Leoluca Orlando

politicien italien

Leoluca Orlando
Illustration.
Leoluca Orlando, 2019
Fonctions
Maire de la Ville métropolitaine de Palerme

(6 ans et 13 jours)
Prédécesseur Ville métropolitaine créée
Successeur Roberto Lagalla
Maire de Palerme

(10 ans et 29 jours)
Élection 20 mai 2012
Réélection 11 juin 2017
Prédécesseur Diego Cammarata
Successeur Roberto Lagalla

(7 ans et 13 jours)
Prédécesseur Manlio Orobello
Successeur Diego Cammarata

(5 ans et 29 jours)
Prédécesseur Nello Martellucci
Successeur Domenico Lo Vasco
Député de la République italienne

(6 ans, 2 mois et 12 jours)
Élection 9-10 avril 2006
Réélection 13-14 avril 2008
Législature XVe et XVIe

(1 an, 11 mois et 22 jours)
Élection 5 avril 1992
Législature XIe
Biographie
Nom de naissance Leoluca Orlando Cascio
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Palerme (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique DC (jusqu'à 1991)
La Rete (1991-1999)
I Democratici (1999-2002)
DL (2002-2005)
IDV (2005-2012)
La Rete 2018 (2012-2018)
PD (depuis 2018)
Diplômé de Université de Palerme
Profession Avocat
Distinctions Prix de la paix Erich-Maria-Remarque (2005)

Leoluca Orlando Cascio, né le à Palerme, est un homme politique italien.

Démocrate chrétien, puis fondateur du mouvement la Rete, il est membre du Parti démocrate depuis 2018.

Il est maire de Palerme de 1985 à 1990, de 1993 à 2000, puis de 2012 à 2022.

Biographie modifier

Premiers pas au sein de la Démocratie chrétienne modifier

Leoluca Orlando est le fils de Salvatore Orlando Cascio (1908-2002) , professeur de droit à l'université de Palerme, catholique pratiquant et conservateur, homme de confiance de Bernardo Mattarella. Atteint du syndrome de Kartagener, il est élevé par les jésuites de l'Istituto Gonzaga de Palerme, et obtient la meilleure maturité du pays[1].

Il voyage à Londres à 18 ans où il rencontre sa future femme, sicilienne comme lui[1] qu'il épouse en 1971. Amis de la famille Orlando, les fils de Bernardo Mattarella, Piersanti et Sergio font partie de la noce[2].

Lors des événements de 1968, il se lie d'amitié avec les futurs députés Vito Riggio, Sergio D'Antoni, Enrico La Loggia[2]. Il est diplômé en droit public de l'université de Palerme puis étudie à l'Université de Heidelberg où il apprend l'allemand[1].

Revenu en Sicile, il enseigne le droit à l’Université[1]. Il adhère à la Démocratie chrétienne en 1976, lorsque Piersanti Mattarella décide de rompre avec les caciques du parti en créant le courant Moro en Sicile[2]. Quand Mattarella devient président de la Région sicilienne en 1978, Orlando intègre son équipe comme conseiller juridique[1].

Après l'assassinat de Piersanti Mattarella par la mafia, il est candidat au conseil municipal de Palerme en 1980 sous les couleurs de la Démocratie chrétienne, encouragé par Ciriaco de Mita[3] et Sergio Mattarella[2]. Élu, il dénonce, à la suite de Mattarella, la collusion entre son parti et la mafia et s'engage dans le mouvement Città per l’uomo, créé par le jésuite Ennio Pintacuda et soutenu par Salvatore Pappalardo[4].

Membre du courant de De Mita, proche de Sergio Mattarella et héritier du maire de Palerme Giuseppe Insalaco dont il est l'adjoint à la décentralisation, il est pressenti pour lui succéder lorsque ce dernier démissionne à l'été 1984, mais sa candidature est rejetée par ses colistiers[5].

Le Printemps de Palerme modifier

Il est élu maire en 1985 à la tête d'une large coalition unissant son parti de centre droit au centre (Parti républicain italien, Parti libéral italien), et au centre gauche (Parti socialiste italien, Parti social-démocrate italien), correspondant aux alliances nationales "pentapartites" prônées par le dirigeant national Ciriaco De Mita[6]. Il reçoit les votes des communistes qui restent dans l'opposition[4].

