Lespignan

commune française du département de l'Hérault

Lespignan
Lespignan
Le village.
Blason de Lespignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes la Domitienne
Maire
Mandat
Jean-François Guibbert
2020-2026
Code postal 34710
Code commune 34135
Démographie
Gentilé Lespignanais
Population
municipale
3 325 hab. (2021 en augmentation de 5,89 % par rapport à 2015)
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 28″ nord, 3° 10′ 21″ est
Altitude 61 m
Min. 0 m
Max. 90 m
Superficie 22,92 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lespignan
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Lespignan
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Lespignan
Liens
Site web lespignan.fr

Lespignan est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « basse plaine de l'Aude », le « cours inférieur de l'Aude » et les « collines du Narbonnais »), deux espaces protégés (la « Basse plaine de l'Aude et Collines d'Enserune » et la « Basse plaine de l'Aude ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lespignan est une commune rurale qui compte 3 325 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Lespignan et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Lespignanais ou Lespignanaises.

Géographie modifier

Lespignan se situe à 10 km au sud (légèrement sud-ouest) de Béziers, à 10 km de la mer. Lespignan est une commune limitrophe avec le département de l'Aude, cette démarcation se fait via le fleuve « Aude ». Le territoire de Lespignan est partagé entre le village en lui-même et certaines zones rurales où la culture de la vigne est très marquée. La tendance actuelle prône l'apparition de nombreux quartiers résidentiels aux alentours du centre-ville axé sur le commerce de proximité.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Fleury, Béziers, Colombiers, Nissan-lez-Enserune, Vendres et Salles-d'Aude.

Communes limitrophes de Lespignan[1]
Colombiers Béziers
Nissan-lez-Enserune   Vendres
Salles-d'Aude (Aude)
(par un quadripoint)
Fleury (Aude)

Voies de communications modifier

Voies routières modifier

Le réseau routier de Lespignan suit le tracé de l'A9 et possède une aire d'autoroute. La D 14 permet de quitter le village en direction de Fleury (Aude) au sud et en direction de Béziers au nord. La D 37 permet de rejoindre à l'ouest le village de Nissan-lez-Ensérune et à l'est le village de Vendres.

Transports en commun modifier

Le village de Lespignan est desservi par la Ligne 212 qui mène directement à Béziers. La ligne est gérée par la société Hérault Transport.

  • 212- Béziers ⇔ Lespignan

Hydrographie modifier

 
Le village de Lespignan et l'étang de la Matte.

Lespignan possède trois points d'eau notables. Le premier est l'étang de la Matte qui couvre une grande superficie du territoire. Le deuxième est l'Aude (fleuve) et enfin le troisième est la Pourre qui est une source.

Environnement naturel modifier

Bien que mal étudié jusqu'ici, il s'avère fort intéressant par l'étang de la Matte, le canal homonyme qui l'unit à l'étang de Vendres et un ensemble de collines miocènes dominant ces derniers. Parmi elles, le Puech des Moulins (Fig.1) et la barre du Puech blanc (Fig.2) La végétation recouvrant les reliefs est une garrigue languedocienne typique dont l'inventaire a été effectué avec celle de Vendres (voir lien externe).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 5,3 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 604,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records LESPIGNAN (34) - alt : 23m, lat : 43°16'26"N, lon : 3°09'54"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 30-06-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4 4 6,4 8,7 12,1 15,6 17,9 17,8 14,5 11,8 7,5 4,7 10,4
Température moyenne (°C) 8,1 8,7 11,6 13,9 17,5 21,5 24,1 24 20,3 16,6 11,8 8,8 15,6
Température maximale moyenne (°C) 12,3 13,4 16,7 19,1 22,9 27,4 30,4 30,3 26,2 21,3 16,2 12,9 20,8
Record de froid (°C)
date du record
−6,3
05.01.1995
−8
27.02.18
−7
02.03.05
−0,7
22.04.1991
3,3
01.05.01
4
06.06.1989
9,5
17.07.00
9
31.08.1995
5
29.09.1993
−1
30.10.12
−9
22.11.1998
−7,5
17.12.09
−9
1998
Record de chaleur (°C)
date du record
21,5
31.01.13
25,5
22.02.19
29,8
21.03.1990
33
08.04.11
34,5
24.05.17
39,3
28.06.19
38,8
31.07.01
40,1
12.08.03
39
04.09.16
33
11.10.11
26,6
09.11.15
21,7
18.12.1989
40,1
2003
Précipitations (mm) 53,3 51,3 48,5 56,2 45,9 30,5 15,2 26,5 67,4 95,6 66,1 47,7 604,2
Source : « Fiche 34135001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats[13] : la « basse plaine de l'Aude ». Occupant une superficie de 4 500 ha, ce site comprend un ensemble de zones humides du littoral méditerranéen avec des milieux dunaires de faible étendue et des sansouires en arrière plage[14]. Il s'agit d'un site majeur pour la Pie-grièche à poitrine rose qui a des effectifs voisin de la moitié des effectifs nationaux et pour des espèces nicheuses dépassant le seuil des 1 % de leur population nationale : Butor étoilé, Blongios nain, Héron pourpré, Busard des roseaux, Échasse blanche, Aigrette garzette, Sterne pierregarin, Sterne naine, Lusciniole à moustaches et Rollier d'Europe[15].

