Lacs de la Moulta

lac en Russie

Les lacs de la Moulta (en russe : Мультинские озёра, Moultinskié oziora) forment un système de lacs naturels dans les montagnes de l'Altaï, situé dans le raïon d'Oust-Koksa, en république de l'Altaï, en Sibérie méridionale. Il comprend une dizaine de lacs principaux, dont les plus grands et les plus célèbres sont les lacs Supérieur de la Moulta, Médian de la Moulta, Inférieur de la Moulta, Popertchnoïe et Kripkoïe. Tous sont des lacs glaciaires de haute montagne. Le nom du système lacustre vient de la rivière Moulta, dans la vallée de laquelle ils se trouvent.

Lacs de la Moulta
(Мультинские озёра)
Vue du lac en juin 2016.
Vue du lac Médian de la Moulta.
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
République Drapeau de la République de l'Altaï République de l'Altaï
Raïon Raïon d'Oust-Koksa
Statut Catégorie III de l'UICN (Monument naturel)
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 43″ N, 85° 49′ 43″ E
Type Lacs glaciaires
Montagne Monts Katoun (Altaï)
Altitude 1 627[a]—2 029[b] m
Profondeur
 · Maximale
m[c]
47,7 m[d]
Hydrographie
Émissaire(s) Moulta
Géolocalisation sur la carte : Russie
(Voir situation sur carte : Russie)
Lacs de la Moulta
Géolocalisation sur la carte : république de l'Altaï
(Voir situation sur carte : république de l'Altaï)
Lacs de la Moulta

Les lacs de la Moulta sont connus pour leurs paysages pittoresques, ont une grande valeur de conservation de la nature et sont des sites populaires de tourisme écologique et récréatif. Le (confirmé en 1996), deux d'entre eux ont reçu le statut de monument naturel complexe, que l'on appelle aussi « Lacs de la Moulta ». Ainsi, sous ce terme peut être compris soit l'ensemble du système des lacs, soit seulement les deux lacs protégés (Médian et Inférieur). Le reste des lacs est inclus dans la réserve naturelle de Katoun, une zapovednik d'importante fédérale qui englobe toute la Haute-Katoun.

Géographie modifier

Situation modifier

Sur le plan administratif, l'ensemble du système des lacs de la Moulta se trouve dans le sud-est du raïon d'Oust-Koksa de la république de l'Altaï. Les réservoirs sont situés à environ 40 km au sud-est du centre administratif du raïon, Oust-Koksa[4], ainsi qu'à moins d'une dizaine de kilomètres au sud de la localité la plus proche, Maralnik-1. La seconde localité la plus proche est Moulta, à une vingtaine de kilomètres au nord. Les lacs Supérieur et Popertchnoïe, ainsi qu'un certains nombres de petits lacs, se trouvent dans l'aire de la réserve naturelle de Katoun[3], tandis que le Médian et l'Inférieur sont des monuments naturels distincts[5]. Tout comme les autres endroits de cette réserve, on ne peut accéder aux lacs qu'à partir d'un chemin pour piétons et chevaux, depuis le village de Maralnik-1[6].

D'un point de vue physique et géographique, les lacs de la Moulta sont situés au sud de la Sibérie occidentale, dans la partie centrale des montagnes de l'Altaï, là où se concentrent les plus hauts sommets. Le système se situe dans la partie ouest du versant nord des monts Katoun, dans la partie nord de la vallée de la rivière Moulta, appartenant au bassin de la Katoun, et ainsi à celui de l'Ob. Le relief de ce massif est dominé par des crêtes qui culminent souvent à plus de 3 000 mètres, et des fragments d'anciennes pénéplaines[6].