Visant la restauration du contrôle public de la ville et la promotion d’une culture civique, son mandat est marqué par la lutte contre la mafia, le développement d'une offre artistique, la réhabilitation du centre historique et l'amélioration de l'image de la ville[7]. Il remet en cause les clientélismes locaux, à l'instar de la mise à l'écart du comte Arturo Cassina, qui bénéficie de la majorité des appels d'offres de la ville, et se bâtit une forte popularité par ses concitoyens[3]. Ses plaintes et sa position contre la mafia lui confèrent une visibilité nationale[6].

En janvier 1987, Leonardo Sciascia l'attaque en le qualifiant de « professionnel de l'anti-mafia »[2]. Le PSI prend ses distances, invitant à ne plus payer la taxe sur les déchets, et progresse de 6,6 % lors des élections générales de juin suivant grâce à une campagne attaquant Orlando, orchestrée par le vice-secrétaire national Claudio Martelli. La junte d'Orlando démissionne le 6 juillet. Le PSDI du palermitain Carlo Vizzini, s'allie aux 5 conseillers de la Gauche indépendante, de Città per l'uomo et des Verts, pour une junte pentacolore dirigée par Orlando formée par 10 assesseurs chrétiens-démocrates, 3 sociaux-démocrates, 1 de Città per l'omo, et 1 pour les Verts. Le PCI opte pour une "opposition engagée" en votant les déclarations programmatiques de la municipalité dont le vice-maire est le magistrat communiste indépendant Aldo Rizzo[6].

Orlando confie aux architectes Leonardo Benevolo, Luigi Cervellati et Italo Insolera l'étude d'un nouveau plan d’aménagement du centre-ville[6].

Durant cette période se tient le maxi-procès de Palerme dont la sentence est rendue en décembre 1987. Le mois suivant, l'ancien maire, Giuseppe Insalaco est assassiné[6].

En 1989, il obtient de son parti de s'allier aux communistes. Le 14 avril, par 48 voix pour et 31 contre, dont 4 francs-tireurs de la majorité, la junte « hexacolore » voit le jour, sous le terme de « Printemps palermitain »[4]. L'ancien maire Salvatore Lima, qui ne siège plus au conseil municipal, soutient la junte comme pour la première élection d'Orlando, mais ce dernier refuse d'être sur la liste de son parti aux élections européennes de 1989 à cause de la présence de l'ancien maire, proche de la mafia et d'Andreotti[3]. Après son élection, Lima déclare soutenir la coalition palermitaine « pour la cohérence du parti et non parce qu'elle est présidée par Orlando que, en tant que personne, nous ne pourrions jamais soutenir », le président du conseil en exercice Giulio Andreotti utilisant l'aventure palermitaine pour s'allier le Parti socialiste contre Orlando et Ciriaco De Mita[6].

Années 1990 modifier

Son engagement anti-mafia est l'un des arguments de sa réélection en mai 1990, 751 citoyens encourageant dans un page entière du Giornale di Sicilia le 10 février, la poursuite de « la nouvelle expérience politique et administrative qui a donné à la ville une image nouvelle et différente de celle tristement connue jusqu'à il y a quelques années »[6]. La ville en ébullition connait des problèmes de collecte de déchets, de distribution de l'eau, contaminée avec des produits fécaux et rationnée dans le centre, ainsi que l'occupation de l'université par des étudiants[6].

Leoluca Orlando est réélu apportant au parti démocrate-chrétien la majorité absolue de 42 conseillers sur 80[8]. Le Parti socialiste réclame la démission de la junte, et toute la DC n'est pas derrière lui, notamment les proches de Giulio Andreotti, fortement anticommuniste, qui a appelé les électeurs à voter pour la liste de la Démocratie chrétienne, sauf pour sa tête de liste, et a obtenu en janvier 1990 la démission du secrétaire provincial Vittorino La Placa, représentant de l'aile gauche proche de Sergio Mattarella[6].

