Konstantínos Karamanlís (1974)

homme politique grec

Konstantínos Karamanlís (en grec moderne : Κωνσταντίνος Αχιλλέα Καραμανλής), né le à Athènes, est un homme politique grec.

Konstantínos Karamanlís
Illustration.
Fonctions
Ministre grec des Infrastructures et des Transports

(3 ans, 7 mois et 20 jours)
Premier ministre Kyriákos Mitsotákis
Gouvernement Mitsotákis
Prédécesseur Chrístos Spírtzis
Successeur Giorgos Gerapetritis
Député au Parlement grec
En fonction depuis le
(9 ans, 3 mois et 12 jours)
Élection 25 janvier 2015
Réélection 20 septembre 2015
7 juillet 2019
21 mai 2023
Circonscription Serrès
Législature XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe
Biographie
Date de naissance (49 ans)
Lieu de naissance Athènes (Grèce)
Nationalité Grecque
Parti politique Nouvelle Démocratie
Entourage Konstantínos Karamanlís (oncle)
Kóstas Karamanlís (neveu)

Biographie modifier

Première vie modifier

Karamanlis est issu d'une famille avec une longue tradition politique. Il est le fils de l'homme politique Achillea Karamanlis[1], neveu de Konstantinos Karamanlis et cousin de Kostas Karamanlis. Karamanlis a étudié l'histoire et l'économie au Hamilton College de New York, puis à l'Université Tufts[1]. De 2002 à 2004, il a travaillé à Londres au sein de la banque d'investissement suisse UBS Warburg[1]. Plus tard, pendant dix ans, il fut directeur général d'une compagnie maritime au Pirée[1].

Carrière politique modifier

Aux élections législatives grecques de janvier 2015, il est élu député au Parlement grec sur la liste de la Nouvelle Démocratie dans la circonscription de Serrès.

Nommé ministre des Transports en juillet 2019, il démissionne le à la suite d'un grave accident entre un train de voyageurs et un train de marchandises, faisant une cinquantaine de morts et plusieurs dizaines de blessés[2],[3]. Il se présente aux élections législatives suivantes où il est réélu dans sa circonscription de Serrès.

Il est mis en cause dès juin 2023 par le Parquet européen pour soupçon de malversations financières découvertes lors de l'enquête sur le désastre ferroviaire. Toutefois, la loi grecque prévoit que l'assentiment du Parlement grec est nécessaire pour engager de telles poursuite contre un ministre. Or la majorité absolue détenue au Parlement par la Nouvelle démocratie, parti de Karamanlís, a rejeté la création d'une commission d'enquête en novembre 2023 et n'a donc pas donné suite aux demandes du Parquet européen[4].

Références modifier

  1. a b c et d « Qu’ai-je fait dans ma vie avant de me lancer en politique ? », sur web archive
  2. « Grèce : la collision frontale entre un train de passagers et un convoi de marchandises fait au moins 36 morts », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Grèce : pourquoi un accident de train a mis le pays à feu et à sang ? », sur www.rtl.fr (consulté le )
  4. (en) « Greece rejected EU prosecutor’s call for action against 2 ex-ministers after rail crash », sur POLITICO, (consulté le )

Liens externes modifier