Caractéristiques modifier

Les lacs sont situés à des altitudes comprises principalement entre 1 600 et 1 950 m. Le plus haut est le Kripkoïe, à 1 933 mètres, suivi du Popertchnoïe à 1 885 mètres et du Supérieur de la Moulta à 1 860 mètres. Ces deux derniers sont parallèles et situés à près de trois kilomètres de distance. Plus bas se trouvent le Médian de la Moulta, à 1 740 mètres, ainsi que le lac Inférieur de la Moulta à 1 627 mètres[e]. Les lacs Médian et Inférieur forment une cascade, reliés par un drain commun, tandis que le lac Supérieur est plus haut dans la vallée, à six kilomètres plus au sud. Il y a par ailleurs le lac Kouïgouk, apparenté au système[7], dont l'émissaire du même nom se jette dans la Moulta entre le Supérieur et le Médian, mais qui possède sa propre vallée. Son altitude est de 2 029 mètres[2]. Il y aurait en tout une quarantaine de lacs, de plus ou moins grande taille, dans la zone[8].

Le lac inférieur de la Moulta a une superficie de 155,7 hectares, et un volume de 23,8 millions de m3. Son littoral est long de 6 570 m, et ses dimensions sont de 2 370 × 900 m. Il a une profondeur moyenne de 8 m, une eau verdâtre, et les rives occidentales et orientales du lac sont rocheuses. Pour le Médian, sa superficie est de 105,9 hectares, et son volume est de 8,74 millions de m3. Sa profondeur moyenne est de 21,5 m, ses dimensions sont de 1 990 × 750 m, et son littoral est long de 5 370 m[9]. La superficie de l'aire protégée qu'est le monument naturel « Lacs de la Moulta » (Inférieur et Médian) est de 301,7 hectares, avec de plus 20 hectares pour la bande côtière large de 50 mètres autour des deux lacs[9].

La caractéristique principale des lacs les plus importants consiste en leurs formes allongées, tous en direction du nord. Quant aux plus petits lacs, ils sont pour la plupart circulaires. La longueur des cinq plus grands varie de 900 à 2 300 mètres, avec une largeur de 300 à 700 mètres. La profondeur est très variable, de seulement 8 mètres dans le lac Médian de la Moulta à 47,7 mètres pour le lac Supérieur de la Moulta[3]. Les caractéristiques des lacs sont dues au terrain et surtout à leurs origines géologiques[6].

Climat modifier

Au niveau des lacs de la Moulta, le climat est fortement continental. Les températures moyennes de janvier dans cette partie de l'Altaï atteignent les −18 à −20 °C, tandis que les températures estivales dépendent de l'altitude de chaque réservoir, mais ne dépassent généralement pas les +11 à 12  °C. Dans cette région , l'hiver est long et neigeux, et l'été est court, frais et pluvieux. La quantité annuelle moyenne de précipitations est de 600 mm, la plupart d'entre elles se produisant en été. La hauteur de l'enneigement en hiver varie de 50 à 150 cm[6].

Le climat est souvent instable. Les sommets des montagnes sont souvent cachés derrière les nuages. En hiver, les hautes terres se caractérisent par des couches d'inversion qui se manifestant par des brouillards. En été, le temps change aussi rapidement et est souvent maussade[6].

Géologie et hydrologie modifier

Géologie du système modifier

 
Les rapides de Chouma, causés par le dépôt de moraines, permettent à l'eau de s'écouler depuis le Médian vers l'Inférieur.

Tous les lacs de la Moulta sont d'origine glaciaire. En règle générale, ils sont apparus à la suite de l'effet de relief des masses de glace qui, descendant les pentes, ont creusé sur leur chemin soit des vallées glaciaires oblongues, soit des cirques naturels. Les bassins fermés sont le plus souvent situés près des sommets mêmes, c'est pourquoi le plus petit des lacs de la Moulta y est apparu. Les creux se situent un peu plus bas, formant des vallées intermontagneuses. Ces bassins oblongs, remplis d'eau, ont donné naissance au plus grand des lacs de la Moulta. Dans certains cas, l'accumulation de matériaux détritiques apportés par les glaciers s'est ajoutée au processus géologique spécifique, la moraine [4],[9],[6].

