La Garde (Var)

commune française du département du Var

La Garde
La Garde (Var)
La Garde, vue de nuit.
Blason de La Garde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Hélène Arnaud-Bill
2022-2026
Code postal 83130
Code commune 83062
Démographie
Gentilé Gardéens
Population
municipale
25 912 hab. (2021 en augmentation de 3,45 % par rapport à 2015)
Densité 1 667 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 07′ 32″ nord, 6° 00′ 39″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 206 m
Superficie 15,54 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de La Garde
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Garde
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La Garde
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La Garde
Liens
Site web ville-lagarde.fr

La Garde est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie modifier

Situation modifier

La Garde se situe dans le Var, à 11,1 km[1] à l'est de Toulon, dans l'aire urbaine de Toulon dont elle est une banlieue[2], entre Marseille et Nice, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

La Garde est une commune du littoral varois, ayant une façade maritime sur la rade de Toulon. Elle s'étale depuis le lieu-dit Pierrascas au nord, où se situe son culmen (206 m), jusqu'à la mer au sud, sa façade maritime étant délimitée par les anses de Magaud et de San Peyre.

Son territoire qui s'étend sur 1 554 hectares, comprend :

  • km de côte ;
  • 75 km de voirie ;
  • 642,5 hectares d'urbanisation ;
  • 21,4 hectares de forêts ;
  • 400 hectares d’espaces verts urbains.

Hydrographie et les eaux souterraines modifier

L'Eygoutier[3], est le principal cours d'eau. Long de 15,2 km, il prend sa source sur La Crau et traverse la commune puis celle du Pradet, avant de se jeter à la mer au Mourillon (Toulon), à l'est du fort La Croix. Il est canalisé en partie au sud de La Garde, sépare la commune avec Le Pradet. À l'est du territoire communal, il reçoit les eaux du ruisseau de Réganas[4] (ou Regana), et du ruisseau de Lambert[5].

Autres ruisseaux :

  • Ruisseau de Pierrascas,
  • Ruisseau des Paluds.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Var, Alpes-Maritimes »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 1,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulon », sur la commune de Toulon à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 16,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Statistiques 1991-2020 et records TOULON (83) - alt : 3m, lat : 43°06'56"N, lon : 5°54'02"E
Records établis sur la période du 01-04-1936 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,6 6,3 8,4 10,5 13,9 17,5 19,9 20,2 17,1 14,1 10,1 7,5 12,7
Température moyenne (°C) 9,9 10,1 12,4 14,7 18,3 22,2 24,7 25 21,5 17,8 13,5 10,7 16,7
Température maximale moyenne (°C) 13,2 13,8 16,4 18,8 22,6 26,8 29,5 29,8 25,9 21,4 16,8 13,9 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−7,2
12.01.1987
−9
02.02.1956
−4,3
06.03.1971
0,3
03.04.22
4,6
01.05.1960
9
04.06.1984
12,8
17.07.00
12,3
31.08.1986
8,4
27.09.1972
3,2
30.10.1950
−0,9
27.11.1945
−4,5
29.12.1944
−9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
19.01.07
23,2
17.02.22
26,4
02.03.08
28,1
23.04.09
34,7
27.05.22
36
27.06.19
40,1
07.07.1982
37
03.08.1975
34,9
05.09.16
29,3
11.10.1985
24,2
03.11.1977
21,9
13.12.1961
40,1
1982
Précipitations (mm) 70,5 46,8 39 55,4 40,2 27 6,2 13,4 69,9 105,8 93,4 65,8 633,4
Source : « Fiche 83137001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,2
6,6
70,5
 
 
 
13,8
6,3
46,8
 
 
 
16,4
8,4
39
 
 
 
18,8
10,5
55,4
 
 
 
22,6
13,9
40,2
 
 
 
26,8
17,5
27
 
 
 
29,5
19,9
6,2
 
 
 
29,8
20,2
13,4
 
 
 
25,9
17,1
69,9
 
 
 
21,4
14,1
105,8
 
 
 
16,8
10,1
93,4
 
 
 
13,9
7,5
65,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies d'accès et transports modifier

Réseau routier modifier

L'autoroute A57 traverse la commune au nord où existe un échangeur (A5706) à la jonction de l'A57 avec la A570. Plusieurs routes départementales traversent également La Garde. Elles sont, du nord au sud : la D 97, D 67, D 98, D 29, D 559, D 86 et D 42.

