Lambda Pyxidis

étoile géante de la constellation de la Boussole

Lambda Pyxidis (λ Pyxidis / λ Pyx) est une étoile géante de la constellation australe de la Boussole. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,68[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 17,07 ± 0,13 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 58,57 ± 0,45 pc (∼191 al) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +10,8 km/s[4].

λ Pyxidis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 23m 12,2503s[1]
Déclinaison −28° 50′ 01,901″[1]
Constellation Boussole
Magnitude apparente 4,68[2]

Localisation dans la constellation : Boussole

(Voir situation dans la constellation : Boussole)
Caractéristiques
Type spectral G8,5 IIIb Fe−1[3]
Indice U-B +0,63[2]
Indice B-V +0,91[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +10,80 ± 0,15 km/s[4]
Mouvement propre μα = −126,913 mas/a[1]
μδ = +23,116 mas/a[1]
Parallaxe 17,072 6 ± 0,130 9 mas[1]
Distance 58,573 0 ± 0,449 1 pc (∼191 al)[1]
Magnitude absolue +1,14[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,06 M[6]
Gravité de surface (log g) 3,04 ± 0,06[7]
Luminosité 49 L[6]
Température 5 126 ± 22 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,05 ± 0,02[7]
Rotation 4,4 ± 0,2 km/s[5]
Âge 1,3 × 109 a[6]

Désignations

λ Pyx, HR 3733, HD 81169, HIP 46026, CD-28 7196, CPD-28 3717, FK5 2747, SAO 177374[8]

Des variations mesurées dans le mouvement propre de Lambda Pyxidis au cours du temps indiquent qu'elle pourrait être une binaire astrométrique[9]. La composante visible est une géante jaune de type spectral G8,5 IIIb Fe−1[3] ; son spectre montre une sous-abondance en fer et de faibles raies d'absorption du cyanogène[10]. L'étoile est membre du red clump, ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[11].

Lambda Pyxidis est deux fois plus massive que le Soleil et son âge est estimé à 1,3 milliard d'années[6]. Elle est 49 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 5 126 K[7].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  5. a et b (en) Matthias Ammler-von Eiff et Ansgar Reiners, « New measurements of rotation and differential rotation in A-F stars: are there two populations of differentially rotating stars? », Astronomy & Astrophysics, vol. 542,‎ , A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201118724, Bibcode 2012A&A...542A.116A, arXiv 1204.2459)
  6. a b c d et e (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. a b c et d (en) S. Alves et al., « Determination of the spectroscopic stellar parameters for 257 field giant stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 448, no 3,‎ , p. 2749–2765 (DOI 10.1093/mnras/stv189, Bibcode 2015MNRAS.448.2749A, arXiv 1503.02556)
  8. (en) * lam Pyx -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  10. (en) R. Earle Luck, « Chemical abundances for cyanogen-weak giants », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 75,‎ , p. 579–610 (DOI 10.1086/191542, Bibcode 1991ApJS...75..579L)
  11. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2,‎ , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)

Lien externe modifier