En particulier, les lacs Médian et Inférieur de la Moulta ont une origine de barrage morainique. Entre eux, il y a un amas de moraine constitué de gros fragments de roches, dont la largeur ne dépasse pas 100 à 150 m[4],[9]. Son matériau est, d'une part, devenu la base des rapides de Chouma formés ici, et d'autre part, il remplit une fonction de filtrage et affecte ainsi l'hydrochimie du lac Inférieur de la Moulta.

Alimentation du système lacustre modifier

Le système lacustre est alimenté par de petites rivières, chacune longue de plusieurs kilomètres, ainsi que par de nombreux ruisseaux de montagne qui descendent des crêtes. Dans de nombreux endroits, ces cours d'eau forment des chutes d'eau pittoresques. Une rivière draine tout le système, la Moulta. Sa source se trouve dans le lac Supérieur et la rivière traverse les lacs Médian et Inférieur. L'affluent droit de cette artère d'eau est la Poperetchnaïa, qui puise l'eau du lac Poperetchnoïe. Les plus petits des réservoirs de la ceinture alpine sont sans vidange, mais en cas de débordement saisonnier, une partie de l'eau est rejetée dans les lacs inférieurs par des cours d'eau temporaires[6].

Caractéristiques des eaux modifier

Les caractéristiques des eaux des différents lacs de la Moulta sont similaires. Comme leur alimentation est principalement glaciaire, et dans une moindre mesure neigeuse, ces réservoirs ont une température basse toute l'année, y compris aux altitudes élevées, car dans les hautes terres, l'eau n'a tout simplement pas le temps de se réchauffer pendant l'été court et frais. Dans le même temps, il existe certaines différences dans le régime de température des lacs. En raison de leur plus grande taille, les lacs Inférieur, Médian et Supérieur de la Moulta se réchauffent jusqu'à +8 à +12 °C[10], et les petites masses d'eau de la zone alpine sont encore plus froides. Cette différence affecte le peuplement des lacs[6].

Les lacs de la Moulta se caractérisent par une eau de haute qualité (saturation en oxygène et pureté chimique, légère minéralisation) combinée à une couleur vive attrayante qui, dans différents réservoirs, peut être bleu ciel, turquoise foncé ou bleu verdâtre. Dans le même temps, la plupart des réservoirs du système ont une eau quelque peu trouble, ce qui est dû à l'élimination du diluvium[f] des montagnes, qui s'accumule dans l'eau du lac sous forme de suspension dans l'eau. Une exception concerne le lac Inférieur de la Moulta, dont la transparence s'explique par le fait que l'eau y pénètre par un mur de moraine, qui filtre partiellement les impuretés. L'eau des lacs est douce, sa dureté est de 0,68 à 0,97 mg par équivalent dm3 ; la demande biochimique en oxygène (DBO) est, selon une source, de 0,5 à 1,17 mg de dioxygène par dm3[9], et selon une autre, 0,39 à 0,93 mg de dioxygène par dm3, c'est-à-dire que les lacs sont écologiquement propres[6].

Environnement modifier

Flore modifier

 
Forêt de cèdres au bord du lac Inférieur de la Moulta.

Autour des lacs, les sols à faible résistance des montagnes et les prairies à herbes basses sont courants, qui se transforment en sols humifères de toundra de montagne plus près des sommets. Les lacs de la Moulta se situent dans trois étages de végétation : montagnard, subalpin et alpin. La flore locale comprend 350 espèces de plantes et est de nature similaire à la végétation du lac de la Koutcherla situé un peu plus loin. La ceinture forestière la plus basse est représentée principalement par la taïga mélèze-cèdre, dominée par le mélèze de Sibérie et le pin de Sibérie, mieux connu sous le nom populaire de « cèdre de Sibérie ». Le pin a des aiguilles foncées et le mélèze a des aiguilles qui tombent, c'est pourquoi en automne les forêts locales sont colorées de manière contrastée en vert et jaune[11].

