La Femme de la brume

film japonais de Heinosuke Gosho sorti en 1936
La Femme de la brume
Description de cette image, également commentée ci-après
Scène du film avec Toshiko Iizuka et Shin Tokudaiji.
Titre original 朧夜の女
Oboroyo no onna
Réalisation Heinosuke Gosho
Scénario Tadao Ikeda
Musique Keizō Horiuchi (ja)
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre drame
Durée 111 minutes
Sortie 1936

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Femme de la brume (朧夜の女, Oboroyo no onna?) est un film japonais de Heinosuke Gosho sorti en 1936.

Synopsis modifier

Bunkichi et sa femme Okiyo dirigent un magasin de nettoyage de vêtements. Le couple, autour de la quarantaine, n'a pas d'enfant. Otoku, la sœur de Bunkichi, est veuve et élève seule son fils Seiichi. Elle travaille comme serveuse dans un restaurant et donne des cours de chant pour payer les études de droit de Seiichi. Son principal objectif dans la vie est la réussite de son fils.

Inquiète de voir Seichii passer trop de temps à lire des romans plutôt qu'à étudier ses cours de droit, elle en appelle à son frère Bunkichi pour lui parler et le raisonner. Bunkichi, figure paternelle pour son neveu, lui explique qu'il n'y a pas de mal à lire des romans mais qu'il ne doit pas pour autant négliger ses études et inquiéter sa mère. Seichii, un jeune homme réservé et timide, prend les conseils de son oncle à cœur.

Quelque temps plus tard, alors que Bunkichi entraine Seiichi dans une soirée particulièrement arrosée, Bunkichi reconnait en l'hôtesse de bar Teruko une geisha qu'il a connue sous le nom de Kotaro. Seiichi et Teruko font connaissance et se revoient en secret. Teruko tombe enceinte et Seichii pense pouvoir assumer la situation. Mais lorsque sa mère affolée lui demande qui est la fille avec laquelle il a été aperçu par une de ses collègues du restaurant, lui rappelant tous les sacrifices qu'elle a consentis pour lui, il nie en bloc et assure que tout ceci est une erreur.

Ne sachant que faire, Seiichi se tourne vers son oncle. Bunkichi demande à son neveu de ne rien révéler, il doit penser à sa mère et à son avenir. De retour chez lui, Bunkichi donne congé à ses employés et déclare à sa femme Okiyo qu'il a une maîtresse, que celle-ci est enceinte et l'implore d'accepter de recueillir dans leur foyer l'enfant à naitre. Okiyo est furieuse et il faut toute la force de persuasion d'Otoku vantant les joies d'avoir à élever un enfant pour faire accepter l'idée à Okiyo et réussir à rabibocher son frère et sa femme.

Otoku et Bunkichi prennent en charge l'installation de Teruko dans un nouvel appartement afin que la grossesse se passe au mieux. Seiichi de son côté revoit Teruko qui, bien que malheureuse de la situation, lui enjoint d'accepter le subterfuge de Bunkichi pour le bien de l'enfant et pour que Seiichi puisse finir ses études. Mais Teruko tombe malade, une infection du rein l'emporte et elle décède. Lors des funérailles, Seiichi vient pour prier Teruko et Bunkichi se démène pour éloigner son neveu en pleurs. Il ne supporte plus le mensonge et veut tout révéler mais encore une fois, son oncle le persuade de n'en rien faire et de penser à son avenir.

Commentaire modifier

Le titre Oboroyo no onna est difficile à traduire car il n'existe pas de mot équivalent en français à « oboroyo » qui signifie quelque chose comme « une nuit à la lune brumeuse »[1].

Fiche technique modifier

Distribution modifier

 
Scène du film avec Chōko Iida et Shin Tokudaiji.
 
Scène du film avec Toshiko Iizuka et Shin Tokudaiji.

Notes et références modifier

  1. (en) Arthur Nolletti, The Cinema Of Gosho Heinosuke: Laughter Through Tears, Indiana University Press, , 331 p. (ISBN 0-253-34484-0, lire en ligne), p. 264
  2. « La femme de la brume », sur www.mcjp.fr (consulté le )
  3. La Femme de la brume : titre français du film lors de la rétrospective « Gosho Heinosuke, beauté & tristesse » du 26 janvier au 11 février 2006 à la MCJP
  4. (ja) La Femme de la brume sur la Japanese Movie Database

Liens externes modifier