La Grande-Paroisse

commune française du département de Seine-et-Marne

La Grande-Paroisse
La Grande-Paroisse
La mairie.
Blason de La Grande-Paroisse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Emmanuel Ledoux
2020-2026
Code postal 77130
Code commune 77210
Démographie
Gentilé Grands-Paroissiens
Population
municipale
2 873 hab. (2021 en augmentation de 4,51 % par rapport à 2015)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ nord, 2° 55′ est
Altitude Min. 45 m
Max. 147 m
Superficie 29,07 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Grande-Paroisse
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web mairie-la-grande-paroisse.fr

La Grande-Paroisse est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le village est à 4,5 km à l'ouest de Montereau-Fault-Yonne. La commune s'étend sur les deux rives de la Seine, bien qu'aucun pont ne traverse le fleuve sur son territoire.

 
Localisation de la commune de La Grande-Paroisse dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes modifier

 
Carte des communes limitrophes de La Grande-Paroisse.

Géologie et relief modifier

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

L'altitude varie de 45 mètres à 147 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 113 mètres d'altitude (Hôtel de Ville) [2].

Hydrographie modifier

 
Carte des réseaux hydrographique et routier de La Grande-Paroisse.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • La Seine, fleuve long de 774,76 km[3], traverse le territoire communal, ainsi que :
    • un bras de 1,02 km[4] ;
      • le ru Flavien, 6,39 km[5], qui conflue avec le bras de la Seine F4007001 ;
        • un bras du Flavien, 1,74 km[6], qui conflue avec le ru Flavien ;
        • le fossé 01 de la Madeleine, 1,38 km[7], affluent du ru Flavien ;
    • un bras de 0,52 km[8] ;
    • la dérivation de Varennes, 0,94 km[9] ;
    • une vidange de 0,38 km[10].

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie et par l’aqueduc de la Vanne, ainsi que par le canal 01 de la Commune de la Grande-Paroisse, aqueduc, conduite forcée non navigable de 2,06 km[11], qui conflue avec l’aqueduc de la Vanne.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 20,98 km[12].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

Trois espaces protégés sont présents dans la commune :

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[25],[Carte 1] : la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[26],[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Grande-Paroisse comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[28],[Carte 2] :

  • le « Coteau calcaire de la Tirache à la Grande Paroisse » (7,79 ha)[29] ;
  • le « Marais tourbeux du bois de Valence » (156,54 ha), couvrant 2 communes du département[30] ;
  • les « plans d'eau des Loges et des Sureaux à la Grande-Paroisse » (86,38 ha)[31] ;
  • la « Zone humide de la noue Notre Dame » (90,38 ha)[32] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[28] :

  • les « Bois de Valence et de Champagne » (3 706,85 ha), couvrant 9 communes du département[33] ;
  • la « vallée de la Seine entre Vernou et Montereau » (1 626,19 ha), couvrant 8 communes du département[34].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Grande-Paroisse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Grande-Paroisse, une unité urbaine monocommunale[38] de 2 873 habitants en 2021, constituant une ville isolée[39],[40].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41],[42].

Lieux-dits et écarts modifier

La commune compte 141 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[43] (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1% ), forêts (29,3% ), eaux continentales[Note 6] (10,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7% ), zones urbanisées (3,6% ), prairies (1,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3% ), mines, décharges et chantiers (1% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[44].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[45],[46],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

Planification modifier

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[47].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[48]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

Logement modifier

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 169 dont 93,9 % de maisons et 5,8 % d'appartements[Note 7].

Parmi ces logements, 90,7 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 5,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 84,3 % contre 13,6 % de locataires[49] dont, 2,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 2,1 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie par une gare de la ligne R du Transilien sur l'axe Melun - Héricy - Montereau.

Toponymie modifier

Cette commune fut la villa favorite des leudes mérovingiens et prit le nom de Villam Cellas, devint Cellae puis Altare de Cellis en l'honneur de saint Germain.

La Grande-Paroisse a été une « celle » jusqu'au XIIIe siècle, puis peu à peu la désignation de « paroisse » a pris le dessus, Celle la Grant Paroisse en 1527[50].

La Grande-Paroisse (Cella Sancti German Manea Parochiae) doit son nom primitif au latin chrétien Cella, qui signifie ermitage et parfois « petit monastère » par suite de groupements des ermites de l'époque carolingienne.

Histoire modifier

Légende de Saint-Germain de Paris : « Childebert 1er tomba malade en ce lieu et fut guéri miraculeusement par le saint qu'il fit appeler. En reconnaissance, il lui donna les terres formant aujourd'hui les paroisses de Vernou, Machault et La Grande Paroisse. L'Église lui fut dédiée. Jadis prieuré ».

Au lieu-dit a Montagne Baignière, un sarcophage en pierre gravé d'arêtes de poisson et couvert d'une dalle en morceaux, daté du VIIe siècle. Classé monument historique par arrêté du 27 octobre 1955.

La première rencontre de Louis XV et Marie Leszczynska eut lieu sur le territoire de la commune, le 4 septembre 1725. Une colonne de marbre rouge fut élevée pour commémorer l'événement.