Des forêts de cèdres à mousse verte sont développées sur les pentes nord. On y trouve souvent des forêts clairsemées de mélèzes, qui se transforment en prairies subalpines à hautes herbes. Cette région est particulièrement attrayante au printemps et en été, lorsque de nombreuses fleurs colorées fleurissent dans les prés. Parmi elles, les plus caractéristiques sont des espèces locales de Trollius (Trollius altaicus et Trollius asiaticus), les ancolies (Aquilegia glandulosa), la gentiane (Gentiana grandiflora), le cirse à feuilles variables, le Vératre de Lobel (Veratrum lobelianum), les violettes (Viola altaica), etc.[11].

Plus près des sommets, les prairies à hautes herbes sont remplacées par des prairies alpines à herbes basses, des dryades et des toundras arbustives, dans lesquelles prédominent les espèces naines de bouleaux, des dryas et des airelles. Les trois ceintures sont traversées ici et là par des rivières de pierre (« kurums ») et des éboulis, sur lesquels la végétation est presque sous-développée. Sur les rives, on trouve parfois des zones marécageuses occupées par des graminées peu exigeantes, des carex, des populages des marais et des racines d'or. Des espèces rares de plantes se trouvent à proximité des lacs de la Moulta, dont Allium altaicum, Hedysarum theinum, Rhaponticum carthamoides, Rhodiola algida, Rhodiola quadrifida. Rosa oxyacantha et la racine d'or sont ici particulièrement abondantes[3],[4],[11].

Faune modifier

La faune des environs a un caractère de taïga : il y a 59 espèces de mammifères[2], 155 espèces d'oiseaux[2] et trois espèces de poissons[5]. Dans les forêts, on trouve des cerfs élaphes de la sous-espèce sibérienne (marals), des chevreuils d'Asie, des lièvres variables, des sangliers, des zibelines, et dans une moindre mesure des lynx. Il y a beaucoup d'ours bruns qui, en été, cherchent de la nourriture dans les prés et dans la toundra. Les pikas de l'Altaï sont des habitants permanents des éboulis, et la loutre vit dans les eaux[11].

Une population d'oiseaux très diversifiée, dominée par de petits oiseaux ressemblant à des moineaux, peut être observée. Parmi les plus grands oiseaux, le grand tétras et la gélinotte des bois vivent dans les forêts, les lagopèdes des saules sont nombreux dans la toundra et dans les prairies, et de rares tétraogalles de l'Altaï se trouvent parfois près des sommets. Les oiseaux sont plus visibles dans les réservoirs eux-mêmes ; plongeons arctique, sarcelles d'été et d'hiver, grands cormorans. Dans les petits lacs et autour, il y a les cincles plongeurs, les cassenoix mouchetés et les bergeronnettes (Motacilla). Les balbuzards pêcheurs chassent les proies au-dessus des espaces aquatiques. Moins souvent, on trouve des aigles royaux. Il y a beaucoup de papillons dans les prairies locales, dont les rares apollons, les petits apollons et Erebia kindermanni (en) qui sont particulièrement distingués[4],[11].

La population de poissons des lacs de la Moulta est, d'une part, très peu variée et, d'autre part, très inégale en nombre. Seules les espèces de poissons adaptées au froid survivent dans les réservoirs de ce système, comme l'ombre arctique et les chabots de Sibérie. En 1964, une espèce locale de Brachymystax (Brachymystax tumensis), répertoriée dans le livre rouge de Russie, a été capturée dans le lac Inférieur de la Moulta[11]. Ce dernier lac reste le seul dans lequel les trois espèces ont été trouvées ; par exemple, dans le lac Médian, il n'y a que des chabots, alors que dans le Supérieur ainsi qu'un certain nombre de petits lacs d'altitude, il n'y a pas du tout de poisson[4].

