Longeville-lès-Metz

commune française du département de la Moselle

Longeville-lès-Metz
Longeville-lès-Metz
Longeville-lès-Metz, temple protestant réformé.
Blason de Longeville-lès-Metz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Eurométropole de Metz
Maire
Mandat
Delphine Firtion
2022-2026
Code postal 57050
Code commune 57412
Démographie
Gentilé Longevillois
Population
municipale
3 960 hab. (2021 en diminution de 2,68 % par rapport à 2015)
Densité 1 461 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 55″ nord, 6° 08′ 10″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 315 m
Superficie 2,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Montigny-lès-Metz
Législatives 1re circonscription de la Moselle
Localisation
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Longeville-lès-Metz
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Longeville-lès-Metz
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Longeville-lès-Metz
Liens
Site web https://www.mairie-longeville-les-metz.org/

Longeville-lès-Metz est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Longevillois.

Géographie modifier

Localisation modifier

Longeville-lès-Metz est une commune située sur la Moselle et contigüe à Metz.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Le Ban-Saint-Martin, Montigny-lès-Metz, Metz et Scy-Chazelles.

Géologie et relief modifier

La commune est adossée au mont Saint-Quentin, point culminant de l’agglomération messine.

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Longeville-lès-Metz.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le bras mort aval de la Moselle, la Moselle, la Moselle canalisée, le bras St Symphorien et le ruisseau des Jesuites[Carte 1].

Le bras mort aval de la Moselle, d'une longueur totale de 5,1 km, prend sa source dans la commune de Metz et se jette dans la Moselle canalisée à Metz, après avoir traversé trois communes[1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[3].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du bras mort aval de la Moselle, de la Moselle et de la Moselle canalisée, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Longeville-lès-Metz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[14] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), cultures permanentes (13,2 %), eaux continentales[Note 4] (6,5 %), forêts (3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

La commune est divisée en deux quartiers de taille voisine : l’Île Saint-Symphorien et Longeville-Centre. Le pont de Verdun, qui enjambe la Moselle, relie les quartiers entre eux. Les contours de l’île ont beaucoup évolué au cours du temps. La forme actuelle de l’île Saint-Symphorien date du XVIIIe siècle, quand deux îles séparées par un bras de la rivière ont été réunies[20].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 371, alors qu'il était de 2 232 en 2013 et de 2 024 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 23,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 76,7 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Longeville-lès-Metz en 2018 en comparaison avec celle de la Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2013), contre 59,8 % pour la Moselle et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Longeville-lès-Metz en 2018.
Typologie Longeville-lès-Metz[I 1] Moselle[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 89,4 88,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,3 2,1 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 9,2 8,2

Voies de communication et transports modifier

Axes de communication modifier

Deux routes principales traversent la commune :

Transports en commun modifier

Depuis le , trois lignes de bus du réseau Le Met' desservent la commune :

  • La ligne 5 passe par le centre-ville en provenance de l’ouest de l’agglomération (Jussy, Châtel-Saint-Germain) et à destination de Metz-Magny au sud. Un bus passe toutes les dix minutes en heure de pointe. Le niveau de service est comparable à celui de l'ancien réseau TCRM.
  • La ligne 11 passe par l’île Saint-Symphorien en partant de Metz-Devant-les-Ponts au nord-ouest. À l'origine à destination de Metz-Borny à l'est, elle dessert Saint-Julien-lès-Metz, au nord-est, depuis le . La fréquence de passage est d'un bus toutes les vingt minutes en heure de pointe et toutes les trente minutes en heure creuse. En comparaison avec l'ancienne ligne 4/34 qui desservait l'île et passait tous les quarts d'heure, les fréquences diminuent de 25 % à 50 %.
  • La miniligne 19 relie le centre-ville à l'île. Elle est accessible à la demande uniquement.

Toponymie modifier

 
Entrée de Longeville-lès-Metz sur le boulevard Saint Symphorien.

L’étymologie du nom de la ville provient de sa situation géographique. À l’époque gallo-romaine, la ville était nommée 'Longa Villa’, la ville qui longe le mont Saint-Quentin.

On rencontre les noms de Langevilla (910), Lungeville devant Mets (XVe siècle), Longueville (XVIIe siècle), Longeville-lès-Metz (1801). En lorrain, le nom de la commune est Longevelle.

 
Le village de Longeville sur la planche de l'Atlas de Trudaine consacrée à Metz, XVIIIe siècle (Archives nationales).

