Kribi

commune camerounaise

Kribi
Kribi
Le port de pêche.
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
Région Sud
Département Océan
Démographie
Population 72 000 hab. (rec.2005)
Géographie
Coordonnées 2° 57′ nord, 9° 55′ est
Altitude 18 m
Localisation
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Kribi
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Kribi

Kribi est une ville côtière du Cameroun, station balnéaire réputée pour ses plages de sable blanc et son port de pêche. Chef-lieu du département de l'Océan dans la région du Sud, elle a le statut de Communauté urbaine, constituée de deux communes d'arrondissement depuis 2008[1].

Elle constitue un point stratégique du trafic maritime dans le golfe de Guinée et le terminus de l'oléoduc, transportant le pétrole brut depuis les champs pétrolifères de la région de Doba au sud-ouest du Tchad.

Les chutes de la Lobé sont également à proximité de la ville (7 km) et il y a une route intérieure, à travers la forêt littorale, jusqu'à Lolodorf.

Géographie modifier

La ville côtière de Kribi s'étend sur le rivage du golfe de Guinée à l'embouchure des rivières Kienké et Lobé. Elle est desservie par la route nationale 7 qui la relie vers le nord à Edéa sur l'axe Douala-Yaoundé et la route provinciale P8. Elle est distante de 170 km à l'est du chef-lieu régional Ebolowa, et à 180 km au sud de Douala, ou se trouve l'aéroport international.

Climat modifier

Du fait de sa position équatoriale, Kribi possède une courte saison assez sèche et une longue saison très humide. La température moyenne de Kribi est de 25,7 °C avec une moyenne de 2 957 mm de pluie par an. Le mois le plus chaud, février, a une température moyenne maximale de 32 °C et une température moyenne minimale de 25 °C. Le mois le plus pluvieux est celui de septembre, avec 483 mm de pluie. Vingt-sept des trente jours de septembre sont pluvieux. Le mois le plus sec, décembre, les précipitation s’établissent à 59 mm de pluie. Le mois le plus froid est août, avec une moyenne maximale de 28 °C et une moyenne minimale de 23 °C. L'humidité reste élevée toute l'année.

Températures et précipitations moyennes à Kribi - altitude : 18 m - latitude : 2°57' N
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 23,9 25,3 23,9 23,7 23,6 23,2 22,6 22,6 22,9 23,8 23,2 23,8 23,5
Température maximale moyenne (°C) 31,8 32 32,1 32 31,4 30 28,7 28,3 29 29,5 30,6 31 31,5
Précipitations (mm) 67,5 84,2 194,2 235,9 295,9 280,6 239,8 312,8 482,8 455,8 160,2 59,3 2 869
Source : Tableau climatique de Kribi (en °C et mm, moyennes mensuelles) worldweather.wmo.int


Histoire modifier

 
Le phare de Kribi construit en 1908
 
Chefs et notables Batanga en 1916

La région kribienne située en zone forestière équatoriale est originellement habitée par les populations pygmées, ils vivent à l'écart dans la forêt depuis qu'ils ont été chassés par les Batanga et les Mabi. L'origine du nom de Kribi est attribuée à une déformation de Kiridi qui signifie homme de petite taille ou de Kikiribi, expression portugaise qui désigne un personnage petit, trapu et velu[2].

Les missionnaires et commerçants allemands s'établissent à Kribi en 1889, la station missionnaire catholique de Kribi est fondée en par le Père pallotin Vieter sur un terrain acheté au chef Yack pour 135 marks. Il y établit une plantation de café en [3]. Plusieurs édifices sont hérités de la colonie allemande, le pont sur la Kienké, l'église Saint-Joseph, aujourd'hui cathédrale, œuvre des Pères pallotins de 1904, le phare et le palais du gouverneur aujourd'hui résidence du préfet, sont construits en 1908.

