Langdarma

Empereur du Tibet
Langdarma
Fonction
Tsenpo
Empire du Tibet
-
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Fratrie
Tri Ralpachen
Tsangma (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jomo Tsenmo Pen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Parentèle
Kyide Nyimagon (arrière-petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Langdarma (tibétain : གླང་དར་མ།, Wylie : gLang dar ma, THL : langdarma, chinois simplifié : 朗达玛 ; pinyin : lǎngdámǎ[pertinence contestée]) ou tibétain : དར་མ་འུ་དུམ་བཙན་, Wylie : dar ma u'i dum btsan, THL : darma udumtsen ou u'i dum btsan po ou Khri 'U'i dum brtsan), dernier tsenpo (titre d'empereur dans Empire du Tibet), régna de 838 à 842. La tradition veut qu'il ait mené une politique anti-bouddhique et favorisé l'ancienne religion autochtone, le Bön.

Biographie modifier

 
Lhalung Pelgyi Dorje

En 838, il tue son frère le roi bouddhiste Tri Ralpachen pour accéder au trône et par opposition religieuse. Il persécute alors les moines, démantèle les institutions avant d'être à son tour assassiné par Lhalung Pelgyi Dorje, un moine qui aurait caché un arc sous ses vêtements lors d'un spectacle de danse.

Son règne fut caractérisé non seulement par des troubles internes, mais aussi par des troubles externes, notamment au nord du royaume. La mort de Langdarma en 842 marquera la fin de l'empire tibétain en Asie centrale et le début de l'ère de la fragmentation.

En effet, Langdarma a eu deux fils, Yumten, de sa première femme, et Ösung de sa seconde épouse. Ils ont tous deux revendiqué le pouvoir, menant à un morcellement du territoire conquis par les précédents rois du Tibet. Yumten régnera sur le royaume central de U-Tsang (拉萨地区[pertinence contestée]), et Ösung sur les territoires de l'ouest (山南地区[pertinence contestée]) [1],[2].

Annexes modifier

Notes et références modifier

  1. (en) Rolf Stein, 1972, Tibetan Civilization. Stanford University Press, pp. 70-71. (ISBN 0-8047-0806-1) (cloth); (ISBN 0-8047-0901-7) (pbk).
  2. (fr) Rolf Stein, La Civilisation tibétaine, 1re édit. Paris : Dunod (Coll. Sigma), 1962, xiv + 269 p. ; 2e édit. revue et augmentée, Paris : L’Asiathèque, 1981, 307 p. ; 3e édit., Paris : L’Asiathèque, 1987, ix + 307 p

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier