La Celle-Saint-Cloud

commune française du département des Yvelines

La Celle-Saint-Cloud
La Celle-Saint-Cloud
L'hôtel de ville et son parvis.
Blason de La Celle-Saint-Cloud
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Olivier Delaporte (LR)
2020-2026
Code postal 78170
Code commune 78126
Démographie
Gentilé Cellois ou Celloclodoaldien
Population
municipale
20 476 hab. (2021 en diminution de 2,67 % par rapport à 2015)
Densité 3 518 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 28″ nord, 2° 08′ 04″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 176 m
Superficie 5,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Chesnay-Rocquencourt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Celle-Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Celle-Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
La Celle-Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
La Celle-Saint-Cloud

La Celle-Saint-Cloud[a] est une ville française située à 12 km de Paris (porte d'Auteuil) dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Elle est rattachée à la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc[3].

Ses habitants sont appelés les Cellois ou Celloclodoaldiens. Le terme officiel est Cellois.

Géographie modifier

 
Situation de La Celle-Saint-Cloud dans les Yvelines.

Localisation modifier

La commune de La Celle-Saint-Cloud se trouve principalement sur les versants est et ouest du vallon de la Drionne. Elle se trouve à environ quatre kilomètres de Nanterre, à huit kilomètres au sud-est de Saint-Germain-en-Laye et à six kilomètres au nord de Versailles, à la limite du département des Hauts-de-Seine (Rueil-Malmaison, Nanterre et Vaucresson).

La commune est limitrophe de Rueil-Malmaison au nord-est, de Vaucresson au sud-est, du Chesnay-Rocquencourt au sud et au sud-ouest, de Louveciennes à l'ouest, et de Bougival au nord et au nord-ouest.

Le territoire est largement urbanisé avec de grands ensembles d'immeubles, comme la résidence « Élysée 2 », dans l'est (construite en 1963, elle compte 1 128 appartements et 353 chambres de service), le quartier de l'Étang Sec, le quartier de la Renaissance, le quartier de la Châtaigneraie et aussi le quartier Beauregard dans le sud et de nombreux logements sociaux HLM. Elle conserve cependant, surtout au sud et à l'ouest, de grands espaces boisés, dont une petite partie de la forêt de Fausses-Reposes.

La résidence du domaine Saint François D’Assise créé en 1953 avec des maisons compte désormais plus de 1000 habitants et de nouveaux immeubles.


Voies de communication et transports modifier

Le territoire de La Celle-Saint-Cloud est traversé par le chemin de grande randonnée GR1, entre Vaucresson à l'est et Louveciennes à l'ouest.

Réseau routier modifier

La commune est traversée dans sa partie sud par l'A13 (autoroute de Normandie), avec deux échangeurs le premier (no 6) à la limite de Rocquencourt (direction province) et le deuxième à la limite de Vaucresson (direction Paris). Elle est également desservie par plusieurs axes routiers importants : la route départementale 307 prolongée jusqu'à Saint-Cloud à l'est et Mareil-sur-Mauldre à l'ouest, en délimitation sud de la commune et d'orientation est-ouest, la route nationale 186 (Versailles - Saint-Germain-en-Laye) en délimitation ouest du territoire et d'orientation nord-sud et la route départementale 321 qui travers la commune en axe nord-sud (Croissy-sur-Seine à Versailles). Le chantier d'élargissement de l'A13 provoque encore des embouteillages, à la limite entre La Celle-Saint-Cloud et Le Chesnay. Il s'agit de travaux sur les ouvrages d'art qui font passer l'autoroute au-dessus des routes départementales 321 et 307. Le sous-sol de la commune est traversé par l'autoroute A86, entièrement en souterrain de Rueil à Vaucresson. La construction de ce tunnel s'est achevée en 2007 et son ouverture à la circulation, initialement prévue au printemps 2008, a été reportée au mois de .

