La Grand-Combe

commune française du département du Gard

La Grand-Combe
La Grand-Combe
Chevalement du Puits Ricard.
Blason de La Grand-Combe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Laurence Baldit
2023-2026
Code postal 30110
Code commune 30132
Démographie
Gentilé Grand-Combien; Grand-Combienne
Population
municipale
4 891 hab. (2021 en diminution de 4,66 % par rapport à 2015)
Densité 407 hab./km2
Population
agglomération
9 547 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 40″ nord, 4° 01′ 46″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 623 m
Superficie 12,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Grand-Combe
(ville-centre)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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La Grand-Combe
Liens
Site web lagrandcombe.fr

La Grand-Combe est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gardon d'Alès et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Grand-Combe est une commune urbaine qui compte 4 891 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 14 565 habitants en 1954, à une époque où l'extraction du charbon assure sa prospérité. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de La Grand-Combe et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Grand-Combiens et Grand-Combiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le puits Ricard, inscrit en 2008, et le monument aux morts, inscrit en 2018.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est située dans le nord du département du Gard, au pied des hautes Cévennes gardoises, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest d'Alès.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie et relief modifier

 
Le Gardon d'Alès à La Grand-Combe.

La commune est située sur la rive gauche du Gardon d'Alès.

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[1] : le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la Lozère[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 414,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records LA GRAND-COMBE (30) - alt. : 499 m, lat : 44°14'34"N, lon : 4°00'36"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,4 5 8 11,1 15,2 17,3 16,9 13,8 10,5 6,6 3,6 9,4
Température moyenne (°C) 5,7 6 9,3 12,5 15,9 20,6 23,2 22,6 18,6 14,1 9,6 6,7 13,7
Température maximale moyenne (°C) 8,8 9,5 13,5 17 20,7 26 29 28,2 23,4 17,7 12,6 9,7 18
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
13.01.03
−10,1
05.02.12
−9,3
01.03.05
−0,9
04.04.22
2,7
01.05.04
8,4
05.06.14
10
10.07.07
8,8
27.08.11
6,7
27.09.12
0,1
30.10.08
−4,2
27.11.10
−7,7
30.12.05
−10,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,8
27.01.08
21
24.02.20
24,5
31.03.12
28,3
29.04.05
30,9
18.05.22
40,2
28.06.19
36,7
15.07.22
40,1
23.08.23
34,3
04.09.16
30,2
08.10.23
23
16.11.15
18,6
30.12.21
40,2
2019
Précipitations (mm) 101,2 96,9 102,8 124,3 108,6 56,5 38,4 65,4 133,7 224,4 243 118,8 1 414
Source : « Fiche 30132004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Grand-Combe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[I 1],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Grand-Combe, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 9 567 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

Voies de communication et transports modifier

Axes ferroviaires modifier

La gare de Grand'Combe-La Pise et la gare de La Levade, toutes deux dans le territoire communal de la Grand-Combe, sont situées sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac.

Axes routiers modifier

Transports en commun modifier

La ville est desservie par les Nouveaux Transports en Commun Cévenols, aussi appelés NTECC, officiellement rebaptisés ALES'Y depuis le 22 avril 2021.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,5 %), zones urbanisées (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Logement modifier

Projets d'aménagement modifier

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de La Grand-Combe est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

Risques naturels modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[13], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[14],[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 2002, 2008 et 2015[16],[11].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Grand-Combe.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 51,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 737 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 594 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 4] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de La Grand-Combe est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie modifier

L'élément Combe représente une francisation du terme occitan combo, mot féminin, signifiant « vallée ». Il remonte au gaulois * cumba de même sens. Ce mot est aussi attesté anciennement en français, où il a été employé par des écrivains, mais il s'agit d'un emprunt au franco-provençal ou à l'occitan. C'est pourquoi il est absent des toponymies médiévales et plus contemporaines du Nord de la France. En revanche, le type la Combe (la Co(u)me en Gascogne) est fréquent dans la toponymie du Midi, des Alpes et du Jura[24].