Les Batanga, sous l’autorité de leur chef, le roi Madola, opposent une résistance farouche aux colonisateurs allemands. Ils sont exilés en 1914 dans la région du sud-ouest Cameroun. Lors de la guerre opposant Allemands et Alliés en 1916, évacués par les forces alliées franco-britanniques, ils sont de retour chez eux, non sans avoir payé un lourd tribut, coincés entre des bombardements des Alliés et les contre-attaques allemandes. Ce retour est fêté dans la ville de Kribi, chaque année les et , les populations Batanga commémorent le retour d’exil sur la terre de leurs ancêtres[4].

La commune mixte urbaine de Kribi est instituée en 1950[5]. La commune rurale de Kribi est créée en 1955[6]. La commune rurale est démembrée en 1962 lors de la création de la commune d'Akom II[7]. En 2007, les deux communes rurale et urbaine de Kribi sont démembrées en trois nouvelles communes de Kribi Ier, Kribi IIe et Lokoundjé[8].

Population et société modifier

Démographie modifier

La population urbaine s'accroît de plus de 7,5 % en 1976. Lors du recensement de 2005, Kribi Ier comptait 29 886 habitants et Kribi IIe 40 679[9].

Évolution de la population urbaine
1966 1970 1976 1987 2002 2005
5 1788 00010 50021 50736 83670 565

Organisation administrative modifier

La communauté urbaine de Kribi (CUK) est dirigée par un délégué du gouvernement de 2007 à 2020 puis un maire élu depuis.

Liste des maires de Kribi
Période Identité Étiquette Qualité
2009 2020 Louis Jacques Mazo délégué du gouvernement  
2020   Guy Emmanuel Sabikanda    
 
Limites de la Communauté urbaine de Kribi

La communauté urbaine de Kribi compte deux communes d'arrondissement : Kribi Ier et Kribi IIe.

Commune Chef-lieu Superficie
(km2)
Population
(2005)
Centres d'Etat-civil secondaires
Kribi 1er Massaka 203 29 886 Ebome • Eboundja • Grand-Batanga ILobé
Kribi 2e Dombé 104 40 679 Bikondo • Londji
Kribi 307 70 565

Kribi Ier modifier

La commune a pour chef-lieu : Massaka et s'étend sur les villages et quartiers de Lolabe, Lende-Dibe, Eboundja 1, Eboundja II, Bongahele, Louma, Lobe, Bwambe, Mbeka'a, Ebome, Lendi Aviation, Bongandoue, Talla, Mboamanga, Massaka, Ngoye administrative, Mpangou, New-Town 1, Petit-Paris, Mokolo, Zaïre. Outre la ville et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants[9] :

Kribi IIe modifier

La commune a pour chef-lieu : Dombe et s'étend sur les villages et quartiers de Bibolo, Bebambwe II, Bikondo, Mpolongwe l, Dombe, Mpolongwe II, Nziou, Mpalla, Londji l, Ebouyoe, Londji II, Elabe, Bebwanbwe l, Ngoye-Wamie, Ngoye-Réserve, AfanMabe, New-Town II. Outre la ville et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants[9] :

Cultes modifier

Dominant le port, la cathédrale Saint-Joseph dont la construction date de la colonie allemande est le siège du diocèse catholique de Kribi érigé en 2008, elle a été entièrement repeinte en 2002.

Sports modifier

L'OFTA de Kribi est un club de football promu en 1re division camerounaise Elite One pour la saison 2022.

Médias et communication modifier

Plusieurs stations de radio locales couvrent la région kribienne :

  • Kribi Easy Radio
  • Kribi FM
  • Kribi Beach FM
  • Nkuli Makeli

La radio locale Kribi Beach FM diffuse en français et en langue locale depuis 2009, la radio communautaire Kribi FM émet sur 95.5 FM.