Réseau ferroviaire modifier

Des lignes de la SNCF traversent la commune, la desservant par deux gares :

Transports en commun modifier

 
La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau Mistral.
 
Bus de la ligne 129.

Plusieurs lignes de bus du Réseau Mistral traversent la commune de La Garde, la reliant aux localités de La Valette-du-Var, La Farlède, La Crau, Le Pradet, Carqueiranne, Hyères et Toulon, par les lignes n° U, 6, 19, 23, 29, 39, 55, 91, 92, 98, 103, 129, 191 et AB191[13]. Le réseau Varlib propose également des liaisons vers Brignoles, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Saint-Tropez, La Roquebrussanne, Collobrières, et La Croix-Valmer[14].

Transports maritimes et aériens modifier

Le port de commerce le plus proche est celui de Toulon, l'aéroport le plus proche, celui de Toulon Hyères à 12,63 km[15].

Toponymie modifier

La commune de La Garde (La Gardo en provençal) tient son nom de son rocher qui, au Moyen Âge, a servi de poste de guet.

Histoire modifier

Antiquité modifier

La Garde possède des vestiges de l'Antiquité et de la période romaine, notamment un pressoir à huile proche du campus de l'Université[16],[17]. Le saint patron de la commune, saint Maur, est, selon la légende locale, un dénommé Maur qui passa par là en 542. Affamé lorsqu'il entra dans le village, une vieille femme lui donna du pain et des oignons. Maur les bénit et décida qu'à partir de ce jour, les oignons de La Garde auraient la douceur de la pomme.

Moyen Âge modifier

 
La vieille ville.

Cité en 1056 sous le nom de Guarda, le château fut fief des évêques de Toulon au XIIIe siècle, de la seigneurie de Castellane au XVe, puis de la seigneurie des Glandevès et enfin des Thomas. Aujourd'hui, il n'en reste que la chapelle et une tour d'angle.

Temps modernes modifier

Vigie de Toulon au Moyen Âge, La Garde a subi de nombreuses invasions mais aussi les guerres de Religion. Elle fut saccagée en 1707 par les troupes de Savoie alors qu'elle était connue sous le nom de La Garde lès Toulon.

Pour « punir » la ville de Toulon de s'être livrée aux Anglais, Napoléon Bonaparte transféra le quartier de Sainte-Marguerite au village de La Garde. C'est pourquoi il y a une mairie annexe dans ce quartier, un peu éloigné du centre-ville administratif de la commune. En revanche, au XIXe le quartier du Pradet se détacha de La Garde et devint une commune indépendante. Jean Aicard, poète et lettré provençal, vécut à La Garde.

Du rocher d'andésite (un ancien dyke excavé par l'érosion) on a extrait les pavés de Toulon à la fin du XIXe. Au début du XXe, en 1927, Abel Gance tourna une partie de son film « Napoléon » à La Garde.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Garde a reçu en une petite garnison italienne à la gendarmerie : elle s'en retira en et la commune fut occupée par les forces allemandes. Des combats eurent lieu les 23 et , pendant l'offensive alliée entre les forces allemandes (Kriegsmarine et Wehrmacht) et alliées (9e DIC et commandos d'Afrique), notamment autour du rocher et au Thouar.

