Le Don incroyable de Cartman

épisode de la série animée South Park

Le Don incroyable de Cartman
Épisode de South Park
Titre original Cartman's Incredible Gift
Numéro d'épisode Saison 8
Épisode 13
Code de production 813
Réalisation Trey Parker
Scénario Trey Parker
Diffusion États-Unis :
France :
Chronologie
Liste des épisodes de South Park
Saison 8 de South Park

Le Don incroyable de Cartman (Cartman's Incredible Gift en version originale) est le treizième épisode de la huitième saison de la série animée South Park, ainsi que le 124e épisode de l'émission.

Synopsis modifier

Un tueur en série décime la population de South Park : il larde ses victimes de coups de couteaux et leur coupe la main gauche. Un seul homme peut l'arrêter : le tout-frais médium Eric Cartman.

Notes modifier

  • Cet épisode marque la mort de Mme Crabtree.
  • L'épisode brise le quatrième mur lorsque l'inspecteur dit, à l'occasion de la mort Mlle Crabtree  : « C'était la conductrice du bus de l'école, considérée comme un personnage secondaire, elle ne devrait pas trop manquer aux fans », ce à quoi répond le sergent « D'accord, elle n'était plus dans les derniers épisodes mais bordel elle méritait mieux que ça ! »
  • La façon dont est traité le psychisme est similaire à l'épisode Le Plus Gros Connard de l'univers. Un combat de médium y avait déjà eu lieu.
  • Le passage où le commissaire cherche la solution à propos des mains est similaire à celui de Cartman lorsqu'il étudie les handicapés dans Les Stéroïdes, ça déchire.
  • La fin de l'épisode laisse entendre que Kyle possède vraiment des dons psychiques...

Erreurs modifier

  • A l'hôpital, la poche de la chemise de l'inspecteur apparait et disparait quand il cherche ses clés.
  • On revoit la mare de Stark qui était censée être détruite pour la construction de Wall-Mart dans Le Supermarché des ténèbres. D'un autre côté, elle a pu être remise en place depuis la destruction du magasin dans le même épisode.

Références culturelles modifier

  • Le thème général de l'histoire est très inspiré du roman de Stephen King Dead zone.
  • Quand Butters intervient dans le vol de Kyle, il cite le mythe d'Icare.
  • Le diaporama « Dieu » et la cicatrice sur la lèvre du tueur en série parodient le film Dragon Rouge.
  • L'attitude de Cartman et de nombreuses scènes (la découverte du corps de Mlle Crabtree) parodient Dead Zone. Johnny Smith apparaît dans certaines scènes (le médium roux).
  • Les combats de médiums parodient celles de Scanners, autre film réalisé par David Cronenberg.
  • Le tueur en série ressemble fortement au véritable tueur en série Ed Gein, notoirement connu pour ses penchants nécrophiles et la relation trouble qu'il entretenait avec sa mère.
  • Le passage où le tueur en série dit que sa maman veut lui faire l'amour est inspiré de l'épisode controversé de X-Files, La Meute.
  • L'étrange chanson qui est jouée plusieurs fois « Les saisons changent et le temps passe, les semaines deviennent des mois puis des années » est une comptine américaine.
  • Le passage où le tueur en série montre des diaporamas à Cartman, attaché à une chaise roulante, est une parodie d'une scène du film Le Sixième Sens, ou de sa réadaptation plus récente : Dragon rouge. Ces films font partie de la saga « Hannibal Lecter ».
  • La fin de l'épisode et la colère de Kyle parodient le roman et le film Carrie de Stephen King, mais aussi le manga Akira, avec le cri de colère de Tetsuo à l'hôpital.
  • Après que le tueur a enlevé Cartman, il se retrouve seul dans une pièce avec un projecteur et sur le mur du fond, on voit écrit « Paw », ce qui est une référence au film Saw.
  • La scène où les policiers rentrent chez le tueur et ressortent pendant que Cartman est attaché et bâillonné au bas des escaliers sur un fauteuil roulant est une allusion à l'adaptation du roman Misery de Stephen King par Rob Reiner en 1990.
  • Le passage où l'inspecteur fait plusieurs tests pour confondre le criminel (test sur la main, voiture...) peut parodier la série américaine Les Experts.
  • Le saut de Cartman peut faire référence au saut de Franz Reichelt du 1er étage de la tour Eiffel en 1912.