Le Parapluie (nouvelle)

nouvelle de Guy de Maupassant

Le Parapluie
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Le Gaulois
Recueil
Nouvelle précédente/suivante

Le Parapluie est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1884.

Historique modifier

Le Parapluie est initialement publiée dans la revue Le Gaulois du , puis dans le recueil

La nouvelle est dédiée à Camille Oudinot.

Résumé modifier

Mme Oreille est avare à tel point que son mari est obligé de lui mendier son argent de poche .

C'était une petite femme de quarante ans, vive, ridée, propre et souvent irritée. Pourtant, le ménage a des rentes, pas d’enfant, et M. Oreille travaille comme commis dans un ministère.

Il est d’ailleurs l’objet au travail de moqueries à cause de son parapluie hors d’âge et d’usage. Il obtient que sa femme lui en achète un neuf, mais elle choisit un modèle si bon marché, huit francs cinquante, que l’objet ne dure que trois mois, et il est victime de moqueries de la part de ses collègues. Ulcéré, M. Oreille ordonne à sa femme d’acheter un vrai parapluie. Elle obtempère et opte pour un modèle à dix-huit francs.

M. Oreille peut faire une entrée triomphale au bureau. Mais quand il rentre le soir, il a droit à un savon quand Madame constate que le parapluie est troué.

Un ami leur conseille de se faire rembourser par leur assureur. Monsieur Oreille refuse par crainte des railleries ; Madame, après bien des hésitations, car elle est timide, se rend à La Maternelle, tant la perte de dix-huit francs lui est insupportable.

La discussion avec l’assureur au sujet d’un remboursement si ridicule met Mme Oreille mal à l’aise pour définir un montant. Elle a l’idée de proposer le remboursement du prix que facturera le réparateur de parapluie, ce que l’assureur accepte, pour se débarrasser de cette cliente.

Mme Oreille se rend alors dans un magasin très élégant et luxueux et demande aux vendeurs de recouvrir son parapluie de la plus belle soie possible, même onéreuse en ajoutant in fine,avec l'élégance d'une grande dame, qu'elle ne regardera pas à la dépense.

Notes et références modifier

Éditions modifier