Fort des 70 451 voix recueilli sur son nom[6], Orlando est reconduit le 9 juillet, mais il doit quitter ses fonctions après un mois et cinq jours, le 14 août, ne parvenant pas à reconstituer une coalition avec le centre gauche et à s'imposer auprès de sa propre famille politique. Au congrès de la gauche chrétienne-démocrate, dans le Trentin le 28 août, Orlando appelle à la fondation d'un nouveau mouvement[6].

En opposition au gouvernement de parti unique à majorité andréottienne, auquel il aurait souhaité qu'adhèrent les Verts[2], il quitte la Démocratie chrétienne le 6 novembre 1990 pour fonder le 24 janvier 1991[9] le Mouvement pour la démocratie - Le réseau[7], au discours progressiste et antimafia affirmé mais au positionnement politique balbutiant[3], cherchant à rallier communistes et catholiques[4]. Lors des élections régionales de juin 1991, le nouveau mouvement recueille 210 000 voix, soit 7,4%, essentiellement à Palerme avec plus de 20% des préférences où il est la deuxième force derrière la DC, Orlando obtenant plus de 100 000 préférences[6]. Élu en avril, il démissionne de l'Assemblée régionale sicilienne le 11 décembre 1991.

A cette époque, il critique son ami Giovanni Falcone, magistrat anti-mafia du parquet qui sera assassiné par la Cosa nostra en 1992[10],[11], reprochant que de nombreux noms de politiciens corrompus n'ont pas été révélés[3]. Il est lui-même sur la liste de la mafia des hommes à abattre, après les juges Falcone et Borsellino[1].

Aux élections générales de 1992, La Rete récolte plus de 730 000 voix, soit 1,86 % à la Chambre des députés où elle envoie 12 députés dont Orlando, aux côtés de Dalla Chiesa, Novelli, Fava, Galasso, Nuccio et 0,72 % au Sénat où siègent trois sénateurs[6].

Après le changement du mode d'élection du maire au scrutin direct, il est à nouveau élu maire pour sept ans en 1993, avec 75 % des voix[3] face à Elda Pucci, ancienne maire soutenue par la Démocratie chrétienne, et à Alfonso Giordano, président du maxi-procès de 1986-1987[6]. Il mène une coalition progressiste réunissant son mouvement, la Rete, le Parti démocrate de la gauche, Parti de la refondation communiste et les catholiques démocrates de Città per l'Uomo[3], après quoi il rompt avec le père Pintacuda[2]. Malgré ce score élevé, il subit un revers dès le printemps suivant, Forza Italia l'emportant largement sur les candidats de la Rete lors des élections générales de 1994, y compris à Palerme[12]. Cette année là, il est élu député européen pour la 4e législature (1994-1999).

Orlando illustre alors la personnalisation de la vie politique consécutive à la chute des partis de masse au début des années 1990, et le nouveau maire choisit de rester à distance des partis, même ceux réformés qui l'ont soutenu, en réunissant autour de son nom des personnalités de la société civile, supposées libres et éloignées de la corruption, en appelant dans son équipe des fidèles de La Rete et des « ingénieurs » apartisans[13].

A nouveau, il s'engage dans une lutte politique, urbaine et culturelle contre la mafia incarnée par la réouverture du Teatro Massimo Vittorio Emanuele et dans la « Renaissance palermitaine », série d'événements culturels, dont le festival l’Estate palermitana, durant lequel se déroule notamment le Festino en l'honneur de la sainte patronne Rosalie[4]. La centre-ville, assaini et partiellement piétonnisé, profite de cette redynamisation culturelle[14].

En 1997, il est réélu pour un second mandat non renouvelable face au candidat de Forza Italia Gianfranco Miccichè[15]. Souhaitant faire de Palerme la « capitale des droits », il accepte d'enterrer le corps du condamné à mort américain Joseph O'Dell en 1997, accueille Hillary Clinton pour une conférence sur la légalité en 1999 et plus tard reçoit en visite officielle le Dalaï-lama en 2017[2].

Années 2000 modifier

Il démissionne en 2000 pour briguer la présidence de la Sicile, pour la première fois élue au suffrage direct, mais échoue face à Salvatore Cuffaro. Il déclare à cette époque être « le Berlusconi de gauche. Le Berlusconi de Sicile. (...) le seul populiste de la gauche italienne : un populisme conjugué à des valeurs morales. »[6]

Il rejoint en 2005, l'Italie des valeurs et retourne à la Chambre des députés de 2006 à 2012.

