L'Archipel des Malotrus

roman de Frédéric Dard

L'Archipel des Malotrus est un roman publié en décembre 1967 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio. Il est le 66e de la série policière San-Antonio.

L'Archipel des Malotrus
Auteur Frédéric Dard
Pays 1967
Genre Polar
Éditeur Fleuve Noir
ISBN 2265064343
Chronologie
Série San Antonio

Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numéro 631 de la collection « Spécial Police », puis en 1974 le numéro 32 de la collection « San-Antonio ».

Couverture modifier

  • 1re édition de 1967 : illustration de Michel Gourdon
  • 2e édition de 1974 : illustration Photo
  • 3e édition de 1982 : illustration Photo
  • 4e édition de 1990 : illustration de Georges Wolinski
  • 5e édition de 1998 : illustration de Marc Demoulin
  • 6e édition de 2010 : illustration de François Boucq
  • 7e édition de 2018 : illustration de Michaël Sanlaville

Personnages modifier

  • Le commissaire San-Antonio.
  • L'inspecteur Alexandre-Benoît Bérurier.
  • La reine Kelbobaba.
  • Tabobo Hobibi, ministre des affaires étrangères de l'archipel.
  • Sir Harry Dezange, diplomate britannique.
  • Anar Chizan, leader révolutionnaire.

Résumé modifier

Le commissaire San-Antonio et Bérurier, sous fausse identité, doivent se rendre sur l'archipel des Malotrus pour persuader la reine Kelbobaba de louer à la France, plutôt qu'a la Grande-Bretagne, l'île de Tanfédonpa pour y effectuer des essais atomiques.

Lieux de l'aventure modifier

Les événements se produisent à l’hôtel Intermondial de Genève puis sur l'archipel des Malotrus.

Figures de style modifier

L’accumulation :

  • « Des types formides, des salauds, des crâneurs, des généreux, mais essentiellement des vieux, sales, horribles, tristes, robustes, pauvres, sombres et petits cons »[1]

La paronomase :

  • « Ça ramdame, ça exclame, ça déclame, ça réclame, ça proclame, ça acclame dans le palace,... »[2]

Les néologismes :

  • routinier : routier ; « Je suis dans les transports routiniers. »[3]
  • toupiller : caresser en cachette ; « La nana qui se laisse toupiller les échasses sous la table,... »[4]

Le calembour :

  • « Je vous passe les hévéas de la route dont... »[5]
  • « -Ouais, faut le décor-homme, hein? »[6]

Remarques modifier

  • Le livre est dédié « avec mon amitié admirative » à Louis Pauwels.
  • On apprend que le 29 juin est l’anniversaire du commissaire San-Antonio.

Notes et références modifier

  1. Page 95 de l’édition Fleuve noir 1982.
  2. Page 99.
  3. Page 16.
  4. Page 168.
  5. Page 17.
  6. Page 61.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier