Leon Negruzzi

homme politique et écrivain roumain

Leon C. Negruzzi, né le et mort le , est un homme politique et écrivain roumain.

Leon Negruzzi
Fonctions
Préfet du județ de Iași
Maire de Iași
-
Dimitrie Gusti (d)
Dimitrie Gusti (d)
Préfet du județ de Iași
-
Préfet du județ de Iași
-
Sénateur roumain
Député
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
Trifești (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Saints' Constantine and Helena church in Hermeziu, Iași (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Enfants
Mihai Negruzzi (d)
Ella NegruzziVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Parti conservateur (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Corps Neoborussia-Berlin zu Bochum (d)
Corps Marchia Halle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

Né à Iași[1], il est le premier enfant de Constantin Negruzzi[2]. Il commence ses études à l'Academia Mihăileană, mais termine ses études secondaires à Berlin, où il est envoyé avec son frère Iacob en 1853. Il souhaite étudier la médecine à l'Université de Berlin, mais est trop révolté par les dissections anatomiques, et se tourne vers la philosophie et le droit. Il assiste à des conférences à Berlin et à Vienne, mais n'obtient pas son diplôme. Il rentre chez lui en 1864, où il est nommé juge au tribunal de Iași. Il évolue progressivement pour devenir membre de la cour d'appel ainsi que procureur général[1]. Membre du Parti conservateur[3], il est préfet du județ de Iași sous le gouvernement de Lascăr Catargiu (1871-1876), et reprend ce poste en mars 1888[1]. Il est également maire de Iași, député et sénateur[1],[3]. Vers la fin de sa vie, il est administrateur de l'hôpital Sfântul Spiridon. Il décède dans le domaine familial du village d'Hermeziu[1].

Également intéressé par la littérature, il appartient au milieu culturel entourant la société littéraire Junimea et le magazine Convorbiri Literare, que son frère édite[1]. Il écrit six nouvelles : Vântul soartei (1867), Evreica (1868-1869), O răzbunare (1874), Țiganca (1877), Serghie Pavlovici (1881) et Osândiții (1881-1882). Toutes parurent dans le magazine de son frère, et furent jugés par Titu Maiorescu comme « ne se distinguant ni par l'originalité de leur concept ni par leur style »[4].

Vie privée modifier

Marié à Anna Bothefato[5], ils ont cinq filles et deux fils[2]. Sa fille Ella Negruzzi (1876-1948) est une avocate et militante pour les droits des femmes. Son fils Mihai Negruzzi (ro) (1873-1958) est un général, écrivain, et homme politique.

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Leon C. Negruzzi » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e et f Rosetti 1897, p. 137
  2. a et b Lecca 1899, p. 363
  3. a et b Maiorescu 2001, p. 346
  4. Maiorescu 2005, p. 654
  5. (en) Stephen Taylor, Who's who in Central and East-Europe, vol. 2, Central European Times Publishing Company, (lire en ligne), p. 685

Bibliographie modifier

  • [Rosetti 1897] (ro) Dimitrie Rosetti, Dicționarul Contimporanilor, Bucharest, Editura Lito-Tipografiei "Populara",  
  • [Lecca 1899] (ro) Octav George Lecca, Familiile boerești române: istoric și genealogie dupe isvoare autentice, Bucharest, Editura Minerva,  
  • [Maiorescu 2001] (ro) Titu Maiorescu et Constantin Schifirneț, Discursuri parlamentare, Bucharest, Editura Albatros, (ISBN 978-973-2408-71-1)  
  • [Maiorescu 2005] (ro) Titu Maiorescu, Dimitrie Vatamaniuc et Eugen Simion, Opere: Critice, Bucharest, Editura Fundației Naționale pentru Știință și Artă, (ISBN 978-973-7934-46-8)  

Liens externes modifier