Le Soulié

commune française du département de l'Hérault

Le Soulié
Le Soulié
La mairie
Blason de Le Soulié
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité CC des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Pierre Bailly
2022-2026
Code postal 34330
Code commune 34305
Démographie
Gentilé Solariens, Solariennes
Population
municipale
128 hab. (2021 en augmentation de 4,07 % par rapport à 2015)
Densité 3,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 08″ nord, 2° 41′ 24″ est
Altitude Min. 816 m
Max. 1 069 m
Superficie 40,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives 5e circonscription de l'Hérault
Localisation
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Le Soulié
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Le Soulié

Le Soulié est une commune française située dans l'ouest du département de l’Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Arn »), un espace protégé (le « tourbières de Somail ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Soulié est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 384 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Solariens ou Solariennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est limitrophe du département du Tarn, dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont La Salvetat-sur-Agout, Anglès, Courniou, Riols et Saint-Pons-de-Thomières.

Hydrographie modifier

La source de l'Arn est située dans la commune.

Par ailleurs, la Sème, le ruisseau de Banès de Cors, le ruisseau de Réganard et divers autres petits cours d'eau drainent également la commune.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 604 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Labastide-Rouairoux à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 284,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Arn »[14], d'une superficie de 1 456 ha, dont le site est réduit au lit mineur du cours d'eau, concerne trois espèces aquatiques : Loutre, Moule perlière et Écrevisse à pattes blanches[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : les « tourbières de Planacan, Verdier et de la Jasse » (100 ha), couvrant 2 communes du département[17] et la « vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet) » (461 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans l'Hérault et une dans le Tarn[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[19] ;
  • les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Le Soulié est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), prairies (29,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

  • le Banès
  • Caraman
  • Caudezaures
  • Cabille
  • Fonclare
  • le Jounié
  • la Moulière
  • le Moulinet
  • Pagnérié
  • Poussines
  • la Rasigade
  • Sept-Faux
  • Vergougnac

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 267, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 250 en 2008[I 4].

Parmi ces logements, 25,6 % étaient des résidences principales, 66,4 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Soulié en 2018 en comparaison avec celle de l'Hérault et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (66,4 %), très supérieure à celle du département (18,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,9 % en 2013), contre 53,2 % pour l'Hérault et 57,5 % pour la France entière[I 5].

Le logement au Le Soulié en 2018.
Typologie Le Soulié[I 4] Hérault[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 25,6 74,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 66,4 18,3 9,7
Logements vacants (en %) 7,9 7,3 8,2

Risques naturels et technologiques modifier

Le territoire de la commune du Soulié est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels modifier

Le Soulié est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[26].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Soulié.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 259 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 238 sont en aléa moyen ou fort, soit 92 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1999, 2014, 2017 et 2018.

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Soulié est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Béziers du département de l'Hérault.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de La Salvetat-sur-Agout[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Pons-de-Thomières

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Hérault.

Intercommunalité modifier

Le Soulié était membre de la communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent normalement avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1794 Jean Guibbert    
1794 1795 Joseph Cros    
1795 1796 Jean Pierre Cabrol    
1796 1797 Antoine Guibbert    
1797 1802 Joseph Lalle    
1802 1807 Louis Rouanet    
1807 1813 Martin Cros    
1813 1815 Cros    
1815 1840 Guibbert    
1840 1846 L. Rouanet    
1846 1850 Jean Joseph Cros    
1850 1864 M. Rouanet    
1865 1870 Auguste Cros    
1871 1875 C. Courrech    
1875 1888 Joseph Farenq    
1888 1895 Joseph Sire    
1895 1896 Auguste Cauquil    
1897 1897 Auguste Cros    
1898 1902 Louis Barthez    
1903 1913 Jougla    
1916 1936 Mignard    
1936 1939 Joseph Bousquet    
1939 1942 Florent Delmas    
1942 1943 Marcel Combes    
1943 1945 C. Galibert    
1945 1945 J. Bousquet    
1945 1953 G. Rouanet    
1953 1971 Joseph Du-Lac    
1971 1983 Elie Bonneville    
1983 1995 Gilbert Barthez    
1995 2014 Guy Combes DVG  
2014 avril 2018[31] Dominique Viste   Mort en fonction
2018 aout 2022[32] Roger Nègre   Gendarme retraité
Mort en fonction
août 2022[33] En cours
(au 31 mars 2023)
Pierre Bailly   Cadre retraité

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 128 habitants[Note 6], en augmentation de 4,07 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0121 1101 2371 2861 3211 2871 3191 3841 339
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2751 1601 1631 0751 0801 0661 0871 000960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
868794783577514458384295229
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
180120111107119121116115116
2017 2021 - - - - - - -
130128-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 4,2 % 11,6 % 8,8 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 79 personnes, parmi lesquelles on compte 61,3 % d'actifs (52,5 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 38,8 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 11]. Elle compte 39 emplois en 2018, contre 37 en 2013 et 34 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 43, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,1 %[I 12].

Sur ces 43 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture modifier

14 établissements[Note 8] sont implantés au Soulié au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 14 entreprises implantées au Le Soulié), contre 28 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture modifier

La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 24 11 12 11
SAU[Note 10] (ha) 709 541 700 716

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 11 en 2000 puis à 12 en 2010[39] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 709 ha en 1988 à 716 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 65 ha[39].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Château de Grandsagnes, classé aux monuments historiques.
  • Monument druidique «la pierre du sacrifice» à 200 m au sud de Malbosc.
  • Croix de Saint-Brancary
  • Église Saint-Jean du Soulié.

La commune compte plusieurs fours banaux relevants de la banalité (droit seigneurial).

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
De sinople au soleil d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • André Cousi, Monographie de la commune de Le Soulié, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll. « Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais », [1998], 73 p.
  • Daniel Gros, Essai historique de la commune de Le Soulié (Le Solher) : Hérault, [La Salvetat-sur-Agoût], [Communauté de communes de la Montagne du Haut Languedoc héraultais], coll. « Mémoire de la Montagne du Haut Languedoc Héraultais », [1998], 103 p.
  • Daniel Gros, « Évolution économique et sociale d'un village languedocien du XIXe siècle à nos jours : Le Soulié (Hérault) », Folklore, t. 16, no 2,‎ , p. 16-21

Fonds d'archives modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Soulié - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Soulié - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Hérault - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Soulié » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Soulié » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Soulié » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources modifier

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