Valeur touristique et pollution modifier

Depuis le milieu du XXe siècle, les lacs de la Moulta sont devenus populaires parmi les touristes et les pêcheurs amateurs. Les premiers sont attirés ici par divers paysages, car chacun des grands réservoirs du système est pittoresque à sa manière, les seconds aiment pêcher l'ombre, car dans d'autres réservoirs de l'Altaï, ce poisson commercial est désormais peu fréquent[12].

Étant donné que les lacs de la Moulta sont éloignés des localités, ils ne disposent pas de leurs propres infrastructures. Parmi les logements, il y a des maisons de chasse de la forêt d'Oust-Koksa et de la réserve de Katoun, ainsi qu'une base touristique avec des chalets[13]. En termes d'accès, un chemin praticable par quelques 4x4 (GAZ-66) existe, mais seuls les employés peuvent utiliser des véhicules motorisés. Ce chemin reste néanmoins aussi l'accès piéton et à cheval, depuis le village de Maralnik-1[14]. Sur le lac inférieur, il y a quelques balades en bateaux[12]. Depuis Maralnik-1, une route mène à la route d'Ouïmon, cette dernière étant connectée à la route fédérale R256[15],[16].

Il y a deux façons de visiter les lacs. Les employés de la réserve de Katoun les incluent dans un certain nombre d'itinéraires d'excursion à travers la réserve[10], et les touristes amateurs installent simplement des camps de tentes sur les rives. C'est ce dernier groupe de visiteurs qui pollue le plus l'environnement. Actuellement, la pollution sonore, les ordures laissées, la dégradation de la végétation due au piétinement et la récolte du bois de chauffage sont les principaux problèmes des lacs de la Moulta. Mais l'absence d'activités importantes permet un calme, et l'absence totale de pollution lumineuse fait de cet endroit un point d'observation remarquable vers les étoiles[5],[17].

Le , deux des lacs ont reçu le statut de monument naturel complexe, que l'on appelle aussi « Lacs de la Moulta »[18],[4],[5]. Ainsi, sous ce terme peuvent être compris soit l'ensemble du système lacustre, soit seulement les deux lacs protégés : le Médian de la Moulta et l'Inférieur. Ce statut a été confirmé par le décret de établissant la zone de protection[18]. Le reste des lacs est compris dans la réserve naturelle de Katoun, une zapovednik d'importante fédérale qui englobe toute la Haute-Katoun. Depuis 1998, la réserve naturelle de Katoun est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Galerie modifier