Desserte ferroviaire modifier

La desserte ferroviaire est assurée par la gare de La Celle-Saint-Cloud, située dans le quartier de la Châtaigneraie, sur la ligne Paris-Saint-Lazare - Saint-Nom-la-Bretèche.
Contrairement à ce que son nom indique, la gare de Bougival se trouve sur le territoire communal de La Celle-Saint-Cloud, bien que située non loin de la limite avec la ville du même nom (que la gare).

Bus modifier

La commune est desservie par :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Celle-Saint-Cloud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération interdépartementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Toponymie modifier

Le nom de La Celle-Saint-Cloud, qui rappelle un ancien établissement monastique, a remplacé le nom ancien de Villiers.

On relève en effet, au IXe siècle, in villare, in cella fratrum[18] et Cella que dicitur Villaris en 829[19], in Pinciacensi cella que dicitur Villaris avant 872[19].

D'après Auguste Longnon, « le mot villaris ou villare, formé sur villa au moyen du suffixe aris, variante de alis, a dû servir d'abord comme adjectif à qualifier les dépendances d'un domaine rural : terrae villares, lit-on dans une charte du VIIe siècle ; mais on le voit pris substantivement dans divers textes de l'époque franque[20]... » tandis que villa correspond aujourd'hui à la commune ou à la paroisse.
Villaris ou villare désignait un équivalent de nos hameaux, de nos écarts modernes.

Le nom de la localité est ensuite attesté sous les formes :

  • Cella ad Sum Clodoaldum[21],
  • Cellae en 1459[21],
  • Cella fratrum[22],
  • La Celle-lez-Charlevanne,
  • Cella juxta Bogival[21],
  • La Celle « près Bougival » au XIIIe[23] et au XVIIe siècle.

Les « celles » sont d'abord des cellules d'ermites, lesquelles deviennent souvent de petits monastères[23].
Cella (petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire).

Du nom de Cloud ou Clodoald (VIe siècle), prince mérovingien devenu moine, fondateur de l'abbaye de Nogent, aujourd'hui Saint-Cloud.

  • Pendant la Révolution, elle s’appela brièvement La Celle-les-Bruyères[24].

Histoire modifier

« La Celle » était connue en 697, car on lit dans la nécrologie de Saint-Germain-des-Prés que l'abbé Vandremar donna à l'abbaye le village Cella fratrum.

Le territoire de la commune fut à partir du VIIe siècle la propriété de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

La Celle était fort considérable sous Charlemagne.

En 846, les Normands après avoir brûlé Charlevanne, attaquèrent La Celle qui était fortifiée et close de murs. L'église resta seule debout.

L’église est antérieure à l'époque de Charles le Chauve.

En 1683, Jean-Baptiste Colbert acheta pour le roi aux moines de Saint-Germain-des-Prés la terre et la seigneurie pour les rattacher au domaine de Versailles et agrandir le terrain de la chasse royale.

L'expansion démographique de la commune s'est produite principalement pendant les Trente Glorieuses dans les domaines des Châteaux.

On y voyait les châteaux Pescatore, Beauregard, le parc des Bruyères, le Vert Butard (pavillon de chasse).

Accords de La Celle-Saint-Cloud modifier

Les accords de La Celle-Saint-Cloud font suite à une conférence organisée en mai 1955 à Casablanca par les libéraux du Maroc et les négociations officielles de l'été suivant à Aix-les-Bains menées par le gouvernement d'Edgar Faure et son ministre des Affaires étrangères Antoine Pinay.

Signés du 2 au entre Antoine Pinay, ministre français des Affaires étrangères, et Mohammed V, sultan du Maroc, ces accords mirent fin à l'exil de Mohammed V (depuis 1953) et permirent son retour au pouvoir (il avait été remplacé sur le trône par son oncle, Mohammed ben Arafa). Les accords mirent aussi en place le processus de transition vers l'indépendance du Maroc, officialisée en 1956 par la fin des protectorats français et espagnol.