Il tente de redevenir maire de Palerme en 2007, face au maire berlusconiste sortant Diego Cammarata, mais est battu au premier tour. Diego Cammarata étant reconnu plus tard coupable de fraude électorale[6].

Années 2010 modifier

En vue des élections municipales de 2012, la gauche organise une primaire dans laquelle Rita Borsellino, est battu par Fabrizio Ferrandelli, ancien proche d'Orlando membre d'Italie des valeurs. Contestant cette victoire, qu'il juge frauduleuse, Orlando décide de se présenter à la mairie, mettant en avant, plus que sa politique anti-mafia, son expérience administrative à la tête de la ville[6].

Le , il est élu pour la quatrième fois non-consécutive maire de Palerme, avec 72,4 % au second tour, contre 27,6 % à Fabrizio Ferrandelli soutenu par le Parti démocrate[16]. Le , il est élu Il est réélu au premier tour des municipales de 2017, sans affiliation partisane officielle[6], face au même Fabrizio Ferrandelli (46,3 %), désormais candidat du candidat du centre-droit (31,2 %) et Salvatore Forello, du Mouvement 5 étoiles (16,3 %)[16]. Émancipé des partis traditionnels italiens, il résiste à la montée du vote populiste représenté par la Ligue du Nord et le Mouvement 5 étoiles[14]. Il agrège, par un discours sur la participation et l’engagement des citoyens dans la vie publique, des initiatives d'activistes comme les fresques de street-art dans le quartier de Borgo Vecchio (Borgo Vecchio Factory par le collectif PUSH en 2014), la revitalisation de la piazzetta Mediterraneo à Ballaro ou encore le centre social Anomalia et son cabinet médical autogouverné[17].

La Sicile étant en première ligne de la crise migratoire en Europe, Orlando prend parti pour un accueil des migrants. En 2015, il lance la « charte de Palerme » qui réclame la liberté de circulation pour tous et la fin des autorisations de séjour. Autour du slogan « Io sono persona » (« Je suis une personne »), il défend le droit de chacun de choisir son lieu de résidence et met en place un conseil local des migrants, le Conseil des cultures, qui donnent des droits civiques aux réfugiés[18]. Le , il reçoit au Teatro Massimo Vittorio Emanuele le 14e dalaï-lama[19] qui y donne une conférence au cours de laquelle il remercie la Sicile pour son engagement dans l'accueil des migrants[15]. En juin 2018, il s'oppose à la fermeture des ports italiens au navire de sauvetage des migrants Aquarius, voulu par le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, de l'époque et déclare que le port de Palerme lui restera ouvert[1].

Concentrant les pouvoirs à la tête de la ville[1], il poursuit le développement de sa politique culturelle à travers la reconnaissance du Palerme arabo-normand par l'UNESCO en 2015, la biennale d'art Manifesta et Palerme comme capitale italienne de la Culture en 2018, recevant des critiques d'une trop grande attention portée à la culture élitiste[1].

En dépit de sa visibilité internationale, le sondage annuel Il Sole 24 Ore, basé sur l'appréciation des maires et des gouverneurs régionaux par leurs concitoyens, le classe en dernière position en 2020 (102e sur 102)[20] et antépénultième (102e sur 105) en 2021 avec 39 % d'opinions favorables[21].

Il fait partie du Conseil européen des relations étrangères.

Il est vice-président de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ADLE).

Ne pouvant se représenter aux élections municipales de 2022, il cède son siège au candidat de la coalition du centre droit, Roberto Lagalla, ancien recteur de l'Université. Leoluca Orlando laisse plusieurs dossiers en suspens, notamment selon Il Foglio, « les ratés d'une administration qui ces dernières années a objectivement déplu à tout le monde », la question des « ordures, du millier de cercueils non enterrés et entassés dans le cimetière municipal, du mauvais état de la voierie, des chantiers publics non terminés, de la mobilité impossible, des budgets dans le rouge laissant la ville au bord de l'effondrement financier. »[22]

Distinctions modifier

Il a reçu le prix de la paix Erich-Maria-Remarque en 2005.