Ancien centre agricole prospère, La Garde est devenue banlieue ouvrière de Toulon à partir du milieu du premier tiers du XXe. Dans les années qui ont précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, la municipalité a longtemps été dirigée par une majorité communiste (mandats de Michel Zunino et Maurice Delplace), puis, devenant de plus en plus résidentielle grâce à la multiplication des lotissements, a basculé à droite en 2001, d'autant que de graves dissensions internes avaient affaibli la gauche quatre années auparavant. C'est aujourd'hui une commune universitaire grâce à la présence de l'USTV et de SeaTech, prospère grâce à la zone d'activités de Toulon-Est.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Le conseil municipal est composé de trente-cinq élus, compte tenu du nombre de ses habitants.

Conseil municipal de La Garde (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« La Garde ensemble pour chacun et pour tous » LR Jean-Louis Masson 27 Majorité
« Unis pour La Garde » DVG Michel Durbano 7 Opposition
« Notre ville à gauche » PCF Michel Camatte 1 Opposition

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs à partir de 1900
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1900 août 1931[19]
(démission)
André Charlois[20] SFIO Menuisier
Conseiller général du canton de Toulon-4 (1901 → 1934)
août 1931 1941 Michel Zunino[21] SFIO Commerçant et viticulteur
Député du Var (1936 → 1942)
Conseiller général du canton de Toulon-4 (1934 → 1940)
1941 1944 George Elluin    
1944 avril 1958
(décès)
Michel Zunino[21] PCF Négociant en vins
Député de la 1re et de la 2e Assemblée constituante (1945 → 1946)
Député du Var (1946 → 1955)
Conseiller général du canton de Toulon-4 (1949 → 1955)
avril 1958 mars 1959 Maurice Delplace PCF Instituteur
mars 1959 1962 Louis Masson    
1962 septembre 1997
(démission)
Maurice Delplace PCF Instituteur puis professeur et directeur de collège
Conseiller général du canton de la Valette-du-Var (1973 → 1985)
septembre 1997 mars 2001 Yvon Robert PCF Dessinateur à l'arsenal de Toulon
Conseiller général du canton de La Garde (1998 → 2004)
Nommé Maire honoraire en 2013
mars 2001 juillet 2017[22]
(démission)
Jean-Louis Masson UMP-LR Retraité de la Gendarmerie
Député de la 3e circonscription du Var (2017 → 2020)
Conseiller général (2004 → 2015) puis départemental de La Garde (2015 → 2017)
1er vice-président du conseil départemental du Var (2015 → 2017)
Vice-président de la CA Toulon Provence Méditerranée (2002 → 2017)
juillet 2017[23] mars 2020[24]
(démission)
Jean-Claude Charlois DVD Médecin retraité
mars 2020[25]
(par intérim)
juillet 2020 Jean-Pierre Haslin DVD Kinésithérapeute
juillet 2020[26] 2022 Jean-Louis Masson LR Retraité de la Gendarmerie
Député de la 3e circonscription du Var (2017 → 2020)
Conseiller départemental de La Garde (2015 → 2017 et 2021 → )
Président du Conseil départemental du Var (depuis 2022)
Démissionnaire
2022 en cours Hélène Arnaud-Bill   Professeure des écoles retraitée

Jumelages modifier

Politique environnementale modifier

La ville dispose de la station d'épuration de Toulon-Est / Pont de la Clue[27], d'une capacité de 107 000 Équivalent Habitants[28].

Services publics modifier

La municipalité a mis en place trois services de liens entre les employeurs et les demandeurs d'emploi : « Bureau municipal de l'économie et de l'emploi »[29], tournée vers l'emploi local, « Maison de l'emploi »[30], pour l'aide à l'emploi sur la communauté de communes, « Mission locale »[31], qui intervient auprès des jeunes.

Plusieurs autres services sont disponibles à La Garde : un centre de loisir, un centre aéré, un CCAS, deux crèches, une ludothèque, une maison de la jeunesse, plusieurs complexes sportifs, et qu'une déchèterie[32].

Les services de l'État sont également présents : un commissariat de police, Centre d'études techniques de l'équipement Méditerranée, l'Inspection générale de l'Éducation nationale de La Garde, Direction interdépartementale des routes Méditerranée (DIR), ainsi que certains services municipaux de communes voisines, comme les serres municipales de la Ville de Toulon[33].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 2].