Au cimetière de La Grande-Paroisse, une grille entoure la sépulture de Claudie Elie Montain Horeau, médecin de l'impératrice Joséphine et de l'empereur Napoleon Ier, membre de l'Académie de médecine, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le 11 février 1841.

Pendant la guerre de 1870, 59 habitants de La Grande-Paroisse participeront au conflit ; on dénombre un mort et un disparu[51].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 novembre 1950 Gervais Mauclerc    
novembre 1950 mars 1977 André Cholet   Électricien
mars 1977 juin 1995 Michel Théry PS Enseignant
juin 1995 mars 2008 Jacques Vaillant PS Enseignant
mars 2008 mars 2014 Dominique Lioret UMP Chef d'entreprise
mars 2014 En cours Emmanuel Ledoux[52] MoDem Cadre commercial

Jumelages modifier

Politique environnementale modifier

Équipements et services modifier

Eau et assainissement modifier

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [53],[54].

Assainissement des eaux usées modifier

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de La Grande-Paroisse est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [55],[56],[57].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[58]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[55],[59].

Eau potable modifier

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [55],[60].

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Grands-Paroissiens ou Roissiens plus familièrement.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

En 2021, la commune comptait 2 873 habitants[Note 9], en augmentation de 4,51 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0151 0291 1231 1501 2561 2881 2461 2511 225
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1421 1481 1451 0491 034988977974915
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9459379651 0061 1671 4911 1831 1841 349
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5101 5721 9502 2192 3922 4912 4722 4972 598
2014 2019 2021 - - - - - -
2 7392 8332 873------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports modifier

  • USGP (Union Sportive Grande Paroisse).
section handball, 10 équipes engagées pour la saison 2009-2010
section judo (76 licenciés en 2013)
section Football (130 licenciés en 2013)
section Tennis
section Athlétisme (organisateur de la célèbre "Foulée paroissienne)
  • Base de loisirs La Noue Notre Dame (activités nautiques).

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 074 (dont 61 % imposés), représentant 2 805 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 700 euros[65].

Emploi modifier

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 363, occupant 1 116 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,9 % contre un taux de chômage de 7,8 %.

Les 24,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 7,3 % pour les autres inactifs[66].

Entreprises et commerces modifier

En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 149 dont 8 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 22 dans l’industrie, 17 dans la construction, 74 dans le commerce-transports-services divers et 28 étaient relatifs au secteur administratif[67].

Ces établissements ont pourvu 357 postes salariés.

  • Sablières, coopérative agricole.

Secteurs d'activité modifier

Agriculture modifier

La Grande-Paroisse est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[68].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[69]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 15 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 83 ha en 1988 à 134 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Grande-Paroisse, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à La Grande-Paroisse entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[68],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 15 10 9
Travail (UTA) 24 15 11
Surface agricole utilisée (ha) 1 244 1 494 1 208
Cultures[70]
Terres labourables (ha) 1 212 1 466 1 196
Céréales (ha) 857 903 748
dont blé tendre (ha) 579 659 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 151 s s
Tournesol (ha) 157 37 119
Colza et navette (ha) 59 210 207
Élevage[68]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 295 4 64

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La commune abrite un site préhistorique mondialement par les préhistoriens : celui de Pincevent, de plein air qui a livré les vestiges d'un campement de chasseurs de rennes magdaléniens datant d'environ 10 000 ans av. J.-C.. Les recherches ont été dirigées par André Leroi-Gourhan, professeur à la Sorbonne et au Collège de France. D'un autre côté, dans un patrimoine plus commun, on peut inscrire l'église Saint-Germain-de-Paris qui est située en contrebas du village et placée sous le vocable de Germain-de-Paris, inscrite au titre des monuments historiques[71]. Une colonne est érigée sur le territoire en souvenir de la première rencontre entre Marie Leczinska, fille du roi Stanislas, et Louis XV le 4 septembre 1725, elle aussi inscrite aux monuments historiques[72]. L'écart de Tavers, à l'ouest, est le lieu du château éponyme. Enfin, une vallée située entre Vernou-la-Celle-sur-Seine et la Grande-Paroisse, celle des Sept-Moulins a été longtemps la séparation entre la France et la Champagne.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Divisé en chevron: au premier d'azur au besant d'or accosté de deux fleurs de lis du même, au deuxième d'or à l'aigle d'azur; au chevron de sable brochant sur la partition.
Détails

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Grande-Paroisse », p. 953–957

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Grande-Paroisse » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Zones ZNIEFF de Grande-Paroisse » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « La Grande-Paroisse - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Plan séisme consulté le 9 juin 2020 ».
  2. « La Grande-Paroisse » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « La Seine ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4007001) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Flavien (F4007000) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Flavien (F4006001) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Madeleine (F4007100) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F4006301) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Dérivation de Varennes (F4005102) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vidange de la Seine (F4005000) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de la Grande-Paroisse (F4005502) ».
  12. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 22 juillet 2019
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  15. « Orthodromie entre La Grande-Paroisse et La Brosse-Montceaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
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