Notes et références modifier

Notes
  1. Pour le lac Inférieur[1]
  2. Pour le lac Kouïgous[2]
  3. Pour le lac Médian[3]
  4. Pour le lac Supérieur[3]
  5. L'altitude varie selon les sources pour le lac Inférieur de 1627[1]à 1710[6], mais c'est la première qui est bonne selon Google Earth.
  6. Ce terme est considéré comme archaïque, mais le géologue russe Alexeï Roudoï a proposé une nouvelle définition de celui-ci spécialement pour l'Altaï et en particulier pour les inondations qui s'y produisent.
Références
  1. a et b (ru) « Мультинские озера | Дед Алтай », sur ded-altai.ru (consulté le )
  2. a b c et d (ru) « Мультинские озера, ожерелье Алтая. Как добраться, туры, походы », sur akkem-tur.ru (consulté le )
  3. a b c d et e (ru) « Достопримечательности Усть-Коксинского района » [« Sites touristiques du raïon d'Oust-Koksa »], Réserve naturelle de Katoun,‎ date inconnue (lire en ligne [archive])
  4. a b c d e f et g Liste consolidée des zones naturelles spécialement protégées de la fédération de Russie (ouvrage de référence), p. 213
  5. a b c et d Territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï, p. 28
  6. a b c d e f g h i et j Cadastre des territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï, p. 289
  7. « "Мультинские озера" ● Каталог ООПТ ● Особо Охраняемые Природные Территории (ООПТ) », sur web.archive.org,‎ (consulté le )
  8. (ru) admin, « Мультинские озера | Самые красивые места Алтая », sur Золотой Алтай,‎ (consulté le )
  9. a b c d et e (ru) « Мультинские озера » [« Lacs de la Moulta »], Aires protégées de Russie,‎ date inconnue (lire en ligne [archive])
  10. a et b (ru) « 1. «В край озер и водопадов» » [« 1. «Au pays des lacs et des cascades» »], Réserve naturelle de Katoun,‎ date inconnue (lire en ligne [archive], consulté le )
  11. a b c d e et f Cadastre des territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï, p. 290-292
  12. a et b (ru) Tatiana Andreïevskaïa, « Мультинские озера : Горный Алтай, Катунский хребет : Отдых на Алтае », sur www.turistka.ru,‎ (consulté le )
  13. (ru) « Тур-комплекс "Мультинские озёра" », sur Тур-комплекс "Мультинские озёра" (consulté le )
  14. (ru) « Мультинские озера в горном Алтае: Среднее, Верхнее и Нижнее озера | Как добраться, где остановиться », sur vpoXod.ru (consulté le )
  15. (ru) Gouvernement de la république de l'Altaï, Décret du gouvernement de la république de l'Altaï du 12 avril 2018 N 107 (tel que modifié le 29 septembre 2020) "portant approbation de la liste des routes publiques d'importance régionale de la république de l'Altaï et invalidation de certains décrets du gouvernement de la république de l'Altaï", Gorno-Altaïsk, (lire en ligne)
  16. (ru) « Поход на Мультинские озёра 2024 - Зов гор » [« Randonnée aux lacs de la Moulta en 2024 »], sur zovgor.com (consulté le )
  17. Cadastre des territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï, p. 292-295
  18. a et b (ru) Gouvernement de la république de l'Altaï, Décret du gouvernement de la république de l'Altaï du 16 février 1996 no 38 "Sur l'approbation des monuments naturels d'importance républicaine", 16 février 1996 (lire en ligne)


Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article.

  • (ru) V.G. Krever (Coordinateur du programme pour la conservation de la biodiversité WWF-Russie) et M. G. Sukhova (Sciences, professeur, Université d'État du Haut-Altaï), Особо охраняемые природные территории Республики Алтай Современное состояние и перспективы развития [« Territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï Etat des lieux et perspectives de développement »], Krasnoïarsk, Fonds mondial pour la nature (WWF), Institut régional d'écologie de l'Altaï Réserve de biosphère naturelle d'État de Katoun,‎ , 118 p. (ISBN 978-5-904314-51-4, lire en ligne), p. 28  
  • (ru) A.M. Marinine, N.P. Malkov, A.V. Bondarenko, A.G. Maneïev, M.G. Soukhova, Iou.V. Robertus, O.V. Klimova, I.A. Machochina, L.V. Baïlagasov et Ministère des forêts de la République de l'Altaï, FGBOUVPO Université d'État du Haut-Altaï, Organisation publique panrusse "Société géographique russe" Branche républicaine de l'Altaï, Institut régional d'écologie de l'Altaï, Кадастр особо охраняемых природных территорий Республики Алтай [« Cadastre des territoires naturels spécialement protégés de la république de l'Altaï »], Barnaoul, AZBUKA,‎ , 456 p. (ISBN 978-5-93957-785-4, lire en ligne), p. 288—295  
  • (ru) N.A. Potapova, R.I. Nazyrova, N.M. Zabelina, L.S. Issaïeva-Petrova, V.N. Korotkov et D.M. Otchagov, Сводный список особо охраняемых природных территорий Российской Федерации (справочник) [« Liste consolidée des zones naturelles spécialement protégées de la fédération de Russie (ouvrage de référence) »], vol. 2, DM. Otchagov (éditeur en chef),‎ , 364 p. (lire en ligne), p. 213  

Liens externes modifier