En 2021, la commune comptait 25 912 habitants[Note 3], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0502 2632 2882 3292 3532 5722 3212 4292 875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5682 5722 6952 8522 9862 8643 1043 4182 398
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7912 9613 0372 8273 0483 0953 7924 0665 021
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6 2739 62915 50619 80522 41225 32925 62125 61325 236
2021 - - - - - - - -
25 912--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Ses habitants sont appelés les Gardéens.

En 2010, la commune de La Garde a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ » et par le label « Ville Fleurie » avec ses 3 fleurs. Elle est aussi récompensée par les labels « Bien vieillir, vivre ensemble » et « Ville amie des enfants ».

Établissements scolaires modifier

 
Le campus.

Établissements publics modifier

Établissements d'enseignement maternelle et élémentaires [37] :

  • École maternelle Eliette Santoni
  • École maternelle Elsa Triolet
  • École maternelle La Planquette
  • École maternelle Michel Zunino
  • École maternelle Pauline Roland
  • École maternelle Severine Mignone
  • École primaire Jean Aicard
  • École primaire Lucie Tardivier
  • École primaire Michel Zunino 1
  • École primaire Michel Zunino 2
  • École primaire Paul Langevin

Santé modifier

Professionnels et établissements de santé :

Cultes modifier

Catholicisme modifier

L'église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge relève du diocèse de Fréjus-Toulon. Lieu de prières avenue Jean-Jaurès.

Sports modifier

L’Office des Sports, association loi de 1901, géré par des bénévoles, est un espace de concertation et de proposition sur la commune, au service de la population, afin de contribuer au développement de l’E.P.S. et du sport : multisports, piscine municipale, patinoire, pétanque (boulodrome), tennis, tir à l’arc, golf[42].

La Garde contient une dizaine d'installations sportives dont deux complexes sportifs multisports, une patinoire et une piscine municipale[43].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Garde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[44],[45],[46]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[47] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[48],[49].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[50],[51].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[52]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[53],[54].

 
Vue des quartiers Ouest.

Le territoire communal, proche de la métropole toulonnaise, est divisé en deux dans un axe orienté NE-SO et représenté géographiquement par une ligne de la SNCF. La moitié nord-ouest est fortement urbanisée alors que la zone au sud de la voie des chemins de fer nationaux, à partir du lieu-dit le Petit Pont, ne l'est pas car elle est en zone inondable.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,9 %), forêts (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), cultures permanentes (0,7 %), eaux maritimes (0,2 %)[55]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie modifier

Budget et fiscalité 2020 modifier

 
Mairie la garde.

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :

  • total des produits de fonctionnement : 39 221 000 , soit 1 539  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 34 046 000 , soit 1 336  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 13 146 000 , soit 516  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 8 627 000 , soit 339  par habitant ;
  • endettement : 10 780 000 , soit 423  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 16,96 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 30,39 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,48 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 850 [57].

Emploi modifier

Entreprises et commerces modifier

  • Commerces de proximité[58].
  • Restaurants.

Agriculture modifier

La Garde fait partie de l'aire d'appellation de l'Huile d'olive de Provence AOC.

Une fresque réalisée par les artistes gardéens en 2000 perpétue le souvenir des vignes individuelles[59].

Tourisme modifier

  • Maison du tourisme[60].
  • Le sentier sous-marin : Randonnée aquatique à l’Anse Magaud[61].
  • Hôtels, restaurants, Chambres d'hôtes.
  • Domaine de Massacan[62].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Domaine de Massacan modifier

Ce site exceptionnel bénéficie d’un accès privatif direct à la plage de Magaud, qui fait partie du parc national de Port-Cros[63]. Situé au milieu d’un parc de trois hectares aux arbres centenaires, ce domaine est la propriété de la ville de Grenoble et est géré depuis plus de dix ans par l’association “Poil de carotte”.