En français moderne, combe a pris le sens savant et spécialisé de « vallée creusée le long d'une structure anticlinale ». La forme Grand-Combe sans e final à grand est un archaïsme datant de l'époque où cet adjectif était invariable. On le retrouve dans grand-mère, grand-messe, grand-rue, La Grand-Croix (Loire), Grand-Croix de la Légion d'honneur, « ce n'est pas grand-chose ». Il n'y a pas eu élision du e mais cette lettre a été ajoutée en français moderne pour uniformiser tous les féminins. L'apostrophe, souvent utilisée dans ce cas au XIXe siècle, n'a donc pas lieu d'être. C'est pourquoi elle a été remplacée au XXe siècle par un trait d'union.

Mais aussi selon Frédéric Mistral et Jules Ronjat :
Occitan La Grand-Coumbo, du bas latin Grandis Cumba[25].
Racine occitane coumbo, coumo (en gascon), coume (en béarnais), combo (en dauphinois), du roman cumba, comba, coma, du bas latin cumba, du sanscrit kumba : vallée profonde et resserrée, vallée encaissée[25]. En français moderne, combe est un terme de géomorphologie, son antonyme est cluse.
Racine occitane grand, grond (en rouergat et dauphimois), du roman gran (catalan), grande (espagnol, portugais et italien), du latin grandis : grand. Grand en occitan s'emploie souvent invariable : un ome grand, un homme grand ; uno grando bouco ou uno grand bouco, une grande bouche ; uno grand persouno, une grande personne[25].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

 
Dolmen du Ronc Traoucat.

Ancien régime modifier

Révolution française et Empire modifier

 
Pont de Soustelle.

Époque contemporaine modifier

 
La maison du Mineur,
ancien site de la mine du puits Ricard.
 
Chevalement de la mine du puits Ricard.

La Grand-Combe est une ville surgie pendant la révolution industrielle, érigée en commune en 1846[26], à partir des territoires des communes de Laval, Portes, Sainte-Cécile-d'Andorge et Les Salles-du-Gardon. La vallée fut l'un des berceaux de l'exploitation des mines de charbon des Cévennes, dès le Moyen Âge, mais c'est véritablement vers 1780 sous l'impulsion de Pierre-François Tubeuf que démarra une exploitation proto-industrielle beaucoup plus rationalisée avec fonçage de puits, boisage des galeries etc.

La compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard fut créée en 1836 par le capitaine d'industrie Paulin Talabot (1799-1885). Ainsi dès 1841, La Grand-Combe et Alès sont reliées au réseau sur l'actuelle ligne des Cévennes, pour désenclaver les gisements de charbon du bassin houiller d'Alès. La « ligne des Cévennes » est prolongée en 1867 jusqu'à Villefort via Chamborigaud puis en 1870 jusqu'à Brioude via Langogne. La Grand-Combe devient chef-lieu de canton en 1858. Tout au long de son histoire, la compagnie des mines de la Grand-Combe est prospère. C'est une entreprise commerciale de premier plan qui alimente en charbon la marine nationale et marchande, ainsi que les chemins de fer. Elle flanque ses briquettes d'une ancre de marine, qui est sa marque en Méditerranée. Son « boulet le croissant » chauffe les maisons à Marseille et dans de nombreuses villes en France. La compagnie de la Grand'Combe a pratiqué « paternalisme » à grande-échelle, notamment sous la direction de François Beau (1850-1863), une doctrine sociale fondée sur la satisfaction des besoins matériels et spirituels de la main-d'œuvre qu'elle veut s'attacher. L'ouvrier est pris en charge de la naissance à la mort : il a droit à la gratuité du logement, du chauffage, de la scolarité, des soins, à des vivres à prix coûtant, il touche un très bon salaire. En échange il doit se plier à une morale et une pratique religieuse sans faille. De sorte qu'on peut dire qu'il y a eu à la Grand-Combe une alliance entre le trône et l'autel jusqu'à la Première Guerre mondiale. Son église édifiée de 1856 à 1864 en est la meilleure preuve. La plus grande église du Gard est une véritable cathédrale. Les protestants ne sont toutefois pas oubliés puisque la compagnie construit pour eux en 1868 un temple à colonnades au quartier de Trescol ; elle construit aussi un grand kiosque à musique est construit sur l'esplanade de l'église à la "Belle Époque".

