La Muraille de Chine

œuvre littéraire (nouvelle) de Franz Kafka
La Muraille de Chine
Première page de l'ouvrage dans sa publication de 1931 aux éditions Gustav Kiepenheuer Verlag.
Titre original
(de) Beim Bau der Chinesischen MauerVoir et modifier les données sur Wikidata
Formats
Erzählung (d)
NouvelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Partie de
La muraille de Chine et autres récits (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Langue
Allemand
Auteur
Date
1917
Date de création
Dates de parution
Pays
Autriche

La Muraille de Chine (Beim Bau der Chinesichen Mauer) est une nouvelle de Franz Kafka écrite en et publiée à titre posthume.

Argument modifier

L'histoire de la construction de la Grande Muraille de Chine est racontée par un narrateur anonyme. Tout d'abord, la muraille fut construite à partir d'une multitude de petites sections de cinq-cent mètres. Chaque fois qu'un groupe de constructeur avait fini une section (ce qui prenait environ cinq ans) ils en faisaient une autre un peu plus loin.

Cette construction a été préparée mentalement très longtemps avant son commencement au point qu'elle est devenue constitutive de l'unité du peuple. Un érudit a même affirmé qu'il serait possible par la suite de construire la tour de Babel en utilisant cette muraille par la suite comme base de l'édifice. Cependant le narrateur émet des réserves sur la méthode de construction par petites parcelles, car elle rend le mur lacunaire jusqu'à son achèvement et il peut donc être facilement détruit par les peuples du Nord.

Il évoque ensuite la direction de la construction. Personne ne savait où elle siégeait ni qui la constituait. Un mythe s'est créé autour d'elle, les directeurs seraient omniscients, chargés d'un immense travail, inatteignables et existeraient depuis toujours, tout comme la décision de construire la muraille.

Après cela, le narrateur évoque l'organisation politique du pays qui est particulièrement obscure. La capitale est déjà particulièrement lointaine, du fait de la taille de l'Empire. Les populations ne connaissent donc ni le nom de l'Empereur, ni sa dynastie, tant les nouvelles arrivent tard. Selon le narrateur, le peuple n'a donc pas d'Empereur et vit de manière absolument incontrôlée malgré une fidélité absolue à son image et une grande pureté dans leurs mœurs. En effet, les populations ne connaissent pas les lois actuelles, mais suivent des règles ancestrales[1].

Traductions modifier

Notes et références modifier

  1. Franz Kafka (trad. Jean Carrive et Alexandre Vialatte), La Muraille de Chine et autres récits, Paris, Gallimard, , 284 p. (ISBN 207023519X)
  2. « La Muraille de Chine et autres récits - Du monde entier - GALLIMARD - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le )
  3. « La Muraille de Chine | Aux forges de Vulcain » (consulté le )