Deux autres sites relèvent de la directive habitats[13] :

  • le « cours inférieur de l'Aude », d'une superficie de 5 358 ha, permet la reproduction d'espèces migratrices vulnérables (Alose feinte, Lamproie marine), en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau[16] ;
  • les « collines du Narbonnais », d'une superficie de 2 149 ha, formé par une succession de reliefs qui surplombent et délimitent la plaine de la basse vallée de l'Aude, où une végétation typique méditerranéenne de garrigue et de pelouses sèches ainsi qu'un boisement de pins d'Alep se sont développés[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

  • la « Basse plaine viticole de l'Aude » (1 438 ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aude et deux dans l'Hérault[19] ;
  • les « collines de Nissan » (487 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
  • les « collines nord de Lespignan » (81 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
  • les « collines sud de Lespignan » (116 ha), couvrant 2 communes du département[22] ;
  • l'« étang de Vendres » (1 647 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans l'Hérault[23] ;
  • l'« étang et prairies de la Matte » (395 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

  • la « Basse plaine de l'Aude et étang de Capestang » (7 120 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans l'Hérault[25] ;
  • les « collines de NIssan et Lespignan » (2 645 ha), couvrant 4 communes du département[26].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lespignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[I 1],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lespignan, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 260 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), zones humides intérieures (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Lespignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aude. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1992, 1993, 1996, 1999, 2003 et 2019[32],[30].

Lespignan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[33].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lespignan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 566 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 566 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme de Laspiniano en 1156[37],[38] ; de Lespiniano en 1222 (I-IGL, VIII, c. 758) ; Lespinianum en 1234 (ibid., c. 974) ; castri de Laspignano en 1247-8 (HGL, VII, cc. 33,34); Lespiniano en 1262 (ibid., c. 272) ; Laspiniano en 1323 (CRDP, p. 122) ; Lespinha en 1370 (RLR XXXIV, p. 62) ; Lespignan en 1529 (HGL, XII, c. 479)[38].

Il s'agit d'une formation toponymique antique en -anum[37], suffixe de propriété caractéristique de la partie méridionale de l'hexagone et qui a généralement abouti à la terminaison -an (en Italie, il a donné -ano). Le premier élément Lespign- représente un anthroponyme[37] selon le cas général. Albert Dauzat propose de reconnaître le nom de personne latin Spinnius[37]. Frank R. Hamlin reprend implicitement l'hypothèse d'une formation en -anum, mais précédée du nom de personne latin Aspanius[38], modifié phonétiquement *Aspanianu- > *Aspinianu- > *Espinianu-.

En effet, un article défini se serait greffé postérieurement par influence analogique du latin spina « épine »[37] ou de son correspondant occitan espina de même sens[38], d'où un *l'Espignan, puis agglutiné[37],[38] cf. Lespinasse, mais elle fait difficulté dans la tradition manuscrite à une époque si précoce que le XIIe siècle[38].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Des vestiges de l'époque gallo-romaine sont observables dans les environs directs du village.