Histoire modifier

Antiquité modifier

L’histoire de la ville remonte à l’époque gallo-romaine où Longa-Villa est traversée par une voie romaine. L’île Saint-Symphorien est une zone marécageuse et inondable. Elle complète les fortifications romaines qui la surplombent.

Époque contemporaine modifier

Comme les autres communes de Moselle, Longeville-lès-Metz est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le développement de la ville prend véritablement son essor fin XIXe siècle-début XXe siècle avec la création de casernes au centre-ville et l’urbanisation progressive de l’Île Saint-Symphorien, le long du boulevard du même nom.

La construction du pont du Sauvage en 1906 (l’ancêtre du pont de Verdun) et l’assèchement des marécages de l’île lance son développement. En effet, les fréquentes crues de la Moselle, la piètre qualité des terrains et le caractère militaire de l’endroit (utilisé comme terrain d’exercice) rendaient l’endroit peu attractif. Les pâturages sont remplacés peu à peu par des habitations. Horticulteurs et pépiniéristes font leur apparition sur l’île après la mise en service du pont. Les pépinières disparaissent en 2010, mais laissent toujours leurs traces dans le nom de plusieurs rues de la commune (rue des Pépinières, rue de l’Horticulture).

Lors de la seconde annexion, le , la commune de Longeville-lès-Metz, rebaptisée « Langenheim » intègre le district urbain de Metz ou « Stadtkreis Metz ». Le pont du Sauvage est détruit par les Allemands le , pendant la libération de Metz. Il est remplacé peu après par un ouvrage provisoire de construction américaine[21]. Malgré la combativité des troupes allemandes de la 462e Volks-Grenadier-Division de l'armée de Knobelsdorff, Longeville-lès-Metz est libérée par la 5e DI de l'armée Patton le [22], à la fin de la bataille de Metz.

Les travaux de canalisation de la Moselle qui débutent à la fin des années 1950 et se terminent en 1964 rendent nécessaire le remplacement du pont provisoire. Le pont de Verdun est mis en construction en 1965 et inauguré le . La canalisation de la Moselle limite alors l’impact des inondations et facilite le développement de l’île.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouvait jusqu'en 2015 dans l'arrondissement de Metz-Campagne du département de la Moselle. Depuis lors, il fait partie de l'arrondissement de Metz.

Elle faisait partie de 1801 à 1873 du canton de Metz-1, année à laquelle la commune intègre le canton de Metz-Campagne. En 1967, Longeville rejoint le canton de Woippy[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Montigny-lès-Metz

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Moselle.

Intercommunalité modifier

Longeville-lès-Metz est membre de la métropole (intercommunalité française) dénommée Metz Métropole (dite Eurométropole de Metz) , un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2018 auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette métropole a été constituée par transformation de l'ancienne communauté d'agglomération éponyme (ou CA2M) constituée en 2002 et dont la ville était déjà membre.

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour de l'élections municipales de 2014 en Moselle, la liste DVD menée par le maire sortant Alain Chapelain obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 025 voix (60,08 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle SE menée par Fabrice Perrot, qui a recueilli 681 voix (39,91 %, 5 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 39,00 % des électeurs se sont abstenus[24].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Moselle, la liste DVD menée par Manuel Brocart obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 583 voix (57,38 %, 22 conseillers municipaux dont 1 métropolitain), devançant largement celle également DVD menée par Thierry Weizman — où figure en dernière position le maire sortant, Alain Chapelain — qui a recueilli 433 voix (42,62 %, 5 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 63,95 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
    Pierre-François Hennocque[Note 5],[25] Bonapartiste Colonel
Conseiller général d'Ars-sur-Moselle (1852 → 1870)
Député de la Moselle (1852 → 1869)
Commandeur de la Légion d'honneur
         
Maire en 1953[26] 1955 Alphonse Bolzinger   Démissionnaire
1955 août 1987 Robert Henry[27]   Employé de bureau, syndicaliste puis directeur de la CAF de Metz
Vice-président du District de l’agglomération messine
Mort en fonction
septembre 1987 mars 1989 Henri Château[Note 6] DVD  
mars 1989 mars 2001 Pierre Rodesch[Note 7] DVD  
mars 2001 mai 2020[29] Alain Chapelain DVD Expert automobile retraité, maire honoraire (2021)
Vice-président de Metz Métropole
mai 2020[30] juillet 2022[31] Manuel Brocart[32],[33] DVD Expert qualité dans l'automobile
Conseiller délégué de l'Eurométropole de Metz
Démissionnaire
août 2022[34] En cours
(au 16 décembre 2022)
Delphine Firtion[35] DVD Assistante juridique