Politique et administration modifier

En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[25].

Tendances politiques et résultats modifier

La droite est fortement ancrée à La Celle-Saint-Cloud, arrivant toujours en tête au premier tour des quatre dernières élections. Lors des dernières municipales, la liste union de la droite du maire sortant Olivier Delaporte a gagné dès le premier tour avec 63,37 % des suffrages exprimés.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Nicolas Maugé   Pépiniériste
1791 1792 Jean-Louis Lefèvre    
1792 1793 Henri Jean Tailleur    
1793 1795 Nicolas Maugé   Pépiniériste
1795 1796 Jean-Marie Sageret    
1798 1826 Louis, François Louesse    
1826 1840 François Nicolas Couturier    
1840 1852 Jean-Charles Bellan    
1852 1855 Jean-Pierre Pescatore    
1855 1871 Philippe, Gabriel Dubois    
1871 1874 Louis François Louesse    
1874 1876 Philippe Gabriel Dubois    
1876 1881 Théodore Enot    
1881 1884 Lucien Mention    
1884 1888 Théodore Enot    
1888 1890 Léon, Gustave Berthault   Entrepreneur de menuiserie
1890 1894 Edmond Blanc Conservateur Propriétaire-éleveur de chevaux de course
1894 1904 Eugène, Charles, Étienne Siry    
1904 1912 Edmond Blanc Conservateur Propriétaire-éleveur de chevaux de course
1912 1919 Gustave Mesureur Radical-socialiste  
1919 1925 Julien Briault    
1925 1940 Jean Maurice Adam    
1940 1941 Henri Jacquemot    
1941 1944 Paul Lecolier   Maire nommé par le gouvernement
1944 1944 André Lamotte   Comité Provisoire de Libération Nationale
1944 1944 André Lamotte   Comité Local de Libération
1944 1945 André Lamotte    
1945 1959 André René Guibert    
mars 1959 mars 1981
(démission)
Lucien-René Duchesne DVD puis RPR Directeur de services à la CCI
Conseiller général du canton de La Celle-Saint-Cloud (1964 → 1984)
mars 1981 juin 1995 Jean-Louis Gasquet RPR Ingénieur technico-commercial
Conseiller général du canton de La Celle-Saint-Cloud (1984 → 2004)
juin 1995 juin 1998 François Pasquier[26] DVD Chef d'entreprise
juin 1998 En cours Olivier Delaporte RPR puis
UMP-LR
Conseiller maître à la Cour des Comptes
Vice-président de Versailles Grand Parc
Élu à la suite d'une élection municipale partielle
Réélu en 2001, 2008 et 2014
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique environnementale modifier

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et a obtenu le niveau « trois fleurs » en 2007[27].

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 20 476 habitants[Note 4], en diminution de 2,67 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361329363340361365388416433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
460592616560663892821867910
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9631 0291 0931 1671 5341 7822 0432 8635 018
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
20 28424 68725 69623 32622 83421 52721 20221 18120 973
2021 - - - - - - - -
20 476--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 824 hommes pour 11 006 femmes, soit un taux de 52,84 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
1,5 
6,0 
75-89 ans
9,2 
13,4 
60-74 ans
15,1 
21,0 
45-59 ans
21,7 
18,5 
30-44 ans
18,4 
17,5 
15-29 ans
14,8 
22,6 
0-14 ans
19,4 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement modifier

Lycées modifier

  • Lycée Pierre-Corneille
  • Lycée professionnel Lucien-René-Duchesne
  • Lycée professionnel Jean-Baptiste-Colbert

Collèges modifier

  • Collège Pasteur
  • Collège Victor -Hugo
  • École internationale bilingue La Jonchère

Écoles maternelles et primaires modifier

  • Groupe scolaire Morel-de-Vindé
  • Groupe scolaire Jules-Ferry
  • Groupe scolaire Henri-Dunant
  • Groupe scolaire Louis-Pasteur
  • Groupe scolaire Pierre-et-Marie-Curie
  • École privée sous contrat Sainte-Marie
  • École internationale bilingue La Jonchère

Sports modifier

Avec presque 25 % de Cellois licenciés et plus 25 pratiques sportives proposées, l'activité physique est fortement encouragée au sein de la ville. De nombreuses infrastructures sont à disposition et les associations sportives sont soutenues par la mairie. Cet enthousiasme pour le sport est récompensé chaque année par les résultats aux différentes compétitions tant locales que nationales[32].

