Les Misérables (film, 1982)

film de Robert Hossein, sorti en 1982
Les Misérables

Réalisation Robert Hossein
Scénario Alain Decaux
Robert Hossein
Acteurs principaux
Sociétés de production G.E.F.
Modern Media Filmproduktion
Société Française de Production
TF1 Films Production
Pays de production Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre Drame
Durée 180 minutes
Sortie 1982

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Misérables est un film français réalisé par Robert Hossein, sorti sur les écrans en 1982.

Ce film est une des adaptations les plus fidèles du roman de Victor Hugo.

Il existe aussi dans une version plus longue (30 minutes supplémentaires, soit 210 minutes) scindée en quatre parties, qui fut présentée à la télévision entre le 2 et le sur TF1[1],[2],[3],[4].

Synopsis modifier

Le forçat Jean Valjean est libéré du bagne de Toulon en 1815 après 19 ans d’emprisonnement pour avoir volé un pain et pour avoir tenté de s'évader quatre fois. Il voue une haine tenace à la société et ce sentiment va s’exacerber quand toutes les portes se fermeront devant son passeport jaune de bagnard.

Jusqu’au jour où le bon évêque de Digne, Monseigneur Myriel, authentique et rare émule de la parole du Christ, tente de lui montrer la voie du bien et de la rédemption en transformant en don le vol d'argenterie commis par l'ex-forçat.

Quelques années plus tard, en 1818, on suit les pérégrinations d’une jeune femme naïve, Fantine, qui a été lâchement abandonnée par son amant volage qui lui avait fait une fille, Cosette. Partie de Paris et en route pour sa ville natale, Montreuil, où elle espère trouver du travail, Fantine confie dans l’urgence la garde de sa fille à un couple d’aubergistes de Montfermeil, les Thénardier, qui vont s’avérer être des scélérats de la pire espèce.

En 1823, acculée à la misère et à la prostitution, Fantine est sauvée de la vindicte implacable de l'inspecteur de police Javert par le maire de Montreuil-sur-Mer, Monsieur Madeleine. C’est en fait Jean Valjean, qui, inventif et dévoué au bien, soucieux de se racheter depuis le vol d'une pièce de 40 sous à la sortie de Digne à un petit savoyard, est devenu maire de Montreuil grâce aux bienfaits qu’il a prodigués à la ville et à ses pauvres en créant une entreprise locale florissante.

Valjean promet à Fantine, mourante, de s'occuper de sa fille. C'est après son décès et rattrapé par les condamnations qui pèsent sur lui que Valjean sauve celle-ci des griffes des Thénardier en la leur achetant. Par la même occasion, il échappe à la traque sans merci de Javert en « s’évaporant » avec Cosette dans Paris où il a trouvé refuge dans un couvent.

En 1830, on suit l’histoire de Marius Pontmercy, un étudiant en droit jeté à la rue par son grand-père royaliste à cause de ses nouvelles idées républicaines.

En 1831, lors de ses promenades au Jardin du Luxembourg, Marius tombe amoureux d’une jeune fille qu’il croise fréquemment dans les allées, mais elle est immuablement accrochée au bras de son père, puis ils finissent par disparaître.

En 1832, les événements vont se précipiter à Paris : Marius retrouve la trace de la belle inconnue du Luxembourg et de son « père », Cosette et Valjean, tandis qu'eux-mêmes sont retrouvés par Javert et de nouveau confrontés aux Thénardier. Une grande partie de l'action se déroule les 5 et lors des émeutes et barricades sanglantes qui suivirent les obsèques du général Lamarque.

À l'issue de cette tentative de renversement du pouvoir, Javert qui a retrouvé Valjean se refuse à l'arrêter et se suicide en se jetant dans la Seine. Plus tard, Marius et Cosette se marient. Seul, le vieux Jean Valjean s'éteint, et dans une dernière vision, il se revoit au bagne de Toulon mais à l'âge qu'il a au moment de mourir. Javert lui dit alors : maintenant, vous êtes libre.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Autour du film modifier

  • Fernand Ledoux, 24 ans après, troque son personnage de monseigneur Myriel qu’il incarnait dans la version de Jean-Paul Le Chanois (1958) contre celui de Gillenormand dans la version d’Hossein.
  • Dominique Zardi, Chenildieu dans cette version, était Montparnasse ou Claquesous dans la version de Marcel Bluwal, Les Misérables et sera Cochepaille dans la version de Josée Dayan, Les Misérables.
  • En dépit de la fidélité d'ensemble, il manque quelque chose d'important dans l'adaptation du roman, présent dans toutes les autres adaptations : la découverte culpabilisante par Marius de son sauveur en Jean Valjean, "grâce" à Thénardier venu le lui présenter -par erreur- comme un assassin et un voleur, mais lui révélant qu'il n'avait jamais tué Javert comme Marius le croyait. Cette séquence apparaîtra dans l'adaptation télévisée de 1985.

Récompenses et distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « TF1 02/05/1985 20:32:45 00:54:56 Les Misérables : 1ère partie », sur inathque.ina.fr (consulté le ).
  2. « TF1 09/05/1985 20:37:00 00:51:18 Les Misérables : 2ème partie », sur inathque.ina.fr (consulté le ).
  3. « TF1 16/05/1985 00:00:00:00 00:58:16 Les Misérables : 3ème partie », sur inathque.ina.fr (consulté le ).
  4. « TF1 23/05/1985 20:55:10 00:54:33 Les Misérables : 4ème et dernière partie », sur inathque.ina.fr (consulté le ).
  5. « Les Misérables, lieux de tournage », sur l2tc.com (consulté le )
  6. (en) « 13ème Festival international du film de Moscou (1983) », MIFF (consulté le )

Liens externes modifier