarborough). Il est député de 1830 à 1847.

Le Yarborough modifier

Au bridge et au whist, un yarborough désigne à l'origine un jeu ne contenant ni as, ni figures, ni dix. De nos jours, avoir un ou deux dix est considéré aussi comme un yarborough.

Origine modifier

Lord Yarborough était un fervent joueur de whist. Les honneurs allaient de l'As au dix ; chacun recevait treize des cinquante-deux cartes du paquet. N'avoir aucun honneur était donc une grande infortune.

Lorsqu'un joueur se plaignait sans cesse d'être dans une « mauvaise passe », Lord Yarborough mettait une bourse de mille livres sterling sur la table en proposant à ce fâcheux d'engager une seule et unique livre : « ma bourse est à vous si votre prochaine main ne compte pas un seul honneur. »

On a depuis calculé que la probabilité du yarborough d'origine au whist est de  , soit environ une chance sur 1828 de survenir. Lord Yarborough devait donc en principe gagner plus qu'il ne perdait à son pari.

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