Liste des ambassadeurs de France en Russie

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L’ambassadeur de France en Russie est le représentant légal le plus important de la France auprès du gouvernement russe. L'ambassade de France en Russie se trouve à Moscou.

XVIIIe siècle modifier

Durant cette période ont été présents des consuls à Saint-Pétersbourg de manière presque continue : Henri Lavie (1717-1724), Jacques-Jean de Monicault de Villardeau (1724-1733), Jean-Baptiste Decury de Saint-Sauveur (1743-1748 puis 1757-1763), Jean-Baptiste-François Rossignol (1764-1770), Joseph Raimbert (vice-consul 1770-1775), Martin de Lesseps (1774-1787) et Joseph Raimbert (vice-consul 1788-1791).

À Moscou, le vice-consulat, créé en 1759, est dirigé par Pierre Martin, remplacé par Condert de Bosse.

De 1791 à 1796, dans le contexte de non-reconnaissance du gouvernement révolutionnaire de Paris, Catherine II accrédite le comte Valentin Esterházy, envoyé des duc de Provence et d'Artois comme ministre des émigrés et des Français en exil. Réciproquement, la Russie délègue et fait accréditer le comte de Roumiantsev auprès des princes établis à Coblence. Sous le règne de Paul Ier, le comte Esterházy aura pour successeurs le marquis de La Ferté-Meung (1796-1799) auquel succédera brièvement le vicomte de Caraman (1799-1800). La représentation des princes français (qui devient à partir de 1795 celle de Louis XVIII, roi de France en exil), prendra fin avec la mort du tsar Paul Ier puis la normalisation des relations diplomatiques entre la Russie et la France à la suite du Traité de Tilsit en 1807[9].

XIXe siècle (1792-1917) modifier

Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) modifier

 
Général Catroux.

Fédération de Russie modifier

 
Claude Blanchemaison présentant ses lettres de créance au président Vladimir Poutine en 2000

Notes et références modifier

  1. a et b « Ambassadeurs (etc.) de France en Russie », sur books.google.fr.
  2. « Correspondance politique_Russie », sur diplomatie.gouv.fr.
  3. Daniel Tollet, Guerres et paix en Europe centrale aux époques moderne et contemporaine, Presse de l'Université Paris-Sorbonne, 2003, extraits en ligne
  4. Secrétaire de l'ambassadeur de Pologne, il fut chargé de plusieurs missions auprès du tsar[3]
  5. Jacques de Campredon, Mémoire sur les négociations dans le Nord et sur ce qui s’est passé de plus important et de plus secret pendant le cours de la guerre de vingt années dont cette partie de l’Europe a été agitée de 1679 à 1719, Paris, 1864, lire en ligne.
  6. Jean-Pierre Poussou, Anne Mézin, Yves Perret-Gentil, L'influence française en Russie au XVIIIe siècle, Presse de l'Université Paris-Sorbonne, 2004, extraits en ligne.
  7. Il était ambassadeur de France à Liège.
  8. Bruno Demoulin : Principauté de Liège, Volume 30, page 363 et suivantes
  9. En septembre 1791, Catherine II reçoit les lettres d'accréditation du comte Valentin Esterházy. Bien qu'il n'en ait pas le titre, le comte Esterházy jouit des prérogatives attachées à un ministre plénipotentiaire et se trouve immédiatement intégré au corps diplomatique présent à Saint-Pétersbourg. La Russie étant alors l'un des principaux bailleurs de fonds des émigrés, l'adresse du personnage pour se maintenir auprès de la tsarine et de son favori le prince Platon Zoubov, lui assurait un rôle à part dans le réseau diplomatique que les princes en exil cherchaient à renforcer (seule la Suède imita l'exemple de la Russie en accréditant en 1791 le baron des Cars). Voir Romain Daudé, Le comte Valentin Esterházy et la représentation diplomatique des émigrés en Russie, 1791-1796, d’après les lettres originales adressées à sa femme et divers documents manuscrits, Thèse de Doctorat en Histoire moderne, sous la direction de Mme Marie Blaise et de M. Pierre-Yves Kirschleger, Université Paul Valéry - Montpellier 3 - 2023. 818pp.
  10. De 1808 à 1814, durant l'Émigration, c'est Pierre-Charles de Parseval de la Brosse, comte de Briou, qui représente les intérêts du futur roi Louis XVIII auprès du tsar.
  11. À la suite d'un incident diplomatique entre les deux pays, Barante garda le titre de 1842 à 1848, mais sans pouvoir remplir ses fonctions, qui furent assumées par des chargés d'affaires : Casimir-Périer (1841-1842), puis le baron d'André (1842-1844), le comte Alphonse de Rayneval (1844-1846) et Edmond-Henri Mercier (1846-1848).
  12. Décédé avant d'avoir pu prendre son poste.
  13. Jean Herbette (1878-1960), premier ambassadeur de France à Moscou.
  14. Georges-Henri Soutou, L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2008.

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