Kyinzom Dhongdue

1er membre du Parlement tibétain en exil représentant la communauté en Australie

Kyinzom Dhongdue, tibétain : གདོང་འདུས་སྐྱིད་འཛོམས, Wylie : gdong 'dus skyid 'dzoms, née en septembre 1978 à Bylakuppe, dans le sud de l'Inde est une femme politique tibéto-australienne et première députée du Parlement tibétain en exil représentant la communauté tibétaine en Australie. Elle a été élue en 2016.

Kyinzom Dhongdue
Biographie
Naissance
Formation
Activités

Biographie modifier

Son père, Tenzin Paljor Dungdue[1],[2], et sa mère ont suivi le dalaï-lama en exil après le soulèvement tibétain de 1959. Son grand-père, membre du gouvernement tibétain, a été emprisonné et est mort en prison 25 ans plus tard[3].

Kyinzom Dhongdue est née à Bylakuppe, un des plus anciens camps de réfugiès tibétains en Inde où ses parents se sont installés[2]. Elle a fait ses études au Village d'enfants tibétains de Dharamsala. Elle a obtenu un diplôme en littérature anglaise à l'université de Delhi, puis en journalisme à l'Indian Institute of Mass Communication (en)[4].

Elle a ensuite travaillé quatre ans pour divers journaux à New Delhi, dont le Times of India. Elle a déménagé en Australie en 2005[4].

Depuis 2010, Mme Dhongdue est la directrice de campagne du Australia Tibet Council (en). Du 1er décembre 2013 au 30 septembre 2020, elle est directrice du Réseau international pour le Tibet[4],[5].

 
le dalaï-lama et Kyabje Rinpoche (en) le 20 mai 2011 en Australie.

En 2011, elle est reporter officielle de la visite en Australie du 14e dalaï-lama[6].

En 2021, elle est la première tibétaine et citoyenne australienne à se présenter à l'élection du parlement australien[7],[8].

Kyinzom Dhongdue est responsable des communications et des relations gouvernementales avec l'Australia Tibet Council, une organisation qui milite pour la liberté et les droits de l'homme des Tibétains[9].

Kyinzom Dhongdue a qualifié les actions du gouvernement chinois d'intimidation et de tentative de sape des institutions australiennes après que des responsables de l'ambassade de Chine en Australie se sont opposés à une conférence de Penpa Tsering en juin auprès de Maurice Reilly, directeur général du National Press Club (Australia) (en)[10].

Notes et références modifier

  1. Siobhan Hegarty, Celebrating Tibetan New Year 'in exile', Australian Buddhists keep traditions alive
  2. a et b (en) Vinita A Shetty, Between Two Worlds - A life in exile. What next for Bylakuppe and other Tibetan refugee settlements in India?
  3. Jennifer Scherer, Jessica Washington, Sixty years on from historic uprising, Tibetan spirit of resistance is 'as strong as ever', SBS World News (en), 10 mars 2019
  4. a b et c TPiE (Tibetan Parliament-in-Exile)
  5. (en) « Kyinzom DHONGDUE », sur company-information.service.gov.uk (consulté le ).
  6. Festival of Tibet
  7. (en) Sally Brooks et Dong Xing, « Anti-Chinese Communist Party advocacy unites alliance of young, diverse people to run in 2022 federal election », sur abc.net.au, ABC News, (consulté le ).
  8. (en) « Former Tibetan MP runs for Senate candidacy from New South Wales in Australia », sur Phayul, (consulté le ).
  9. https://commonslibrary.org/learning-from-a-tibet-campaign-win/
  10. (en) « China lobbies to cancel CTA President’s talk in Australia », sur Phayul, (consulté le ).