La cité médiévale modifier

Le vieux village de La Garde est en partie construit sur un éperon rocheux de 63 m d'altitude, de nature volcanique (neck d'andésite, ou peut-être de basalte andésitique). Au Moyen Âge, ce rocher servait de promontoire au château de l'époque. Il était ceint, et comportait plusieurs portes :

  • au nord, la porte de Sainte-Anne ;
  • à l'est, la porte de la Vieille Calade et la porte du Puys de Hyères ;
  • au sud les portes du Bon Puits, de Sainte-Agathe et du Pigeonnier Carré ;
  • à l'ouest la porte de Saint-Maur.

À l'intérieur se trouvait une autre enceinte, celle du castrum, avec deux portes :

  • à l'ouest, la porte Ouest des premiers remparts ;
  • à l'est, la porte Est des premiers remparts dite « porte du Soleil Levant ».

Puis la Révolution est passée par là, le château a été détruit, et le rocher a servi de carrière. Aujourd'hui, il ne subsiste du château que l'église romane et une tour.

Un circuit touristique a été mis en place. Il démarre place Voltaire, passe par la porte Saint-Maur, donne l'accès à l'ancienne carrière de roche andésique, la tour sud-ouest du château, l'ancienne église Notre-Dame au sommet du promontoire. Il redescend vers la ville par le chemin de la Chapelle.

Bourg castral de Sainte-Marguerite modifier

Ce petit castrum moyenâgeux, situé au lieu-dit Fort Sainte-Marguerite, n'est pas mentionné dans les listes de localités de 1232-1244 et de 1252. « Il existait pourtant dès 1212, lorsque l'évêque de Toulon fit l'acquisition du "Castrum Novum alias Sancte Margarete" auparavant tenu par un seigneur nommé Raimond Datil »[64].

Le bourg castral de Sainte-Marguerite est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel[64].

Coopérative vinicole Le Rocher modifier

La coopérative, construite dès 1908 et agrandie à plusieurs reprises, est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[65].

Station balnéaire modifier

La station balnéaire de Sainte-Marguerite occupe la partie sud de la commune. Dès la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle, de grosses villas ont été construites sur le littoral, le long de la RD 42. Mais c'est surtout après la Deuxième Guerre mondiale que s'est développée Sainte-Marguerite.

La station balnéaire est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[66].

Ancienne église Notre-Dame modifier

 
Ancienne église Notre-Dame.

C'est une ancienne église romane de transition datant du XIIe siècle[67], remaniée en 1480 par l'ajout au nord, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, et au sud de la chapelle Notre-Dame-d- l'Annonciade où une chapellenie fut fondée par Élisabeth de Forbin en 1567. Ancienne église paroissiale de La Garde jusqu'en 1782, elle a été restaurée en 1866. Au cours de celle-ci, son clocher qui menaçait ruine a été abattu. En 1793, lors du siège de Toulon, elle a été entièrement dévastée[68].

La chapelle romane est classée Monument historique par arrêté du [69] sous le vocable « Chapelle de style roman (vieille) ».

Église de la Nativité-de-la-Vierge modifier

L'église sous le vocable de la Nativité-de-la-Vierge est l'actuelle paroisse. Construit de 1784 à 1789, l'édifice religieux se situe place Eugène-Blanc, proche de la porte de Saint-Maur, en limite de la vieille cité. Elle recèle une sculpture remarquable, le buste de saint Maur en bois peint, doré, avec sur le socle, l'inscription : « Ex-voto domine de Montherun 1714 ». Cette œuvre, propriété de la commune, est classée Monument historique[70].

Petit oratoire modifier

 
Oratoire Saint-Maur.

L'oratoire Saint-Maur se situe au bas du château. Il est classé monument historique par arrêté du [71], dans la base Mérimée où il est repris sous le vocable « petit oratoire ».

Chapelle Saint-Charles-Borromée de la Pauline modifier

Cette chapelle funéraire de style néo-gothique, construite de 1850 à 1852, a été consacrée par l'évêque de Fréjus. était devenue église paroissiale[72]. Elle est inscrite Monument historique par arrêté du [73].

