Lomboko fut une factorie d'esclaves qui se trouvait dans un territoire qui fait partie de nos jours de la Sierra Leone, qui était contrôlée par l'esclavagiste Pedro Blanco (en) [1]. L'établissement était constitué de plusieurs grands enclos ou baraquements pour des esclaves amenés de l'intérieur, de même que de divers bâtiments utilisés par Blanco lui-même, ses femmes et concubines et employés[réf. nécessaire].

Lomboko occupait plusieurs petites îles à l'embouchure de la rivière Gallinas, près de Sulima (en) sur la côte de Gallinas[2]. Les marchands d'esclave contrôlaient la zone côtière, de ce qui était à l'époque une colonie britannique, de nos jours le Sierra Leone. Vers 1839, environ 2.000 étaient annuellement rassemblés depuis le bassin de la rivière Gallinas, malgré le caractère désormais illégal de cette activité. En 1849, une expédition de la Royal Navy attaqua l'établissement, libéra les esclaves et détruisit entièrement Lomboko[3].

La forteresse est illustrée dans le film Amistad (1997) de Steven Spielberg. Dans le film, le principal protagoniste Joseph Cinqué, comme d'autres esclaves, est capturé et amené à Lomboko où il est rudement maltraité. La libération des esclaves et la destruction de la forteresse clôt le fim[4].

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Références modifier

  1. Benjamin Nicholas Lawrance, Amistad's Orphans : An Atlantic Story of Children, Slavery, and Smuggling, Yale University Press, , 376 p. (ISBN 978-0-300-19845-4 et 0-300-19845-0, lire en ligne), p. 118
  2. Marcus Rediker, The Amistad Rebellion : An Atlantic Odyssey of Slavery and Freedom, Penguin, , 320 p. (ISBN 978-1-101-60105-1 et 1-101-60105-1, lire en ligne)
  3. Robert Grayson, The Amistad, Edina, Minn., ABDO Pub., , 112 p. (ISBN 978-1-61714-761-6 et 1-61714-761-3, lire en ligne  ), 7

    « royal navy lomboko 1849. »

  4. Anna Zafiris, The Representation of African Americans in Steven Spielberg's 'Amistad', Munich, GRIN Verlag, , 56 p. (ISBN 978-3-640-52511-9 et 3-640-52511-6, lire en ligne), p. 4

Lecture complémentaires modifier