Équipements et services publics modifier

Équipements sportifs modifier

La ville accueille deux installations sportives situées sur l’île Saint-Symphorien à proximité du centre-ville et de Metz:

  • le complexe sportif Saint-Symphorien qui correspond à l’ancien Palais des sports de Metz, détruit la nuit du 6 au par un incendie criminel[36]. Le complexe est la propriété de la ville de Metz ;
  • le stade Saint-Symphorien où évolue le FC Metz. Les architectes de la tribune Nord inaugurée en 1987 sont Jean-Luc Gibert et Gérard Hypolite, ceux des tribunes Ouest et Est inaugurées en 1999 et 2001 sont Patrick Triacca et Roland Carta[37]. La tribune Sud est due au cabinet Fiebiger[38]. Ce stade a appartenu à la ville de Metz jusque sa revente au FC Metz en mars 2018 via la signature d'un bail emphytéotique de 50 ans[39].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 3 960 habitants[Note 8], en diminution de 2,68 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
477508442524751657652704751
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
6047237677791 5471 9212 2061 5071 380
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 9722 1623 1742 9104 5054 0584 3794 1364 078
1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021 -
4 1344 0123 9713 8343 8504 0923 9553 960-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs modifier

La majeure partie du plan d’eau de Metz, où les Messins aiment se retrouver les week-ends ensoleillés, est située sur le ban de la commune.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • le plan d’eau Saint-Symphorien (ou du Saulcy) ;
  • la tour Bismarck, sur la pente du mont Saint-Quentin. C’est la seule, parmi les très nombreuses tours Bismarck érigées dans l’empire allemand, qui soit située en France. À l’origine, sa silhouette altière, bien visible depuis Metz, dominait la vallée de la Moselle. Aujourd’hui, noyée dans la forêt, elle est régulièrement victime d’actes de vandalisme ;
  • demeure où Napoléon III a séjourné.

Longeville-lès-Metz compte trois lieux de culte :

Plusieurs édifices témoignent du passé militaires de la ville :