Autre patrimoine religieux modifier

 
Chapelle Sainte-Agathe.
Chapelle Sainte-Agathe

La petite chapelle Sainte-Agathe[74] se situe au sud de la vieille cité, peu au nord de la porte éponyme. Devant la façade principale, une minuscule place.

Chapelle Saint-Maur[75].

La chapelle se situe à l'ouest de la vieille cité.

Chapelle Sainte-Marguerite

La chapelle a été édifiée au XVIIe siècle[76].

Autres patrimoines modifier

Lavoirs
  • Lavoir public[77],
  • Le lavoir de l'avenue R.-Salengro[78].
Le trompe-l'œil du Rocher

De ce rocher d'andésite[79],[80] ont été extraits les pavés servant à assainir les rues de Toulon[81].

Borne temporelle n°1 de Georges Perpes, horloge publique double-face, commémorative de la Révolution française, installée devant la mairie et inaugurée le [82],[83]. Un de ses cadrans, numéroté de 1 à 5, donne un temps décimal, républicain. Hauteur: 4 mètres; poids 900 kilos ; alimentation par pile au lithium, radio-synchronisée depuis l'Observatoire de Prangins (Suisse). Réalisation de l'horlogerie : Ets Brillié, Montbrison [84]; socle en fer rouillé et traité: Goulven Pelleteur, Toulon[85].

Patrimoine naturel modifier

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) modifier

La commune est concernée par deux ZNIEFF de 2e génération :

Plans de la Garde et du Pradet

Le plan de La Garde constitue en fait une vaste cuvette ceinturée par un ensemble de petits massifs. Ce site validé en 2010 couvre 277 ha. La zone qui concerne les communes de Garde et du Pradet, fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930012494 - Plans de la Garde et du Pradet[86] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

Pointe Sainte-Marguerite

La zone qui bénéficie d’un microclimat particulier, est un lieu privilégié ayant permis l’installation et le maintien d’une végétation à affinités thermophiles tant spontanée qu’exotique. Le site validé en 2010 couvre 3 ha de la commune de Garde. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite[87] à l'Inventaire national du patrimoine naturel.

Personnalités liées à la commune modifier

Lieux de loisirs modifier

  • Conservatoire T. P. M. (Toulon Provence Méditerranée)
  • Médiathèque municipale Louis Aragon [91]
  • Le cinéma du Rocher

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Manifestations diverses : La nuit de la lecture; Concert théâtral : Victor ou la naissance d'une pensée; Pastorale par Lou Rempèu de Saint-Tropez[92].

Héraldique modifier

Blasonnement : Coupé : au premier de gueules à une rose de cinq feuilles d'argent accostée de deux étoiles d'or, au second aussi d'or à un D et un T de sable en chef et une étoile de gueules en pointe; le tout sous un chef d'argent chargé du mot GARDE en lettres capitales de sable.

Le blason daterait de l'an 1200[93].