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g h et i Bon pour la tête, « L’idiot de Palerme », sur bonpourlatete.com (consulté le )
  2. a b c d e f g et h (it) « Leoluca Orlando: "Palermo, non ti scordar di me" », sur la Repubblica, (consulté le )
  3. a b c d e f et g « Les élections municipales partielles en Italie Palerme : le triomphe d'" Orlando furioso " Élu avec 75 % des voix, le chef de file du mouvement anti-Mafia veut relever le défi contre Cosa Nostra », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e Deborah Puccio-Den, « De la sainte pèlerine au juge martyr : les parcours de l'antimafia en Sicile », Politix, 2007/1 (nº 77), p. 105-128. [lire en ligne]
  5. (it) « PALERMO STASERA FORSE AVRA' IL SINDACO », sur Archivio - la Repubblica.it, (consulté le )
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r (it) Antonino Blando, « L’antimafia come risorsa politica », Laboratoire italien. Politique et société, no 22,‎ (ISSN 1627-9204, DOI 10.4000/laboratoireitalien.2893, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Fabrizio Maccaglia, « 1. Redonner une forme au territoire urbain », dans Palerme, illégalismes et gouvernement urbain d’exception, ENS Éditions, coll. « Sociétés, Espaces, Temps », (ISBN 978-2-84788-425-8, lire en ligne), p. 21–48
  8. (it) « Morto Mimmo Lo Vasco, fu sindaco di Palermo negli anni delle stragi di mafia », sur Giornale di Sicilia (consulté le )
  9. Frédéric Attal, « Repères chronologiques », dans Histoire de l'Italie depuis 1943 à nos jours, Armand Colin, (lire en ligne), p. 368-383.
  10. (it) La storia di Leoluca Orlando e Giovanni Falcone, ilpost.it, 20 mai 2012
  11. (it) Orlando e le critiche a Falcone, polemica con Ayala e Ingroia. Il sindaco: "Grottesco tentare depistaggio e revisionismo", palermo.repubblica.it, 24 mai 2016
  12. (it) « La Sicilia si consegna a Forza Italia », sur Archivio - la Repubblica.it, (consulté le )
  13. Paolo Viola, Giovanna Fiume, Alfio Mastropaolo et Laura Azzolina, « Deux siècles de politique en Sicile », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, nos 111-4,‎ , p. 117–139 (ISSN 0399-0826, DOI 10.4000/abpo.1182, lire en ligne, consulté le )
  14. a et b « Portrait de Leoluca Orlando, le maire de Palerme qui ouvre les bras aux migrants », sur Les Inrocks, (consulté le )
  15. a et b (it) Aurora Fiorenza, « Il Dalai Lama a Palermo, al Teatro Massimo l'abbraccio dei fedeli », sur gds.it, Giornale di Sicilia, (consulté le ).
  16. a et b (it) Stefano Liberti, « A Palermo finisce l’epoca di Leoluca Orlando », sur L’Essenziale, (consulté le )
  17. Veronica Pecile, « XVI. Mobilisations urbaines dans une ville de l’Europe du Sud après la crise: Le cas des communs à Palerme », dans L'alternative du commun, Hermann, (ISBN 979-10-370-0088-0, DOI 10.3917/herm.laval.2019.01.0219, lire en ligne), p. 217–226
  18. Nina Marx, « Quand des villes réinventent la citoyenneté », Revue Projet, vol. N°377, no 4,‎ , p. 48 (ISSN 0033-0884 et 2108-6648, DOI 10.3917/pro.377.0048, lire en ligne, consulté le )
  19. The Dalai Lama in Theater Massimo, with mayor Leoluca Orlando in Palermo, Sicily, southern Italy, for a visit to the island.
  20. (it) Redazione, « Classifica sindaci e governatori 2020: Leoluca Orlando è all’ultimo posto », sur LiveUnipa, (consulté le )
  21. (it) « Amministratori più amati: Orlando e Pogliese tra gli ultimi, Musumeci recupera consenso », sur Giornale di Sicilia, (consulté le )
  22. (it) Palermo archivia la stagione Orlando con una sfida aperta, antipasto delle regionali, ilfoglio.it, 12 juin 2022

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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