  • la caserne Roques, élevée par les Allemands fin XIXe siècle pendant l’annexion, au pied du mont Saint-Quentin et bordant la Moselle. Cette caserne est transformée en cité universitaire à la fin des années 1970. Elle se nomme désormais Résidence Saint-Quentin ;
  • le groupe fortifié du Saint-Quentin, construit sur les flancs du mont. Les premiers bâtiments sont une initiative de Napoléon III. Les ouvrages sont achevés par les Allemands. Un grand projet de mise en valeur du secteur est en cours. Il ne devrait pas voir le jour avant le début des années 2020. Les acquisitions foncières par la communauté d’agglomération de Metz Métropole ont commencé début 2008. Les premiers travaux de dépollution et de débroussaillage du site ont été lancés en décembre de cette année. Le fort de Plappeville est également concerné[44] ;
  • le château construit au XVIIe siècle, démoli en 1970. Une salle des fêtes l’a remplacé depuis ;
  • l’ancien donjon des Gournay, des XIIe siècle-XVIe siècle, situé 78-80 rue du Général-de-Gaulle, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [45].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'argent à la tour de sable, ouverte et maçonnée du champ, posée sur un mont de neuf coupeaux de sinople, mouvant d'une rivière d'azur; au chef de gueules chargé de trois besants d'or, le premier surchargé d'une croisette pattée en ombre de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Olivier Hallez d'Arros, « Notice sur Longeville-lès-Metz », dans Bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, 1860, p. 103-108 (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Une place de la commune porte le nom de ce maire.
  6. Le centre socioculturel Saint-Symphorien ouvert en 2013 porte le nom de ce maire[28]
  7. Le centre socio-éducatif de la commune porte le nom de ce maire.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Longeville-lès-Metz » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. Sandre, « le bras mort aval de la Moselle »
  2. Sandre, « la Moselle »
  3. Sandre, « la Moselle canalisée »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Longeville-lès-Metz et Augny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Metz-Frescaty », sur la commune d'Augny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. « L’Île Saint-Symphorien », dans Carte des balades nature Metz Métropole, édition 2007
  21. [1] 95th Infantry Division, le pont du Sauvage
  22. 1944-1945:Les années liberté, Le républicain Lorrain, 1994 (p. 14 : Recensement préfectoral sur les dates de libération)
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Résultats officiels pour la commune Longeville-lès-Metz
  25. « Pierre, François Hennocque (1788-1878) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  26. « Année 1953 (janvier - avril) : Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces » [PDF], Raconte-moi Woippy (consulté le ).
  27. Éric Belouet, Jean-Marie Conraud, « HENRY Robert : Né le 4 octobre 1919 à Norroy-le-Veneur (Moselle), mort le 22 août 1987 ; employé de bureau, directeur de CAF ; militant jociste de Moselle, permanent (1940-1945) et trésorier national (1943-1945) de la JOC, syndicaliste CFTC ; conseiller municipal de Rozérieulles (Moselle), puis maire de Longeville-lès-Metz (1955-1987, Moselle) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  28. « Nouvel espace Henri Chateau », La Gazette de Longeville, no 75,‎ , p. 20 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  29. « Après trois mandats, Alain Chapelain range son écharpe : Alain Chapelain, maire de Longeville-lès-Metz depuis 2001, ne se représente pas. Il se félicite d’avoir été entouré de personnes dont il a apprécié l’implication dans ce qui pour lui a été une aventure fantastique de près de 30 années », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne) « C’est difficile de résumer 30 années au sein d’une municipalité, d’abord comme conseiller municipal, ensuite comme adjoint, et pour finir comme maire ».
  30. S.-G. Sebaoui, « Le maire s’installe, l’opposant fait un recours : Il n’y a pas eu de second tour, à Longeville-lès-Metz. Le 15 mars dernier, Manuel Brocart et son équipe ont pris la mairie, faisant de l’adjoint sortant Thierry Weizman l’un de ses principaux opposants. Ce dernier est aussi à l’origine d’un recours contestant cette élection inédite. Autant que toutes les autres », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Le maire Manuel Brocart s’en va, fin d’un feuilleton mouvementé à Longeville-lès-Metz : La préfecture de Moselle a accepté la démission du maire de Longeville-lès-Metz Manuel Brocart, chahuté depuis deux ans », La Semaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. S.-G. Sebaoui, « Thierry Weizman, le président-candidat : Vingt-cinq ans déjà que Thierry Weizman siège au sein du conseil de Longeville-lès-Metz. Dans l’ombre, ou presque. Mais ça ne saurait durer puisque le patron du Metz Handball convoite désormais le fauteuil de maire, parce qu’il aime sa commune et lui promet un avenir vert », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Pierre Théobald s, « Conseil Municipal de Longeville-lès-Metz : ainsi fronde, fronde, fronde… : Après deux ans de mandat, le divorce paraît consommé entre le maire, Manuel Brocart, et sa propre majorité municipale. Celle-ci a réclamé sa démission, allant jusqu’à lui infliger un « blâme ». L’opposition se dit médusée », La Semaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Delphine Firtion élue maire de Longeville-lès-Metz », Le Républicain lorrain,‎ 5/8/2022 mis à jour le 6/8/2022 (lire en ligne, consulté le ) « La nouvelle première magistrate de la commune l’a emporté avec 19 voix, devant les opposantes Sandrine Barbieri (6 voix) et Anna Kulichenski (2 voix) ».
  35. « Politique : qui est la nouvelle maire de Longeville-lès-Metz ? : Ancienne première adjointe de Manuel Brocart, démissionnaire, Delphine Firtion, 53 ans, a été élue maire de Longeville-lès-Metz », La Semaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Laura MAURICE, « Le jour où l’ASPTT Metz a « dit adieu » au Palais des Sports », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Structurae, « Stade Saint-Symphorien (Metz, 1923) », sur Structurae.net, (consulté le ).
  38. « La rénovation du Stade Saint-Symphorien dévoilée ! », sur Football Club de Metz, (consulté le ).
  39. Arnaud Demmerlé, « Le FC Metz devient « propriétaire » du stade Saint-Symphorien et c’est rare en France », sur Lasemaine.fr, (consulté le ).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. L’île Saint-Symphorien. Consulté le 10 octobre 2009.
  44. « Attention travaux », dans Metz Métropole, numéro 31, novembre 2008, p. 8
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