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Le lycée du Coudon tient son nom du Mont Coudon, l'un des trois principaux Monts toulonnais, culminant à 702 mètres d'altitude
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Itinéraires
  2. « Composition communale de l'aire urbaine de Toulon », INSEE (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Eygoutier (Y4530500) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4530520) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Réganas (Y4531000) » (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre La Garde et Toulon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Toulon », sur la commune de Toulon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. réseau Mistral à La Garde
  14. bus du Réseau Varlib
  15. PagesJaunes.fr
  16. l'histoire du site gallo-romain sous l’actuel campus universitaire de La Garde
  17. La villa gallo-romaine de Saint-Michel à La Garde (Var). Un domaine oléicole au Haut-Empire, par Jean-Pierre Brun, B. Rogers, Ph. Columeau, Michel Thinon. Directeur de la publication : Marc Gérard, Gallia Année 1989 46, p. 103-162. DOI 10.3406/GALIA.1989.2893
  18. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.461-462) « [1]
  19. Démissionnaire pour raisons de santé.
  20. La fiche biographique de CHARLOIS André, Jean-Baptiste sur le Maitron en ligne
  21. a et b La fiche biographique de ZUNINO Michel, Jean, Marius sur le Maitron en ligne
  22. Conformément à la loi sur le non-cumul des mandats, Jean-Louis Masson est contraint d'abandonner ses fonctions de maire de La Garde et de 1er vice-président du conseil départemental après son élection dans la 3e circonscription [2]
  23. « Jean-Claude Charlois a été élu maire de La Garde », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  24. « Le préfet du Var accepte la démission du maire de La Garde », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  25. « LA GARDE : CORONAVIRUS, Les mesures prises par Jean-Pierre HASLIN », Presse Agence,‎ (lire en ligne).
  26. « La Garde : Jean-Louis Masson revient aux affaires municipales », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  27. Situation au 31/12/2016 des stations de traitement des eaux usées
  28. Description de la station
  29. Bureau municipal de l'économie et de l'emploi
  30. Maison de l'emploi
  31. Mission locale
  32. services publics municipaux
  33. servies publics sur les pages jaunes
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. [3]
  38. ESEM France
  39. Médecins à La Garde
  40. Pharmacies
  41. Hôpital Clemenceau La Garde
  42. Activités sportives
  43. « Maison des sports », sur Site Officiel Ville de La Garde (83) (consulté le ).
  44. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  45. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  46. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  47. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur insee.fr (consulté le ).
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  49. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  50. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  51. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  52. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  53. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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  55. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  56. Les comptes de la commune
  57. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  58. Commerces de proximité
  59. Le vignoble de La Garde
  60. Maison du tourisme
  61. Le sentier sous-marin
  62. Domaine de Massacan
  63. Domaine de Massacan
  64. a et b Notice no IA83001249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Notice no IA83001340, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Notice no IA83000440, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Ancienne église Notre-Dame
  68. Panneau d'information apposé sur la façade principale de l'édifice
  69. Notice no PA00081627, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Notice no PM83000320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  71. Notice no PA00081629, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. La chapelle Saint-Charles Borromée de La Pauline
  73. Notice no PA00081628, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. Chapelle Sainte-Agathe
  75. Chapelle Saint-Maur
  76. La chapelle Sainte-Marguerite
  77. Lavoir public
  78. Le lavoir de l'avenue R. Salengro
  79. Le rocher de La Garde, par Roger de Lorenzi, Secrétaire Général de la SSNATV
  80. Société des Sciences Naturelles et d'Archéologie de Toulon et du Var (SSNATV)
  81. e trompe-l'œil du Rocher
  82. Ville de La Garde, « À l'heure de la Révolution », Vivre à La Garde, n°16,‎ juillet-août 1989, page 16.
  83. Claude Ardid, « La Garde à l'heure révolutionnaire », Var-Matin,‎
  84. « Montbrison - Patrimoine industriel. L’école Brillié, un nom en mémoire d’un des fleurons de l’industrie locale », sur leprogres.fr (consulté le ).
  85. Georges Perpes, L'Immortel sans-culotte, temps de la Révolution, révolution du temps, (lire en ligne)
  86. ZNIEFF 930012494 Plans de la Garde et du Pradet sur le site de l'INPN
  87. ZNIEFF 930020237 - Pointe Sainte-Marguerite sur le site de l'INPN
  88. Marc Décimo, Marcel Duchamp mis à nu, Dijon, Les presses du réel, 2004
  89. Dieudonné Jacobs, ce peintre méconnu
  90. « Tous les Justes de France - Var », sur yadvashem-france.org (consulté le ).
  91. « Accueil - Médiathèque de La Garde », sur mediatheque.ville-lagarde.fr (consulté le ).
  92. Manifestations diverses
  93. Toulon Provence Méditerranée Est : La Garde, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  94. Diocèses et paroisses : Diocèse de Toulon
  95. Commune de La Garde - Archives et documentation