Lairoux

commune française du département de la Vendée

Lairoux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Lairoux
Lairoux
Mairie de Lairoux
Lairoux         Lairoux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes Sud Vendée Littoral
Maire
Mandat
Cédric Guinaudeau
2020-2026
Code postal 85400
Code commune 85117
Démographie
Gentilé Lairousien
Population
municipale
608 hab. (2021 en diminution de 0,49 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Population
agglomération
638 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 55″ nord, 1° 15′ 56″ ouest
Altitude 12 m
Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 13,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luçon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lairoux
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Lairoux
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Lairoux
Liens
Site web www.lairoux.fr

Géographie modifier

Le territoire municipal de Lairoux s’étend sur 1 331 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 12 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres[1],[2].

Située dans le sud du département de la Vendée, la commune de Lairoux appartient au canton de Luçon. Elle étaot intégrée dans la communauté de communes du Pays-Né-de-la-Mer, et elle adhère au parc naturel régional du Marais poitevin.

Elle est positionnée sur un promontoire calcaire qui domine une zone de marais. Ses terres hautes sont cultivées et comprennent quelques bois taillis. La superficie totale de la commune est de 1 319 hectares, dont près de la moitié en marais.

Outre le bourg, où se trouvent la mairie, l'école publique et les lieux de culte, plusieurs hameaux importants sont répartis sur le territoire communal : les Voureuils, l'Oulerie, Jauger, le Gorgeais, ainsi que nombre d'écarts caractéristiques d'un habitat dispersé.

Communes limitrophes de Lairoux
La Bretonnière-la-Claye
Curzon   Chasnais
Saint-Denis-du-Payré

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angles à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lairoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,7 %), terres arables (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), zones urbanisées (2,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Les formes anciennes connues du nom sont de Leiros (XIIe siècle), de Leyros et Lerusio (XIVe siècle), Lairusio au XVIe siècle.

L'étymologie de ce toponyme reste obscure, mais on ne peut y voir en aucun cas une origine renvoyant à un « oratoire » (du latin oratorium) que des naufragés auraient élevé en reconnaissance de leur sauvegarde. Cette hypothèse, souvent mise en avant, provient d'une « légende » probablement créée au XIXe siècle sur la foi d'une étymologie erronée.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1959 Auguste Delaire    
1959 1965 Dominique Sureau    
1965 mars 1989 Raoul Brunet DVG agriculteur
mars 1989 mars 1995 Bernard Vandenbussche DVG médecin hospitalier
mars 1995 mars 2001 Michel Coussot DVD agriculteur
mars 2001 mars 2014 Monique Bouron[Note 3],[15] DVG infirmière
Mars 2014 Mai 2020 Isabelle Bahabanian    
mai 2020 En cours Cédric Guinaudeau    

Population et société modifier

Démographie modifier

Au XIXe siècle, la commune a connu une augmentation sensible de sa population, passant de 490 habitants en 1826 à 784 habitants en 1901. Ce pic démographique a été suivi d'un long et régulier déclin jusqu'en 1975. Depuis cette date, la population a recommencé de croître, signe d'une attractivité retrouvée.

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 608 habitants[Note 4], en diminution de 0,49 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
401435362460540552583628665
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
674715710718676718748782774
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
784751761700669634610540521
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
489452418434514532590600619
2021 - - - - - - - -
608--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 320 hommes pour 300 femmes, soit un taux de 51,61 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
5,1 
75-89 ans
9,3 
23,0 
60-74 ans
22,5 
19,6 
45-59 ans
21,9 
19,2 
30-44 ans
17,4 
12,7 
15-29 ans
12,3 
19,8 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Lieux et monuments modifier

Église modifier

46° 26′ 49″ N, 1° 16′ 01″ O

L'église Saint-Pierre de Lairoux a succédé à un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Reconstruite au XIXe siècle, elle n'a conservé d'ancien que son chœur, du XVe siècle. Une pierre tombale du XVIIe siècle, portant les noms de bienfaiteurs de la paroisse (familles Gordien et Citoys) et restaurée au XIXe siècle, est exposée dans l'entrée de l'église.

Marais communal modifier

46° 27′ 20″ N, 1° 16′ 47″ O

Commune du Marais poitevin, Lairoux a conservé sa prairie communale inondable de 245 hectares, qu'elle gère en pâturage collectif extensif[22]. Aussi, une partie du communal de Curzon se situe sur le territoire municipal.

Sur cet espace prairial, sont présents pendant la saison 2007, 453 têtes de bovins et 35 chevaux en liberté. Ils proviennent de 15 élevages de bovins et 5 élevages d'équins.

Un agent pastoraliste du parc naturel régional du Marais poitevin fait le lien entre 16 communes détentrices de 1 900 hectares de communaux. Le mode de gestion est encadré sur le plan prophylactique. Il vise à répondre aux besoins des utilisateurs, tout en préservant l'équilibre nécessaire à la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages spécifiques de cet espace classé Natura 2000.

Ponts du Port-la-Claye modifier

46° 28′ 03″ N, 1° 17′ 19″ O

Les deux ponts du Port-la-Claye sur la rivière Le Lay (également sur communes de La Bretonnière-la-Claye, Curzon et Saint-Cyr-en-Talmondais) datent du XVIIIe siècle. Ils ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1985.

Divers modifier

  • Le logis de la Chevalleraie, à Jauger, présente un important ensemble de bâtiments remontant au XVIIe siècle et remaniés au XIXe siècle. La partie ouest a été remarquablement rénovée dans le respect des traditions locales. Ce logis est un ancien prieuré dont une partie du bâtiment actuel a été érigée par les moines de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm au XVIIe. Des textes remontant au commencement du XIVe siècle attestent de la présence de ce prieuré dépendant de la puissante abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Il a été vendu à la Révolution française et l'un des propriétaires a fait ériger, au XIXe siècle, plusieurs bâtiments dont une remise à charrette, un bâtiment pour l'intendant du domaine qui s'étendait alors sur plus de 300 hectares et un bâtiment accueillant un immense four à pain et le dortoir des ouvriers agricoles. (46° 27′ 47″ N, 1° 15′ 46″ O).
  • La tonnelle du Payré, sur la route de Grues, est un vestige d'un ancien moulin à vent sur pivot, qui peut donc être daté assez probablement du Moyen Âge (46° 25′ 53″ N, 1° 16′ 34″ O).
  • Selon les écrits du chanoine Poirier daté de 1920, dans Histoire d'un secteur, les tonnelles datent des invasions barbares (Ve et VIe siècles. Ce ne sont pas des moulins, mais des postes d'observation. « Elles s'érigeaient sur les hauteurs de la plaine, non loin des côtes. Là haut, sur une étroite plate forme, s'installaient des guetteurs pour surveiller l'arrivée des pirates. »

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélue en 2008.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Commune 2729 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Lairoux », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Lairoux et Angles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Angles », sur la commune d'Angles - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Angles », sur la commune d'Angles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luçon », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lairoux (85117) », (consulté le ).
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  22. http://lesrouches.free.fr