Jumelages modifier

Dans le cadre des relations germano-camerounaises, un jumelage a pu être établi entre la ville de Kribi au Cameroun et la ville allemande de Bad Belzig, située dans le Brandebourg. Ce jumelage qui s'est mis en place grâce à l'Alliance par entente de deux associations sœurs Echo-Kamerun (Allemagne) et Écho Belzig-Kribi (Kribi), les mairies de Kribi IIe et de Bad Belzig vont pouvoir compter l'une sur l'autre pour mettre en avant le développement des projets des localités de Kribi par le biais de la coopération.

Économie modifier

Port en eaux profondes modifier

La première phase du port en eaux profondes de Kribi a été réceptionnée en [10]. À terme, le port sera plus grand que celui de Douala et bénéficiera d'une profondeur maritime plus importante pour accueillir de plus gros navires. Son extension est prévue sur cinq ans[11]. Il est prévu également l'aménagement de terminaux spécifiques, entre autres les terminaux aluminium, hydrocarbures, alumine, minéralier, gaz naturel liquéfié, etc.

En raison de sa capacité d'accueil et de la diversité de ses terminaux, le projet de port en eaux profondes de Kribi est destiné à jouer un rôle majeur dans les projets d'industrialisation futur du Cameroun. Le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis-Paul Motaze, président du comité de pilotage du complexe industrialo-portuaire de Kribi, affirme à ce sujet : « le port en eau profonde de Kribi, en permettant l'exportation en grandes masses des produits issus de l'exploitation des gisements miniers du Cameroun (fer, bauxite, gaz naturel notamment) et l'importation des matières premières pour les industries locales, sera un véritable levier de l'industrialisation du Cameroun et de la compétitivité de ses produits »[12].

Centrale à gaz, raffinerie et usine de liquéfaction modifier

La construction d'une raffinerie de gaz[13], devant traiter le gaz en provenance de Logbaba et d'une centrale thermique à gaz destinée à produire de l'électricité pour les besoins intérieurs et à commercialiser l'éventuel surplus a été actée au début des années 2000[14]. Le projet a été achevé en 2013, une part des apports de gaz se faisant à partir de la plateforme de Sanaga, au large de Kribi[15], et la capacité de la centrale devait être augmentée de 216 MW à 330 MW. Les négociations tarifaires entre le producteur Perenco, la société nationale des hydrocarbures et l'exploitant de la centrale, Kribi power développement corporation[16] n'ont pu aboutir. Un troisième projet, prévoyant la liquéfaction par la société Golar du gaz de Sanaga dans un ancien méthanier a été conclu en 2015[17], et Gazprom s'est engagé à racheter l'intégralité de la production de gaz naturel liquéfié de la plateforme[18]. Engie, qui devait participer au projet de liquéfaction, a annoncé s'en retirer en , en raison de conditions de marché défavorables[19].

Tourisme à Kribi modifier

Développement du tourisme modifier

 
Vue d'une plage de sable avec pirogues
Week-end à la plage de Kribi.

Le tourisme dans le littoral de la province du Sud du Cameroun (Département de l’Océan) se développe depuis le bitumage de la route Edéa-Kribi en 1990 ; il est désormais l'un des principaux secteurs d'activité de la ville.

Ses vastes plages de sable blanc et des paysages naturels comme les chutes de la Lobé (l'un des rares exemples dans le monde où un fleuve se déverse en chutes dans la mer) attirent les touristes, pour la plupart des résidents de Yaoundé et Douala mais aussi des Camerounais de la classe aisée[source insuffisante][20]. De nombreux investissements à but touristique et résidentiel, la plupart de petite échelle, parsèment le littoral de Kribi.

Kribi est réputée pour ses restaurants à spécialités « fruits de mer ».

Sites touristiques modifier

 
Chutes de La Lobé, Kribi.
 