Musique, danse, arts dramatiques modifier

La Celle-Saint-Cloud possède un conservatoire (Assartx) dont le pianiste et chef d'orchestre Michel Quéval est à l'origine de la création. Il en était alors le directeur. Le conservatoire était situé dans l'ancienne mairie dans le vieux bourg. Sylvie Beltrando, harpiste et compositrice, a enseigné la harpe dans ce conservatoire[33].

Économie modifier

Généralités modifier

Les principaux foyers concentrant la population sont (par ordre chronologique de construction) :

 
Le rond-point de l'Étang-Sec.
Carte postale ancienne.
  • Domaine Saint-François d'Assise (construit en 1953)
  • Petit Beauregard (1957-1968 ; surtout après 1961)
  • Domaine du Bel-Ébat (1955)
  • Résidence du Bel-Ébat (1955)
  • Beauregard 1re et 2e tranche (1957 et 1968)
  • Élysée I et II (1962 et 1966) construits par le promoteur Robert Zellinger de Balkany
  • Cité de l’Étang Sec (1963)
  • Résidence et village de Bois-Fontaine (1965)
  • Résidence Sainte Claire (1956)
  • Cité de La Caravelle (1972)
  • Résidence Lamartine (1977)
  • Quartier de La Grande-Terre (1988)

Pas moins de quatre centres commerciaux émaillent le territoire communal, à savoir Élysée 2, le plus important en superficie et le plus ancien (1965), qui s'appelle désormais Élysée-village, puis ceux de Beauregard, de La Caravelle et de la Châtaigneraie.

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 591 [34].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine architectural modifier

 
Fontaine du vieux Bourg.
 
Église Saint-Pierre-Saint-Paul avant 1910.
 
Château de la Châtaigneraie.

Sur la place du vieux bourg se trouve une copie de la fontaine en bronze avec des sculptures d'anges. Pour préserver la fontaine originale, elle a été transportée à l'intérieur de la mairie.

Le bois du Tournebride modifier

Le bois du Tournebride dont l'entrée se fait au lieu-dit du Fer à Cheval, à l'angle de l'avenue Camille-Normand (qui passe derrière la mairie de Bougival) et de l'avenue des Combattants (qui mène de l'hôtel de ville au quartier de la Jonchère), présente de superbes variétés d'arbres et surtout des châtaigniers ancestraux qui ont mérité le label d'« arbres remarquables » décerné par l'association A.R.B.R.E.S. : voir l'article sur les Châtaigniers de Tournebride.

Châtaignier de La Celle-Saint-Cloud modifier

Le châtaignier de La Celle-Saint-Cloud est un châtaignier commun (Castanea sativa), dont l'âge est estimé à 330 ans, qui se trouve place du Général-Audran à la Celle-Saint-Cloud dans le quartier résidentiel de la Châtaigneraie. Cet arbre a remporté le prix du public 2021 dans le cadre du concours de l'Arbre de l'année qui récompense chaque année les plus beaux arbres du patrimoine français. Il avait déjà été élu Arbre de l'année 2021 pour l'Île-de-France[35].

La Celle-Saint-Cloud et les arts modifier

 
Allée de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud 1865 par Alfred Sisley, musée du Petit Palais.

En 1832, l'artiste paysagiste, Louise-Joséphine SARAZIN de BELMONT (1790-1870), peint le Bourg vu depuis le petit bois du Tournebride.

