L'Arbre du désir

film sorti en 1977

L'Arbre du désir (titre original : Natvris xe / russe : Древо желания[1]) est un film soviétique réalisé par Tenguiz Abouladze et sorti en 1977.

L'Arbre du désir

Titre original Natvris xe
Réalisation Tenguiz Abouladze
Scénario Revaz Inanichvili (ru)
Revaz Inanichvili (ru)
Tenguiz Abouladze
Acteurs principaux

Lika Kavzharadze
Soso Jachvliani

Pays de production Drapeau de la Géorgie Géorgie
Drapeau de l'URSS Union soviétique
Durée 107 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis modifier

Un village du Caucase, à la veille de la Révolution. La jeune Marita est amoureuse de Guedia, mais son père la marie à un homme riche. Lorsque Guedia revient au village, elle tombe dans ses bras. Humiliée, traînée en procession sur un âne, elle est ensuite lapidée. Guedia est tué. Autour de ces amants malheureux, gravitent des personnages hauts en couleur : un prédicateur anarchiste, une vagabonde excentrique à l'ombrelle et aux gants déchirés, un père de famille qui part à la quête de "l'arbre du désir"... « Abouladze est une sorte de douanier Rousseau saisi par la grâce du paysage géorgien et ivre de poésie insolite. »[2]

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Récompenses modifier

Commentaire modifier

L'Arbre du désir est le volet central d'une trilogie entamée par Tenguiz Abouladze avec L'Incantation (1968) et achevée avec Le Repentir (1984). L'assertion du poète ami Vaja Pchavéla (1861-1915) - « La magnifique essence de l'homme ne peut mourir » - est encore au cœur de L'Arbre du désir : ici, l'obscurantisme, l'application de coutumes ancestrales ne peuvent endiguer « l'authenticité des émotions, la sincérité des passions humaines »[3].

L'Arbre du désir reflète enfin cette aspiration à adopter « un nouveau langage cinématographique, une nouvelle poétique, des moyens d'expression inédits ». Pour Tenguiz Abouladze, « il était intéressant de comprendre si l'on pouvait fusionner en un seul film parabole philosophique et conte populaire. La convention et le réalisme cru. »[4]

Références modifier

  1. Traduction littérale : L'Arbre aux souhaits
  2. in: Le cinéma géorgien, collection Cinéma/Pluriel, Paris : Centre Georges-Pompidou, 1988.
  3. in: Le cinéma géorgien, op. cit..
  4. T. Abouladze in: Ekran 78-79, Moscou, 1981.

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