Pirogue aux chutes de la lobé

Parmi les sites touristiques de la région de Kribi[21], on compte le village de pêcheurs de Londji, baie au nord de Kribi de haute valeur écologique par la présence de mangroves et par sa proximité aux embouchures du Nyong et de la Lokoundje, le fleuve Lobé et ses chutes, les plages de Grand Batanga, le site éco-touristique d'Ebodjé, station de suivi des tortues marines, le parc national de Campo-Ma’an et les parages habités par les peuples pygmées Bagyeli-Bakola le long des routes de Bipindi-Lolodorf, notamment la colline de Bidjouka. Le projet de la Banque Mondiale « Filières de Compétitivité et Croissance » concerne la zone de Kribi depuis 2011 dans le but de valoriser certaines plages de Kribi et soutenir les activités d'habituation des gorilles dans le parc national de Campo Ma'an. Depuis 2003, il existe aussi un parcours de golf privé de neuf trous.

La plupart des sites touristiques de Kribi sont gérés de façon non formelle par des jeunes locaux qui se lancent dans l'accompagnement des touristes, comme c'est le cas des chutes de la Lobé ou des plages aménagées de Grand Batanga, gérées par les groupes non structurés. Cela permet au voyageur d'avoir un contact direct avec les habitants, sans que l’insécurité soit à l’heure actuelle un problème majeur. En 2013, dans le cadre de la mise en application du projet « Tourisme côtier durable »[22], le ministère du Tourisme et des Loisirs[23] lance l'initiative d’identifier avec des badges d’accompagnateur touristique local les personnes menant des activités touristiques afin de soutenir leur professionnalisation et reconnaître leur rôle.

Un site web pour la promotion de l'écotourisme dans la zone de Kribi a été mis au point par le ministère du Tourisme et des Loisirs du Cameroun en collaboration avec l'OMT et l'ONUDI[21] dans le cadre du projet ST-EP pour le développement de l'écotourisme à Kribi [24]de l'OMT.

Tourisme ethnique et peuples pygmées modifier

 
Visiteurs dans un campement pygmée (2010).
 
Artisanat Bagyeli.

La région de l'Océan est habitée par des peuples autochtones de chasseurs-cueilleurs dénommés Bagyeli ou Bakola. Le mode de vie et les traditions des Bagyeli est de nos jours l’une des plus importantes curiosités de Kribi. Il existe un fort intérêt envers des produits de tourisme ethnique et les communautés Bagyeli sont généralement ouvertes à la possibilité d’accueillir et accompagner des touristes. Néanmoins, la relation des pygmées bagyeli avec le tourisme n’a pas fourni des bénéfices durables à ce groupe.

 
Set de sous-tasse en Pakouk. Artisanat local

Leur exposition au tourisme peut entraîner la banalisation de leur culture et l’exploitation de ces communautés. Des initiatives sont néanmoins en place comme la possibilité de visiter des campements de façon responsable et non invasive avec l'ONG FONDAF[25] à Bipindi ou la mise en place d'un circuit dans la forêt des chutes de la Lobé est programmée par le Ministère du Tourisme afin de valoriser leurs connaissances et culture.

Menaces sur l’activité touristique modifier

Les travaux de développement des nouveaux axes routiers et des pôles industriels autour du nouveau port en eau profonde pèsent sur la conservation du littoral[26], qui abrite de nombreux écosystèmes fragiles et des espèces fauniques menacées[27], déjà fragilisé et exposé aux effets de l’érosion côtière. Ce changement drastique de l'utilisation des terres pourrait nuire au potentiel de l'activité touristique en dégradant le paysage du littoral et en empêchant le développement d'infrastructures touristiques si les mécanismes de gouvernance environnementale nécessaires ne sont pas en place.

Le développement de la ville, déclenché par son développement industriel, serait à l'origine d'une intensification du phénomène accru de spéculation foncière dans la bande côtière et d'une urbanisation résidentielle non contrôlée. Le développement d’infrastructures de transport, l’extension de l’agriculture et l’urbanisation auraient provoqué déjà une perte du couvert végétal de la bande côtière de la ville de Kribi de 50 % entre 1984 et 2010[28]. Entre autres, l’extension de l’agro-industrie, des infrastructures de transport et des industries extractives seraient la cause d’une fragmentation forestière qui menacent les écosystèmes de la région et les modes de subsistance des peuples pygmées de la zone de Kribi.

