Longperrier

commune française du département de Seine-et-Marne

Longperrier
Longperrier
Vue aérienne de Longperrier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Michel Mouton
2020-2026
Code postal 77230
Code commune 77259
Démographie
Gentilé Longperrois
Population
municipale
2 669 hab. (2021 en augmentation de 8,54 % par rapport à 2015)
Densité 576 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 08″ nord, 2° 39′ 49″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 172 m
Superficie 4,63 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dammartin-en-Goële
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mitry-Mory
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Longperrier
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Longperrier
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Longperrier
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Longperrier
Liens
Site web mairie-longperrier.fr

Longperrier est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Située à environ 45 km de Paris, Longperrier est contigüe à la ville de Dammartin-en-Goële[Carte 1].

La commune fait partie du pays traditionnel appelé la Goële.

Représentations cartographiques de la commune
 
  Mairie
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Longperrier
Othis
Moussy-le-Vieux   Dammartin-en-Goële
Villeneuve-sous-Dammartin

Hydrographie modifier

Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :

  • le ru du Pré de Vilaine, long de 2,42 km[1], et ;
  • le fossé 01 du Moulin de Villeneuve, 2,39 km[2], affluents de la Biberonne.
 
Carte des réseaux hydrographique et routier de Longperrier.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,74 km[3].

Géologie et relief modifier

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Longperrier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dammartin-en-Goële, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 17 788 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].

Lieux-dits et écarts modifier

La commune compte 53 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[22] dont Maincourt (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), zones urbanisées (18,4 %), forêts (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[23].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification modifier

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[26].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Logement modifier

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 096 dont 50,4 % de maisons et 39,6 % d'appartements.

Parmi ces logements, 88,1 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants[Note 4].

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait t à 56,5 % contre 41,8 % de locataires[28] dont, 9,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 1,7 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La commune est à proximité de la nationale 2, menant de Paris à Soissons,

Transports modifier

Toponymie modifier

Le nom de la localité est mentionné sous les formes De Longapiru en 125[29] ; Lenperier en 1264[29] ; Lonc Perier en 1299[30] ; Loncperer en 1383[31] ; Lomperier en 1402[32] ; Lamperier en 1460[33] ; « Longapiru subtus Dompnum Martinum » en 1511[29] ; Longuapiru en 1513[29] ; Longapiro en 1588[34].

Le nom de la ville de Longperrier peut trouver son origine dans le latin. Il signifie soit « longue pierre » du latin longa petra, « pays des longues pierres », à cause des dalles de gypse que l'on y extrayait, soit « long poirier » du latin longa pirus.

Histoire modifier

Histoire générale modifier

L’église est fondée par les contes de Dammartin en Goële vers l’an 1185.

Le territoire longperrois est réparti en plusieurs domaines. Les noms de ces domaines sont portés actuellement par les principales rues de Longperrier. Le chef-lieu paraît être le domaine de Maincourt, possédé par les seigneurs de Chambly (Oise) au début du XIVe siècle. En 1666, Louis II de Bourbon, prince de Condé, se porte acquéreur pour faire échange aussitôt avec l’abbaye de Chaâlis (Oise) contre les étangs de Commelles près de Chantilly. Le , le domaine de Maincourt est acquis par le député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau. Après la mort de ce dernier, le domaine est vendu à la famille Revenaz. Le domaine du vivier, propriété du comte de Dammartin puis de la famille du Maine et de monsieur de Vassan, est vendu en 1772 aux frères Collinet. L’ensemble des fermes est progressivement acquis par la famille Sainte-Beuve, sauf les fermes Lucet, Bardez et Thuillier dont elle est la seule à avoir encore une activité. Les terres sises au nord du village, de sols peu fertiles, de prés, de vignes et de vergers, sont exploitées par des petits propriétaires. Au début des années soixante, les activités agricoles cessent petit à petit. Des maisons d’habitations sont installées sur des terrains acquis par des habitants de la région parisienne. Le programme d’urbanisation, durant la seconde moitié du XXe siècle, a permis de quadrupler la population.

Longperrier et ses rois modifier

Les rois de Longperrier ont tiré l’oiseau de 1893 à 1933 ! C’est en 1893 que Longperrier a eu son premier roi, Le roi Alphonse Lebœuf. Le registre de la Compagnie des Chevaliers de l’Arc de Longperrier a été retrouvé dans les archives de la mairie. Ce registre permettait l’enregistrement des réceptions des actes de tirage de l’oiseau.

À sa lecture on peut en déduire que le postulant devait être de religion catholique apostolique et romaine, de bonne vie et mœurs, et avoir fréquenté le jardin de la Compagnie un temps raisonnable. Par suite il devait prêter serment de se conformer aux statuts et règlement de la Compagnie, de s’acquitter des cotisations, qui à l’époque s’élevaient à 10 francs de droit d’entrée et 5 F de cotisation annuelle, afin de contribuer aux frais de jeu. Il devient membre de la confrérie de Saint Sébastien leur saint patron. Ensuite il pouvait être reçu chevalier et pouvait alors tirer l’oiseau. Le titre de Roi était conféré au premier chevalier qui avait atteint la cible : l’oiseau. On peut supposer que c’était un oiseau fictif planté sur une perche et qui devait être tiré à "arc dans le jardin de la confrérie. Le nouveau roi était alors élu pour une année, il promettait de faire son devoir et s’engageait à rendre l’oiseau au bout de l’année en la manière accoutumée.. Durant cette année de règne il jouissait des dignités prérogatives à la royauté.

Les premiers chevaliers qui ont tiré l’oiseau sont : Leduc Honoré, Thuillier capitaine, Loriette Léon, Couturier Louis, Loriette Suplice, Dumont, Couturier greffier, Leduc Edourd, Bontemps, Besnard Jules, Gaucher Adolphe, Cottard Alphonse, Landru Jean, Pigeon Emile, Pasquier Adolphe, Pasquier Ange, Loriette Paul, Loriette Fils, Cottard Jules, Thuillier Frédéric, Lebœuf Alphonse, Pasquier Lebœuf, Michel Victor. Il n’y eut pas de tirage en 1910, ni de 1912 à 1920. Le la compagnie fut reconstituée sous l’impulsion de trois anciens chevaliers : Lemaître Ernest, Thuillier Frédéric et Gaucher Adolphe.

Par la suite eut lieu présentation des nouveaux aspirants qui furent bien vite nommés chevalier, la Compagnie était alors complètement reconstituée avec un capitaine : Lemaître Ernest, un Lieutenant : Thuillier Frédéric, un secrétaire trésorier : Marie Charles et son porte drapeau : Philibert Léon. Le nouveau roi fut nommé le à la suite du tirage de l’oiseau : Thuillier Frédéric. De 1921 à 1930 les rois se sont à nouveau succédé, le dernier de cette série, Lucet Alphonse régna jusqu’au date à laquelle Lucet Marcel fut élu et resta le dernier roi connu de la Compagnie des Chevaliers du Jeu d’Arc de Longperrier.

Histoire locale, les noms des rues modifier

Chaque nom de rue de longperrier est lié à une activité ou une histoire du passé.

  • La rue de Maincourt est un souvenir du domaine de Maincourt, appelé jadis Moïencourt. Ce domaine a laissé une autre trace, puisqu’un lieu-dit, à la sortie ou est de la commune s’appelle encore «e Domaine. De part et d’autre de cette voie, on trouve la rue du Hamel conduisant à un petit hameau, dénommé le Village.
  • la rue du Ponceau, ainsi appelée en raison d’un petit pont enjambant un fossé, la ruelle de l’Oseraie, au nom évocateur, et celle des Bergers rappelant que les troupeaux d’autrefois l’empruntaient pour gagner les pâtures voisines.
  • Au début de la rue de Maincourt, on trouve également la rue du Gué-des-Fourches. Celle-ci a une petite histoire curieuse. Improprement appelée rue du Lavoir parce qu’elle conduisait au lavoir existant à l’emplacement de l’actuel jeu de boules, elle traversait autrefois la ferme de l’Abbaye. Pour des raisons faciles à comprendre, les propriétaires demandèrent son déplacement en abandonnant pour ce faire une bande de leur pâture. Pourquoi ce Gué des Fourches ? C’est qu’aux temps anciens, les fourches patibulaires, autrement dit les potences (gibets), se dressaient sur la butte de Dammartin, au lieu précisément appelé « La justice », à peu près à l’actuel emplacement du radar. Et les condamnés venus du bas de la butte passaient par la rue du Gué des Fourches, franchissant les sources aux endroits propices.
  • La rue du Vivier, plus paisible, possédait à l’emplacement actuel de la salle du Vivier, une mare alimentée par une source venue d’un pré voisin. Cette mare, jadis vivier, servit par la suite d’abreuvoir puis fut abandonnée et comblée lorsque l’eau courante fut installée dans le village.
  • Quant à la rue du Bordet, elle permettait d’aller jusqu’à une borderie, exploitation agricole de faible importance à l’emplacement de laquelle se trouve une partie des ateliers Sefers.
  • Le chemin du Gazon, rejoint les deux extrémités du village en traversant une zone de vergers, aujourd’hui bien abandonnés.
  • La rue de Condé rappelle que les lieux actuels furent autrefois propriété des princes de Condé qui échangèrent ces terres contre celles que possédaient les moines de Chaâlis aux étangs de Commelles, situés dans la forêt de Chantilly, propriété des Condé. Par cet échange, les princes de Condé eurent toute la forêt pour chasser et l’abbaye de Chaâlis devint maîtresse de la ferme et des terres d’une partie de Longperrier.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Henri Sainte-Beuve    
mars 1977 juin 1995 Suzanne Bardez   Institutrice et directrice d'école retraitée
Ordre des Palmes académiques : chevalier (1984), officier (1989)
juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Camescasse   Ingénieur
mars 2008 En cours
(au 19 janvier 2021)
Michel Mouton[35],[36] UMPLR Préposé retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique environnementale modifier