La « Villa » Vivios modifier

Le site archéologique de la villa Vivios est mal cerné : signification exacte et fonction, gestion de l'eau (apport et rejet) dans l' Antiquité ; état de conservation actuel.

Les carrières modifier

Très nombreuses, elles sont visibles aux lieux-dits la Cambrasse-Les Escaliers (Fig. 3) et Gouldeau (Fig.4). Elles ont du fournir les matériaux des sites archéologiques.

Moyen-Âge modifier

Un acte de 1154 mentionne que l'église de Lespignan appartenait au monastère de Cassan (ordre des chanoines de Saint-Augustin).

Ancien Régime modifier

En 1632 eu lieu le siège de Lespignan par les troupes du roi de France[39].

En 1711, le prieur de Lespignan, François Médaille, remit son bénéfice aux mains de l'évêque de Béziers, voulant aider ses paroissiens et le diocèse. Ainsi fut aboli le titre de prieur curé de Lespignan (remplacé par une vicairie perpétuelle gérée par l'évêque sur présentation du commandeur de Cassan).

À l'est du village, le château féodal dominait tout le village. Son propriétaire, le duc de Fleury[40] pouvait apercevoir Narbonne et Pérignan[41]. Une des deux tours du château s’est écroulée au début de 1900. Le château féodal encore existant a subi quelques transformations.

Les remparts présentent une brèche due à l'artillerie de Louis XIII, ouverte lors du siège de Lespignan en 1632. Les remparts n'ayant plus d'utilité, la trouée ne fut pas réparée. Cette brèche est l'actuelle route de Béziers.

La mer s'étant retirée, la plaine de Lespignan est demeurée inculte jusqu'en 1793. Les apports de la rivière Aude l'ont rendue propre à la culture. Dans cette plaine, ou la Matte, en raison de la salinité, pousse la salicorne qui permet de produire de la soude. D'où deux ou trois maisons Renaissance à Lespignan, bâties par des Italiens (une succession de prélats italiens ont dominé l'évêché de Béziers de 1547 à 1669) qui exportaient la soude à Murano pour la fabrication du verre[42].

Histoire moderne modifier

La mutinerie du 17e régiment d'infanterie de Béziers, en 1907, lors de la révolte des viticulteurs, se traduisit par une hécatombe des soldats de l'Hérault en 1914-1915, lancés très probablement en première ligne en signe de représailles (mais certains auteurs réfutent cette hypothèse). Les monuments aux morts des villages en témoignent. 76 Lespignanais tués, soit près d'un foyer sur dix affecté.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1951 Jean Dulquier MRP Viticulteur
1951 1981 Georges Verdier SFIO-PS Viticulteur
1981 1983 Marcel Vidal PS Ferronnier
Devenu maire après la démission de son prédécesseur, Georges Verdier
1983 2001 Jean Poveda DVG Conducteur de travaux publics
2001 2014 Claude Clariana DVG Enseignant à la retraite
2014 En cours Jean-François Guibbert DVG Travaux publics

Conseil municipal modifier

Conseil municipal de Lespignan (mandature 2008-2014)[43].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Tous unis pour Lespignan » DVG Jean-François Guibbert 18 Majorité
« Innover Lespignan » DVD Pascal Loubet 5 Opposition
 
Fig.1 - Environnement de Lespignan : le Puech des Moulins et sa végétation (garrigue). Panneau destiné à jalonner un futur parcours de mémoire IDAN.

Conseiller général modifier

Conseiller général Parti Canton Code cantonal Population (2006) Autre mandat
Philippe Vidal PS 3e canton 34 01 30 561 hab. Maire de Cazouls-lès-Béziers

Député modifier

Député Parti Circonscription Autre mandat
Élie Aboud UMP Sixième circonscription de l'Hérault

Intercommunalité modifier

La commune de Lespignan participe à la Communauté de communes la Domitienne, présidée par Alain CARALP, maire de Colombiers.

 
Fig.2 - Environnement de Lespignan : le Puech blanc et sa barre. Panneau destiné à jalonner un futur parcours de mémoire IDANH.

L'intercommunalité comprend :

Représentation du village à l'intercommunalité modifier

Élu Parti Statut
Jean-François Guibbert DVG Maire de Lespignan
Géraldine Escande DVG Adjointe au maire
Bernard Guerrere DVG Adjoint au maire
Françoise Crassous DVG Adjointe au maire
 
Fig. 3 - Lespignan (Occitanie : Hérault) : carrière de La Cambrasse- Les Escaliers. Panneau destiné à jalonner un futur parcours de mémoire IDANH.

Résultats politiques modifier

Élections locales modifier

 
Fig.4 -Lespignan (Occitanie : Hérault) : carrières de Gouldeau. Panneau destiné à jalonner un futur parcours de mémoire IDANH
Élections municipales de 2008 modifier

Pour les élections municipales de 2008, seule la liste sortante menée par Claude Clariana (DVG) s'est présentée. C'est donc logiquement que les 23 candidats se sont retrouvés élus avec 54,51 % des suffrages obtenus soit 1305 voix. Le maire sortant ne briguera pas de troisième mandat pour les élections municipales de 2014 mais organise la continuité de sa liste.

Élections municipales de 2014 modifier

Deux listes s'affrontaient dans ce scrutin. La première, Tous unis pour Lespignan, menée par Jean-François Guibbert, Premier adjoint sortant, qui a monté une liste classée divers gauche rassemblant des personnes de sensibilités diverses (gauche-droite ou écologiste) à l'exclusion de l'extrême droite. La deuxième, Innover Lespignan, est une liste classée divers droite menée par Pascal Loubet, candidat aux dernières élections cantonales sur le canton de Béziers-3.

Avec 971 voix, la liste du premier adjoint sortant mobilise 55 % des suffrages exprimés et obtient 18 sièges sur 23 et 3 conseillers communautaires. La liste de droite fait 790 voix et 45 % et obtient pour sa liste 5 sièges et 1 au conseil communautaire de La Domitienne.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2021, la commune comptait 3 325 habitants[Note 7], en augmentation de 5,89 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8858949411 2121 2611 3201 3361 3801 462
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4421 4801 5541 5581 6161 8871 8712 1342 170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1141 9241 8752 0221 9062 0061 9191 6331 627
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6661 8741 8711 9482 3602 5682 9963 0443 120
2015 2020 2021 - - - - - -
3 1403 3183 325------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
Carte postale de l'école laïque de filles (fin XIXe - début XXe).

La commune de Lespignan dispose de deux lieux d'enseignement primaire ; l'école maternelle communale et l'école élémentaire communale.

Services publics modifier

La commune dispose sur son territoire d'une agence postale.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 1 518 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 434 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 070 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 10,6 % 12,2 % 12,6 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 935 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 12,6 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 331 emplois en 2018, contre 387 en 2013 et 367 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 192, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 13].

Sur ces 1 192 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 209 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

228 établissements[Note 11] sont implantés à Lespignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 228 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
23 10,1 % (6,7 %)
Construction 61 26,8 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
43 18,9 % (28 %)
Information et communication 4 1,8 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 3 1,3 % (3,2 %)
Activités immobilières 12 5,3 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
27 11,8 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
35 15,4 % (14,2 %)
Autres activités de services 20 8,8 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,8 % du nombre total d'établissements de la commune (61 sur les 228 entreprises implantées à Lespignan), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Assist Conseil Études Bâtiment, ingénierie, études techniques (1 073 k€)
  • Eden Invest, activités des sociétés holding (569 k€)
  • SARL Sud Olives, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (328 k€)
  • Le Petrin, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (304 k€)
  • Occitanie Environnement, traitement et élimination des déchets non dangereux (239 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 196 122 75 54
SAU[Note 14] (ha) 923 892 834 567

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 196 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 122 en 2000 puis à 75 en 2010[51] et enfin à 54 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[52],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 923 ha en 1988 à 567 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 11 ha[51].

Culture locale et patrimoine modifier

Médias modifier

Le journal local Midi libre relate certains évènements se déroulant dans la commune au travers de son édition biterroise.

Lieux et monuments modifier

 
Carte postale de l'avenue de Nissan (fin XIXe - début XXe).

À Lespignan, il n'existe qu'une seule église entière, celle de Saint-Pierre-aux-Liens au centre du village, datant du XIIIe siècle - XIVe siècle.

  • Église Saint-Pierre de Lespignan. Le Chœur et l'abside ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1952[53]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988[53].
  • Ancienne Église Saint-Pierre de Lespignan. L'église du cimetière, datant probablement du IXe siècle), est également dédiée à l'apôtre Saint Pierre. Elle fut restaurée en 1865 mais abandonnée par la suite, car elle se trouvait hors des fortifications du village.

Un acte de 1154 mentionne que l'église de Lespignan appartenait au monastère de Cassan (ordre des Chanoines de Saint-Augustin). En 1711, le prieur de Lespignan, François Médaille, remit son bénéfice aux mains de l'évêque de Béziers voulant aider ses paroissiens et le diocèse. Ainsi fut aboli le titre de prieur curé de Lespignan, remplacé par une vicairie perpétuelle gérée par l'évêque sur présentation du commandeur de Cassan.

  • Église de l'Assomption-de-Notre-Dame de Lespignan.
  • Château féodal privé avec sa tour appartenant à la commune.

Fêtes et évènements modifier

Le festival Matte la Zike

Festival de musique créé en 2014, qui a désormais lieu au mois d'août. De nombreux groupes originaires d'Occitanie, à la sonorité rock y sont passés, à l'instar des Barbeaux, ou des Goulamas'k.

Le mardi gras modifier

C'est une fête presque aussi vieille que Lespignan avec « La corbeille jolie » tenue par deux petites costumées et accompagnées par quatre jeunes « de la classe » en costume, chapeau haut de forme et canne à pommeau. Ces jeunes proposent des dragées contre quelques « sous ».

La corbeille « voleuse » modifier

Tous les jeunes font le tour du village et « récoltent » des gâteaux, des fruits, des œufs, un saucisson.. toutes denrées qui permettront de faire un gros goûter.

Le 14-Juillet modifier

Depuis 1983, cette fête républicaine a retrouvé tout son éclat. Avec bals, retraite aux lampions, feux d'artifice mais aussi jeux divers (concours de pétanque, jeune pétanqueur, pétanqueur complet, quadrathlon, tournois de volley-ball).

La fête locale modifier

Elle a lieu traditionnellement le premier dimanche d'août et dure quatre ou cinq jours (bals, concours de pétanque, tournois de volley-ball...).

Jumelages modifier

Le village de Lespignan est jumelé avec :

Officialisé en 1985 à Lespignan, en 1986 à Chastre (Belgique). La ville jumelle à vocation agricole est située dans le sud du Brabant wallon. Elle est en fait une entité de sept villages (Chastre, Blanmont, Villeroux, Saint Gery, Gentinnes, Noirmont et Cortil). En tout, 6 600 habitants et 3 132 hectares. Des échanges scolaires, des intervilles, des visites renforcent périodiquement les relations entre les deux communes.

Héraldique modifier

Les armoiries de Lespignan se blasonnent ainsi :

De sinople au sautoir losangé d'or et d'azur.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Dorian Astor, philosophe et germaniste français.
  • Léon Baylet, né à Lespignan le lundi décédé le mercredi à Béziers, professeur, Député de l'Hérault S.F. I.O. 1932-1936.
  • Louis Ricardou - résistant.
  • Yann Ramirez - Docteur en sociologie et romancier né en 1986 à Béziers. Auteur de Dans la Cage du MMA: sociologie d'un sport du XXIe siècle, et d' Ordo Ad Chao: le voyage initiatique d'Anastasie. Elu au conseil municipal de Lespignan depuis 2017.
  • Lauriane Célié - championne de France en titre de bowling.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Cartes modifier

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Lespignan » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lespignan » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lespignan » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lespignan » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources modifier

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  17. « site Natura 2000 FR9101439 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  40. village situé à 6 km à l'ouest
  41. ancien nom de Fleury
  42. « JCassan », sur jcassan.fr (consulté le ).
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  48. « Entreprises à Lespignan », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  53. a et b « Eglise Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Michel Demarcq, Histoire de Lespignan du XIVe au XVIIe siècle, Lespignan, Amis de Lespignan, , 272 p.
  • Théobald Durand, Lespignan : étude historique et archéologique, Béziers, éd. Sapte, , 76 p. (lire en ligne)

Fonds d'archives modifier

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