Lionel Le Falher

peintre français

Lionel Le Falher, né à Caen le et mort à Saint-Benoît le [1], est un peintre français que l'on peut rattacher au courant symboliste.

Lionel Le Falher
Lionel Le Falher en compagnie d'Arnaud d'Hauterives (remise du prix Gustave Courtois, 1997)
Naissance
Décès
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Saint-BenoîtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Biographie modifier

La mort prématurée de son père, directeur de banque et peintre à ses heures (marines) l'affecta beaucoup. Il vécut toute sa vie auprès de sa mère. Très tôt il suivit l'école des Beaux Arts à Tours.

Après de nombreuses expositions à Poitiers dont une à l'Hôtel de Région et des présentations de ses œuvres à Paris, il exposa aussi au Salon d'Angers.

Il compta parmi ses amis peintres régionaux, également reconnus, Aristide Caillaud ou Michel Nourry.

Représentant ce qu'Aude de Kerros appelle "l'Art caché" son œuvre personnelle fut validée par ses pairs au SALON DES ARTISTES FRANCAIS en 1997 par la remise du prix Gustave Courtois qu'il reçut des mains d''Arnaud d'Hauterives à la séance solennelle de l'Académie française pour son tableau "Délires et délices".

Ayant acquis, dans les années 1990, à Saint-Benoît (86 Vienne), le logis de la Chaumuse où vécut au XIXe siècle et par périodes, loin de la trépidante vie parisienne, Pierre Puvis de Chavannes, il y exerça jusqu'à son décès aussi soudain que prématuré en 2008.

 
Maison de l'artiste qui fut aussi celle de Puvis de Chavanne

Restaurateur modifier

Des centaines de tableaux et d'objets d'art sont passés entre ses mains pour être restaurés.

Ceux-ci ont présenté une grande diversité d'époques, du XVe siècle aux post-impressionnistes, et une grande variété d'artistes :

Opérant en restaurateur sur des toiles ou supports anciens il lui arriva de faire des découvertes inopinées comme cette Vierge du XVIe siècle, cachée en sous-couche, et ainsi sauvée au moment des guerres de Religion.

Il intervint bien sûr pour des propriétaires de monuments historiques tels que le château d'Épanvilliers dont il refit, entre autres, les sculptures des armes de la porte d'honneur ou encore au château de Castelnau mais également le château de Curzay.

Des municipalités lui confièrent différents travaux dont le saint Denis de l'église de Vars ou encore, comme, près de Saint-Savin-sur-Gartempe, des objets mobiliers (un tableau et vingt et une statues) de l'église de Saint-Germain et furent primés à cette occasion.

Quelques œuvres: http://pascal.lefalher.pagesperso-orange.fr/galerie_des_peintures_de_lionel_.htm

Peintre modifier

Sa peinture exprime souvent la nostalgie de mondes disparus et, ou, le regret du passé, mais aussi des valeurs des compagnons du devoir.

 

Tel est le cas par exemple de L'Agonie de Bagnac, pastel représentant, au fond, un château tombant en ruines, et au premier plan, un nu expirant (l'âme du château) et une femme accoudée qui le regarde, mélancolique.

Œuvres modifier

Ses œuvres: https://public.joomeo.com/albums/5e7bb1ea71271

Références modifier

  1. « La Nouvelle République.fr » (consulté le )