Tandis que le niveau des rendements des autres compagnies minières stagne, celui de la compagnie des mines de la Grand'Combe reste élevé (près de 1 000 000 de tonnes annuellement).

Après 1918, la ville tend à élire des maires plus indépendants de la compagnie, et se dote de municipalités socialistes. Germain Soustelle, SFIO, est élu en 1935 avec l’alliance communiste. Durant la Seconde Guerre mondiale, il se rallie en façade au régime de Vichy ; mais la préfecture lui reproche de ménager les membres du PCF et ordonne sa révocation dès 1941. Une délégation spéciale est nommé pour le remplacer, avec à sa tête Auguste Thomas, un ingénieur[27] de tendance nationaliste[28]. Le 14 juin 1944, les FTP de Basse-Lozère occupent pendant quelques heures la ville, et repartent avec un important butin en vivres et matériel. Ce coup d’éclat, et l’exécution par les mêmes du président de la délégation spéciale du village voisin de Laval, poussent Auguste Thomas à démissionner le 28 juin, pour raisons médicale (dépression nerveuse) ; quelques jours plus tard, le conseil démissionne en bloc[29].

La nationalisation intervenue en 1946 regroupe toutes les compagnies privées.

Lors de la grande grève des mineurs de 1948, des affrontements ont lieu entre grévistes qui occupent le puits Ricard avec un piquet de grève, et la compagnie républicaine de sécurité (CRS) no 161, de Marseille. Le matin du , le carreau de mine est expulsé sur ordre du ministre socialiste Jules Moch. L'après-midi, une importante manifestation de mineurs pour la réoccupation du puits a lieu. Les affrontements sont extrêmement violents, et les manifestants débordent les CRS qui sont submergés et battus par les mineurs. Refluant, ils sautent ou sont jetés du haut d'un mur de 6 ou 10 mètres de haut. 14 CRS sont gravement blessés, 56 plus légèrement. Aucun coup de feu n'est tiré ce jour-là, et on ne connait pas le bilan des blessés chez les mineurs. Les grévistes occupant le puits Ricard sont finalement évacués à l'aide de blindés[30],[31].

Les Houillères du bassin des Cévennes créées par la nationalisation embauchent et modernisent certains puits jugés plus rentables. Un record de production est atteint en 1958 avec 3 300 000 tonnes avec un effectif de 20 000 ouvriers sur l'ensemble du bassin houiller d'Alès-La Grand-Combe. La ville atteint 17 000 habitants en 1960. De nombreux logements sociaux et immeubles modernes pour loger les ouvriers sont construits à cette époque, notamment au quartier du Trescol. Ce quartier, bien que fortement réhabilité au début des années 2000, est aujourd'hui défavorisé (plus de 50 % de pauvreté) et est classé en quartier prioritaire[32].

Cependant, cette période euphorique n'est que de courte durée. La concurrence d'autres sources d'énergie, le pétrole notamment, et les plans quinquennaux qui programment la fin du charbon en France contribuent à des fermetures de puits. Et l'on parle très vite de licenciements, de reconversions.. et à nouveau d'exode pour les Cévenols qui s'étaient accrochés au pays et à leur métier hors norme.

Au cours des années 1960 et 70, les puits ferment les uns après les autres. En 1968, le site de Rochebelle à Alès est fermé, en 1978 fermeture du puits Ricard, le puits Destival (sur Alès) en 1984 et la fermeture du puits des Oules en 1985 marquent la fin de l'exploitation du charbon dans les Cévennes.

La Grand-Combe reste une ville très sinistrée depuis la cessation des activités des mines, ayant du mal à se reconvertir économiquement, la ville se vide peu à peu de près des deux tiers de ses habitants et atteint aujourd'hui (en 2019) à peine 4 998 habitants (contre près de 15000 au début des années 60). Le taux de chômage y est très important (près de 40 %), un des taux records de France.