En 1865, Alfred Sisley peint dans les bois de La Celle-Saint-Cloud Allée de châtaigniers à La Celle-Saint-Cloud qu'il envisagea vraisemblablement d'exposer au Salon de Paris en 1866 (aujourd'hui au Musée du Petit Palais à Paris) avec Bazille, sa première toile répertoriée peinte sur le motif. Il en réalisera au moins deux autres sur ce sujet, dont la même année une toile variante portant le même titre, aujourd'hui à l'Ordrupgaard museum de Copenhague, et en 1867, Allée de châtaigniers près de La Celle-Saint-Cloud, exposée au Salon de Paris en 1868, aujourd'hui à la Southampton City Art Gallery (en)[36].

En 2015, dans son album Bleu Noir, le rappeur Georgio délivre un titre intitulé « La Celle-Saint-Cloud ». Chanson à travers laquelle il retrace une période de sa vie où il vivait avec sa grand-mère à La Celle-Saint-Cloud.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de La Celle-Saint-Cloud se blasonnent ainsi :

d'azur au cor de chasse d'or enfermant une fleur de lys du même, au chef d'argent chargé de trois têtes d'aigle arrachées de sable.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L'orthographe en usage dans la ville, « La Celle Saint-Cloud », ne comporte pas de trait d’union entre « Celle » et « Saint »[1]. Cette orthographe diffère de celle enregistrée dans le Code officiel géographique[2] : « La Celle-Saint-Cloud ».

Références modifier

Insee (dont les notes du § Démographie) modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Autres sources modifier

  1. « Un regard sur la ville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lacellesaintcloud.fr, ville de La Celle Saint-Cloud (consulté le ).
  2. « Recherche sur une zone géographique », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, Insee (consulté le ).
  3. Salaires nets mensuels moyens en 2014 (source : JDN d'après l'Insee)
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre La Celle-Saint-Cloud et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Polyptyque d'Irminon, t. II, p. 77.
  19. a et b Recueil des chartes de Saint-Germain-des-Prés, p. 43 et 60.
  20. Auguste Longnon, Noms de lieux, p. 237.
  21. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  22. Dans la nécrologie de Saint-Germain-des-Prés, que l'abbé Vandremar donna à l'abbaye le village Cella fratrum.
  23. a et b – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Palmarès des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  26. « Les nouveaux maires sortis des urnes, suite et fin : les Yvelines », Libération,‎ (lire en ligne)
    « La Celle-Saint-Cloud: Francois Pasquier, jeune chef d'entreprise, a quitté l'UDF pour dénoncer le «marchandage» des investitures. Sa liste «nouvelle génération» a méthodiquement déboulonné le maire RPR Jean-Louis Gasquet. ».
  27. « Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Celle-Saint-Cloud (78126) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  32. « Faire du sport - Mairie de La Celle Saint-Cloud », Mairie de La Celle Saint-Cloud,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Sylvie Beltrando - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  34. « Revenus fiscaux localisés des ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le ).
  35. « Le plus bel arbre de France est un châtaignier de La Celle-Saint-Cloud planté sous le règne de Louis XIV », Le Parisien,‎ .
  36. Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme : guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éd. du Valhermeil, 2003, (ISBN 2913328415 et 9782913328419), p. 237.
  37. « Le premier photo-reporter de l'histoire de France »
  38. Biographie de Ludivine Sagnier
  39. Décès de Pierre Marion, premier patron des services secrets de l'ère Mitterrand
  40. « Les photos de Bashung, on les choisissait ensemble chez lui, à La Celle-Saint-Cloud »
  41. Delajoux, petite biographie
  42. « Salle des inventaires virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Noémie Lenoir : Makelele veut faire taire la rumeur
  44. « Jardinier des ondes », Sud Ouest, 15 novembre 2010.
  45. « La Celle-Saint-Cloud : enquête après le survol de la maison de Marine Le Pen par un drone », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  46. Propriété de Marine Le Pen