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [37],[38].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Longperrier est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [39],[40],[41].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. La Communauté d'agglomération Roissy Pays de France assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[39],[43].

Eau potable modifier

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Roissy Pays de France qui en a délégué la gestion à une entreprise privée[39],[44].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 2 669 habitants[Note 6], en augmentation de 8,54 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
497595535542530531524526502
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
464462442409431413377371359
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340308341307355356380347361
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3414174946961 0892 0712 2732 3092 474
2017 2021 - - - - - - -
2 3682 669-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

  • Lycée Charles-de-Gaulle.
  • École maternelle

Manifestations culturelles et festivités modifier

Chaque année, contrairement à la plupart des communes alentour, la commune de Longperrier n'organise aucune grande festivité le , jour de la Fête Nationale, ni de feu d'artifice la veille ou le jour même. Néanmoins, on peut supposer que la fête communale de déroulant le dernier week-end du mois de juillet fait office de célébration de Fête Nationale tardive, bien qu'aucune mention de cette dernière ne soit faite. Une retraite aux flambeaux à travers la commune suivi d'un feu d'artifice à l'arrivée au grand terrain vague en face de la Mairie marque le cœur de ce week-end de festivités. Une partie limitée du terrain vague accueille une fête foraine pour l'occasion durant ce week-end.

Économie modifier

L'économie de la commune de Longperrier est principalement fondée sur sa zone d'activité où l'on peut trouver un supermarché alimentaire (qui fermera car remplacé par un hypermarché de la même enseigne dans la nouvelle zone d'activités naissante à l'entrée Ouest de Saint-Mard, commune avoisinante, au niveau de l'échangeur de la N2) , une jardinerie, un concessionnaire auto et une petite dizaine de petits commerces.

Le centre-ville est quant à lui plutôt résidentiel, le seul commerce restant à ce jour étant une épicerie.

Tout cela est dû à la position géographique de la ville. En effet, la commune est voisine de Dammartin-en-Goële, qui possède de nombreux petits commerces mais dispose de peu de place. Longperrier a donc logiquement pu accueillir la zone commerciale ainsi que le lycée Charles-de-Gaulle. Toutefois, cette situation risque de changer dans les prochaines années, faute de budget communal et d'investissements communaux dans cette zone d'activité. De plus, le développement croissant d'une zone d'activités de la commune avoisinante Saint-Mard menace le futur de la zone d'activité de Longperrier et son maintien.

Secteurs d'activité modifier

Agriculture modifier

Longperrier est dans la petite région agricole dénommée la « Butte de Damartin », constituée de deux petites enclaves à l'intérieur de la « Goële et Multien », au nord du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[49].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[50]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 132 ha en 1988 à 175 ha en 2010[49]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Longperrier, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Longperrier entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[49],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 4 4 3
Travail (UTA) 11 7 3
Surface agricole utilisée (ha) 526 523 525
Cultures[51]
Terres labourables (ha) 509 503 509
Céréales (ha) 337 305 258
dont blé tendre (ha) 201 247 222
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 81 s s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) s s 82
Élevage[49]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 4 2 0

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Sainte-Madeleine - Cloche de l'église sonnant 16 h :
- elle est caractérisée par un clocher carré, une abside polygonale, un chevet à 3 pans avec grande fenêtre d'axe.
- On retrouve aussi des vastes verrières, un tabernacle de pierre du XVe siècle, une pierre tombale de 1636, un panneau peint au XVIIe siècle, des statuettes de bois peint[52].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Longperrier », p. 401–403
  • Jean-Claude Corvisier, Dammartin-en-Goële et environs, Vol. I : Longperrier - Othis - Rouvres, Coll. Mémoire En Images, Éd. Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire 2001, (ISBN 2-84253-592-8).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Longperrier, » sur Géoportail (consulté le 30 avril 2020)..
  2. « Longperrier - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Pré de Vilaine (F6612200) » (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Moulin de Villeneuve (F6612300) » (consulté le ).
  3. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 25 août 2018
  4. « Plan séisme consulté le 30 avril 2020 ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Longperrier et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Longperrier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Liste des ZNIEFF de la commune de Longperrier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des espaces protégés sur la commune de Longperrier », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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