Cependant, depuis quelques années, l'hémorragie semble s'être ralentie, le déclin s'est arrêté et La Grand-Combe peut regarder l'avenir avec beaucoup plus d'optimisme. L'activité économique se tourne aujourd'hui vers les nouvelles technologie de pointe et vers le tourisme.

L'ensemble des installations minières du puits Ricard est classé monument historique depuis un arrêté du . Ainsi, l'empreinte sociale et industrielle minière de ce territoire est reconnue comme patrimoine national et va avoir les moyens de parcourir le temps.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Roger Rouvière PCF Président du comité de Libération
1947 1965 Germain Soustelle[34] SFIO Mineur retraité
Conseiller général de La Grand-Combe (1951-1964)
1965 1989 Maurice Larguier PS  
1989 1995 Jean Azzopardi UDF-CDS  
1995 1999 Patrick Malavieille PCF Formateur CFA
Député du Gard (1997-2002)
Conseiller général de La Grand-Combe (1988-2015)
1999 2008 Denis Aigon[36] PCF Employé de la CPAM
mars 2008 janvier 2023 Patrick Malavieille PCF Formateur CFA
Conseiller général (1988-2015) puis départemental
de La Grand-Combe
(2015- )
Vice-président du conseil départemental (2015- )
Vice-président Alès Agglomération
Vice-président de l'Association des maires du Gard
Démissionnaire[37],[38]
4 février 2023[39] En cours Laurence Baldit PCF Principale de collège, ancienne adjointe

Conseil municipal modifier

Jumelages modifier

  Solms (Allemagne)[40]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 4 891 habitants[Note 5], en diminution de 4,66 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
4 0114 7306 3157 7809 3628 87210 15212 13811 341
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
13 14113 35811 48411 29211 54711 23212 37812 11612 343
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
14 16514 56514 44013 24010 4528 3297 1075 8005 332
2007 2012 2017 2021 - - - - -
5 2665 2295 0414 891-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

En moins de cinquante ans, La Grand-Combe a perdu près des deux tiers de ses habitants. Ce qui donne un côté grande ville avec de nombreux immeubles modernes et barres HLM, pour cette commune peuplée seulement de 4891 habitants.

Enseignement modifier

Santé modifier

La ville est dotée d’une maison de santé inaugurée en 2018 sous le nom de « maison de santé Simone Veil ». Celle-ci dispose d’une grande variété de professions médicales et paramédicales.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sports modifier

La ville est fière de disposer d’un stade nommé "André Drulhon", d’une salle nommée "Denis Aigon" où se déroule toutes sortes d’activités, handball, basket-ball ou encore gala de musique/danse, et du camp de la planète aussi appelé "le camp planète" où peuvent se jouer, le basket-ball, le tennis, la course à pied, et même le football, dans un cadre entouré de pin afin de profiter au maximum de son activité.

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 023 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 3 942 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 14 500 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 19 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (43,9 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 17,6 % 22,5 % 23,2 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 806 personnes, parmi lesquelles on compte 57,7 % d'actifs (34,5 % ayant un emploi et 23,2 % de chômeurs) et 42,3 % d'inactifs[Note 8],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 228 emplois en 2018, contre 1 429 en 2013 et 1 571 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 985, soit un indicateur de concentration d'emploi de 124,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,3 %[I 13].

Sur ces 985 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités modifier

Secteurs d'activités modifier

301 établissements[Note 9] sont implantés à la Grand-Combe au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 301 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 9 % (7,9 %)
Construction 61 20,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
79 26,2 % (30 %)
Information et communication 9 3 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 5 1,7 % (3 %)
Activités immobilières 12 4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
18 6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
70 23,3 % (13,5 %)
Autres activités de services 20 6,6 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (79 sur les 301 entreprises implantées à La Grand-Combe), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :

  • Istrim, supermarchés (11 280 k€)
  • Pharmacie Du Marche, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (876 k€)
  • MS Industrie, travaux de montage de structures métalliques (628 k€)
  • Les Falaises D Or - Fdo, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (157 k€).

