Léon Du Bois

compositeur et organiste belge (1859-1935)
Léon Du Bois
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
BoitsfortVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Instrument
Orgue (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique

Charles-Louis-Léon Du Bois, dit Léon Du Bois (parfois orthographié Dubois), né le à Bruxelles et mort le , est un compositeur et organiste belge.

Biographie modifier

Il a obtenu le 1er prix du Prix de Rome en 1885[1]. En 1889, il est engagé comme chef d'orchestre au théâtre de Nantes. Il est directeur de l'école de musique de Louvain à partir de 1899[2]. À la suite du décès d'Edgar Tinel, il devient en 1912 directeur du Conservatoire royal de musique de Bruxelles[3].

Il prend sa pension en .

Œuvres modifier

Il a composé de nombreuses œuvres[1],[4] :

  • Son excellence ma femme (1884) ;
  • La revanche de Sganarelle (1886, opéra) ;
  • Aspiration, Adagio pour orchestre a cordes (1886) ;
  • Le reliquaire d’amour (1887, texte Lucien Solvay) ;
  • Le rêve (1894, pour un concours à Charleroi) ;
  • Suite pour huit cors (1895) ;
  • La destinée (1899, concours à Namur) ;
  • Mutualité-Fraternité (1903, exécuté à Liège) ;
  • Les extatiques (1903, exécuté à Liège) ;
  • La lumière (1911, exécuté à Bruxelles) ;
  • Edénie ou l’île vierge (opéra, 1912, exécuté à Anvers) ;
  • L’aveugle né (oratorio, 1922) ;
  • La divine illusion (1930 concours international à Liège; texte de Lucien Solvay) ;
  • Agnus Dei (texte de Victor Kino) ;
  • Noël (texte de Sylvie Du Bois) ;
  • Oraison (texte de Paul Gérardy) ;
  • Soir religieux (texte Émile Van Arenbergh) ;
  • Le mort (1894, drame d'après Camille Lemonnier) ;
  • Mazeppa (opéra) ;
  • Smylis (ballet) ;
  • Vers la gloire (ode) ;
  • Octuor pour huit cors chromatiques
  • Atala (poème symphonique).

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a et b La Musique et Les Musiciens, Charles Bergmans (ISBN 9780559742989)
  2. 400 lettres de musiciens
  3. « Le Conservatoire, un peu d'histoire » (consulté le )
  4. paru chez Fernand Lauweryns, Editeur à Bruxelles, s.d., dédié "à Monsieur le Baron Albert de Fierlant"

Liens externes modifier