Dossiers photographiques modifier

Personnalités liées à Kribi modifier

Naissances à Kribi modifier

Décès à Kribi modifier

Notes et références modifier

  1. Créée par le décret 2008/024 du 17 janvier 2008 (CUK, [lire en ligne], consulté le 6 mars 2016
  2. Visiter le Cameroun avec moi (agence de tourisme et excursion), Histoire de Kribi, 10 juillet 2019
  3. Alban Bensa, Les conditions matérielles de la mission -contraintes, dépassements et imaginaires XVIIe – XXe siècles, Editions Karthala, 2005, p. 349.
  4. Martin Ndendé, « Batanga du Cameroun : du drame au miracle », Jeune Afrique, 18 mai 2016.
  5. Décret du 31 août 1950.
  6. Décret du 27 juin 1955.
  7. Décret du 31 mars 1962.
  8. Décret N° 2007/115 du 23 avril 2007.
  9. a b et c Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
  10. Joseph Abena Abena, « Inauguration du port de Kribi : Les autorités simulent l’arrivée de Biya », La Nouvelle Expression,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Le port camerounais de Kribi, nouveau gros contrat pour le groupe Bolloré », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. Beaugas-Orain Djoyum, « Port en eau profonde de Kribi et plan ferroviaire national », sur www.investiraucameroun.com, (consulté le )
  13. Dans le village de Bipaga.
  14. Gabriel Tchatat/PNUD, « Rapport final - Cameroun - Contribution à la préparation du rapport national pour la formulation du livre blanc régional sur l'accès universel aux services énergétiques intégrant le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique », sur www.se4all.org, , p. 80 ; 87 ; 91
  15. « Central thermique à gaz de Kribi: La construction achevée. », sur www.etudiant-ados.com (consulté le ).
  16. Michel Ange Nga, « Energie: Péril sur la centrale à gaz de Kribi », sur newsducamer.com (consulté le ).
  17. « Cameroun : 1,3 milliard de dollars pour une usine de liquéfaction de gaz - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  18. « Cameroun : le russe Gazprom va racheter la production de gaz de Kribi - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  19. « Le français Engie suspend son projet de liquéfaction du gaz camerounais », sur www.journalducameroun.com, (consulté le ).
  20. (en) « The COAST project », (consulté le )
  21. a et b « Visitez la région de Kribi au Cameroun », sur ecotourismekribi.jimdo.com (consulté le )
  22. (en) « Making waves, the COAST Project – Sustainable Coastal Tourism in Kribi Cameroon, in Progress. Le Projet COAST – Tourisme Côtier Durable à Kribi, activités et progrès » (consulté le )
  23. « http://www.cameroun-infotourisme.com/english/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  24. (en) « Kribi (South Cameroun) - Developing Ecotourism Products in the coast of Kribi », (consulté le )
  25. « Aide aux peuples indigènes Pygmées du Cameroun : Le FONDAF à Bipindi », sur solidarites.info (consulté le ).
  26. « Ekang Media press », sur nkul-beti-camer.com (consulté le ).
  27. « gclme.iwlearn.org/documents-ce… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. (es) VARADERO SOFTWARE FACTORY (VSF), « 11º Congreso Nacional del Medio Ambiente (Conama 2012) », sur conama.org (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Centre ORSTOM de Yaoundé, Dictionnaire des villages de Kribi, coll. « Répertoire géographique du Cameroun » (no 10), (lire en ligne [PDF])
  • Anne Debel et Emmanuelle Pontié, « Kribi  », dans Le Cameroun aujourd'hui, Paris, Éditions du Jaguar, (ISBN 978-2-86950-464-6), p. 157-161

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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