Histoire modifier

L'économie de la ville était entièrement basée sur les mines, jusqu'à leur fermeture dans les années 1970, ce qui a indirectement entraîné la fermeture des usines dans les années 1990, ce qui a sinistré l'économie de La Grand-Combe pour les décennies suivantes[46]. En 2019, le taux de chômage était de 40.2%[I 18], ce qui en fait le plus haut taux de chômage pour une ville de plus de 1000 habitants en France métropolitaine[46].

Agriculture modifier

Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (trois en 1988)[49],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

Édifices religieux modifier

 
Église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception.
  • Église Sainte-Barbe de la Levade.
  • Église Saint-Joseph du Trescol.
  • Église Saint-Vincent-de-Paul de Champclauson.
  • Église Notre-Dame de l'Immaculée Conception dans le style des églises de l'est de la France édifiée de 1857 à 1864 en grès par la Compagnie des Mines par l'architecte Pierre Prosper Chabrol. Il s'agit de la plus vaste église catholique du département. Imposante nef dont la charpente est métallique et de grande portée. Bel orgue Vincent Cavaillé-Coll datant de 1880 et très nombreux vitraux conférant à l'édifice une belle luminosité. Son puissant clocher en façade à la flèche à 4 pans en pierre culmine à 55 mètres de hauteur.
  • Ruines de la chapelle Saint-Andéol de Trouillas.
  • Temple protestant du Trescol.

Patrimoine culturel modifier

  • Musée du mineur : la « Maison du mineur » propose une rétrospective réaliste du travail et de l’univers des « mans negros pan blan » (mains noires mais pain blanc) sur l'ancien carreau du puits Ricard (dont le chevalement en béton a été conçu par Charles Tournay). Une découverte émouvante du patrimoine et de l’histoire du bassin minier de La Grand-Combe notamment dans la « salle des lavabos » appelée dans le Nord « salle des pendus » où les mineurs, avant la descente jusqu’à 800 mètres de profondeur, suspendaient leurs habits dans des paniers métalliques. On peut aussi, aux abords du puits Ricard, visiter la salle des machines électriques datant de 1935. Accompagnement facultatif par des guides, rencontre possible avec d'anciens mineurs dans la mesure de leur disponibilité.

Patrimoine environnemental modifier

 
Vue de La Grand-Combe depuis Les Salles-du-Gardon.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Mathieu Lacroix, poète maçon, d'origine nîmoise, dont la commune est la patrie d'adoption, est né à Nîmes en 1819 et mort à La Grand-Combe en 1864[50], un des premiers Félibres, ami de Frédéric Mistral et d'Alphonse Daudet qu'il initie aux vers provençaux quand ce dernier est au collège d'Alès (Gard). Mathieu Lacroix est le fils d'Anne Lacroix, fille mère, originaire de la commune de Rochegude. Ce poète ouvrier qui a connu une enfance difficile d'orphelin, a été publié de son vivant. Pauvro Martino qui raconte une tragédie minière, un coup de grisou, fut publié en 1855 par Casimir Bousquet, alors bibliothécaire de la ville de Marseille. La ville de La Grand-Combe avait érigé à Mathieu Lacroix un buste en 1899 du sculpteur Tony Noël, Grand Prix de Rome.
  • Victor Fumat (1842-1907), ingénieur inventeur d'une lampe de mineur, chef d'exploitation de la Compagnie des mines de La Grand-Combe de 1864 à 1897.
  • Léo Larguier (1878-1950), poète. Le collège de la ville porte son nom.
  • Michel Rodde (1913-2009), artiste peintre né à la Grand-Combe. Il partagea avec Jean Commère le prix Othon-Friesz en 1952.
  • René Rieubon (1918-2011), homme politique.
  • Aimé Vielzeuf (1922 -2007) : figure de la résistance durant la seconde guerre mondiale.
  • Georges E. Delannoy (1922-2011), ingénieur en chef de la Cie des Mines de La Grand-Combe (1947-1964), directeur général des Houillères du Centre Midi (1981-1985).
  • Jacques Lataste (1922-2011), escrimeur, double champion olympique, né à La Grand-Combe.
  • Xercès Louis (1926-1978) : ancien international de football né en Martinique, il est mort à La Grand-Combe où il fut professeur de sport.
  • Pierre Reinhart (1932-2011), religieux.
  • Bernard Vielzeuf, géographe, né en 1939.
  • Myriam Abel, chanteuse, née en 1981.
  • Charles Tournay, ingénieur et architecte industriel belge spécialisé dans la construction de chevalements en béton armé, a réalisé celui du puits Ricard, il y est mort pendant la construction, d'une chute depuis le sommet.
  • Marie IVASSICH, née à La Grand-Combe, championne du monde des siffleurs en 2012 à Louisburg, en Caroline du Nord aux États-Unis[51]

Héraldique modifier

  Blason
De sinople au pairle cousu de sable chargé, en chef, de deux pics affrontés et, en pointe, d'une lanterne de mineur, le tout d'or, et accompagné de trois châteaux du même ouverts et ajourés aussi de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bien que la commune fut reconnue officiellement en 1846, son blason n'a été créé qu'en , par un artiste peintre local, Marcel Feydédié ; les 3 châteaux sont : le château de Portes qui a été rénové, le château de Trouillas qui était encore visible en 1957 mais complètement en ruine 40 ans plus tard, situé sur la commune de Laval-Pradel, et le château de Trescol démoli probablement au XIXe siècle pour laisser place au puits de mine de Trescol. L'emblème de la commune est inscrite sous le blason : « mans negros pan blan » (mains noires, pain blanc), cela faisait allusion au fait que les mineurs avaient les mains noires à cause du charbon, qui leur permettait de gagner suffisamment bien leur vie pour s'acheter du pain blanc.

  • Notice de Marcel Feydédié:

   

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48]
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de La Grand-Combe » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Grand-Combe » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Grand-Combe » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Grand-Combe » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Grand-Combe » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
  18. INSEE, « Comparateur de territoire - Commune de la Grand-Combe (30132) », (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Liste des ZNIEFF de la commune de Grand-Combe », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  2. « ZNIEFF le « Gardon d'Alès à la Grand-Combe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « La Grand Combe » (commune de La Grand-Combe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a et b « Les risques près de chez moi - commune de La Grand-Combe », sur Géorisques (consulté le ).
  12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  14. « cartographie des risques d'inondations du TRI d'Alès », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
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  17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
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  22. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France : 2e éd. revue et complétée, Paris, Librairie Guénégaud, , XII-738-XXIII, 24 cm (ISBN 2-85023-076-6, BNF 34621655), p. 203a et b.
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  26. « Puits Ricard », notice no PA30000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. A. Cosson, op. cit., p. 294-295.
  28. a et b A. Cosson, op. cit., p. 298.
  29. A. Cosson, op. cit., p. 308.
  30. Marion Fontaine, Xavier Vigna « La grève des mineurs de l'automne 1948 en France », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2014/1 no 121, p. 27.
  31. Jan-Marc Maupoix, « CRS n° 161 », Les Polices Mobiles, consultée le 29 mars 2017.
  32. « Quartier Prioritaire : Trescol - La Levade », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le ).
  33. A. Cosson, op. cit., p. 305.
  34. a et b Notice SOUSTELLE Germain, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  35. a et b Armand Cosson, « La Francisque et l’écharpe tricolore : Vichy et le pouvoir municipal en Languedoc », Annales du Midi, 1992, no 104-199-200, p. .295
  36. Extrait de la fiche de M. Denis AIGON, sur LesBiographies.com (consulté le ).
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  38. Colin Delprat, « Gard. Le maire Patrick Malavieille présente sa démission en préfecture », sur Gazette Live Nîmes, (consulté le ).
  39. https://www.objectifgard.com/politique/limage-du-jour-laurence-baldit-premiere-femme-elue-maire-de-la-grandcombe-105453.php
  40. « Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Solms, consulté le 1er avril 2017.
  41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « Entreprises à la Grand-Combe », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  46. a et b Robin Prudent, « Municipales 2020 : bienvenue à La Grand-Combe, la ville au taux de chômage le plus élevé de France », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  47. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  48. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
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  50. « Lou Troubaïre Massoùn », sur macevenne.free.fr (consulté le ).
  51. Le Parisien : ils sont champions du monde des siffleurs 23-04-2012